Quel roman !
Un homme part à la recherche de la femme qui lui a laissé un bébé sur les bras, en parcourant des kilomètres et des kilomètres sur le territoire chinois.
Grâce au talent de Yu Hua , cette histoire devient un grand roman épique,
Fuir la réalité en souhaitant devenir invisible, voilà ce que souhaite Erin quittant un homme et la ville pour se réfugier à la montagne.
Rien de très original comme thème mais l'écriture a un "Je ne sais quoi" qui fait que vous vous laissez prendre par la main par l'autrice et vous lirez , peut-être, le roman d'une traite!
Le nouveau roman de Michel Jean est une immersion dans la vie des sans-abri autochtones à Montréal, de nos jours, à travers l'histoire d'Elie et ses copains d'infortune. Nous y découvrons la difficile, voire tragique, cohabitation entre eux et les Montréalais.
Comme toujours, nous ressortons chamboulés mais heureux, de la lecture d'un roman de Michel Jean
De sa belle plume, Dimitri Kantcheloff nous raconte comment et surtout pour quelles raisons Boris Vian créa Vernon Sullivan tout en nous faisant vivre le pétillant et swinguant Saint Germain des Prés de l'après-guerre.
C'est très émouvant de suivre les dernières années du musicienn-écrivain Boris Vian!
En évoquant son enfance dans l'ouest parisien, Dominique Fabre nous offre une description historique et assez nostalgique de la gare Saint Lazare et de ses alentours. Il évoque bien évidemment ce que ce fourmillant quartier est devenu.
La réhabilitation est-elle réussie?
Deux femmes , deux hommes se retouvent pour un dîner, sans en avoir vraiment envie et sans se douter que leur vie va basculer à l'issue de la soirée.
Qui des quatre va prendre son destin en main, une bonne fois pour toutes?
Lecture sous légère tension et surtout de nombreux dialogues qui devraient vous faire réagir.
L'écriture poétique au ton juste de Max Porter rend l’histoire de Shy et de son mal-être dans ce centre pour adolescents difficiles, encore plus poignante et émouvante.
Laissez-vous porter par ce récit d’une nuit où tout peut basculer pour Shy.
Entrer dans le "café sans nom", c'est pénétrer dans l'atmosphère chaude et ronronnante du café de Simon, homme discret et silencieux. C'est également se retrouver dans Vienne, après guerre, en pleine mutation, et boire des cafés accompagné d'une troupe de personnages, devenant familiers à mesure que les années passent, à mesure que les pages se tournent : deux petites dames assises en vitrine, le boxeur amoureux, le voisin boucher, des âmes perdues et mélancoliques...
Une douce lecture, à savourer pour un moment suspendu !
Quelle joie de retrouver les couleurs et le dessin de Fabrizio Dori dans cette nouvelle aventure d'Eustis ! Cette fois-ci, en compagnie du mystérieux fils de Pan, laissez-vous guider à travers le monde réel, celui des songes et celui des mythes, si cher à l'auteur.
Après Le Dieu vagabond (que je vous recommande de lire avant d'entamer celui-ci !), Fabrizio Dori signe une nouvelle fois un très bel album, référencé tout azimut, poétique, tendre et drôle !
L'enterrement du grand-père du narrateur est l'occasion pour lui de découvrir un membre caché pendant des années de cette grande famille. D'une écriture élégante, ce roman va nous faire suivre la quête de Simon sur cet enfant oublié, alors qu'il est lui-même empêtré dans ses histoires de couple.
Comme dans ses précédents livres, Sylvain Prudhomme ne nous lache pas d'une semelle dans ce drame familial qui explore la puissance des liens familiaux.
Lire ce roman c'est accepter une expérience littéraire déroutante à l'ambiance particulière où se mêlent la mélancolie, la solitude, la douleur et une incroyable douceur. On y retrouve ce qui fait le charme et la singularité de la littérature asiatique : la contemplation , la poésie et l'onirisme mais aussi la puissance des images poétiques. La délicatesse avec laquelle Han Kang nous fait ressentir les sensations de froid, de neige, de silhouettes d’arbres morts est manifeste ; on sent ses flocons de neige, cristallins qui viennent raviver la mémoire tout en enfouissant un passé dans les limbes de la mémoire.
Sans jamais nommer les thèmes au coeur de l’actualité, l’écrivaine signe un texte dans lequel elle ausculte au scalpel les relations (toxiques) entre les hommes et les femmes d’une lucidité redoutable à travers le prisme du western (quelque peu artificiel) et se livre surtout à une féroce entreprise de déconstruction du discours amoureux contemporain.
En échappant à toute interprétation idéologique, Western cherche à révéler la complexité d’une situation singulière dont on retrouve les mécanismes d’emprise et de soumission, à l’examiner sous tous les angles pour l’envisager dans sa globalité. Émaillé de réflexions fulgurantes, le roman déconcerte et stimule grâce à des passages d’une puissante sagacité.
Un bémol quant à la succession de figures de style et de mises à distance surjouées qui ne gâche toutefois pas le plaisir de lire ce roman galopant dont le sens de l’humour est à la mesure du sens du tragique.
L'Échiquier est un livre à couches multiples, construit comme un jeu d'échecs avec 64 courts chapitres, dans lequel on navigue sans suivre une ligne droite.
Ce livre est une subtile et vivifiante réflexion sur l'écriture où la littérature est considérée comme «un échange d'intelligence et de sensibilité entre l'auteur et le lecteur»
Salama, à 18 ans, soigne les blessés et ferment les yeux des civils tombés en Syrie. Elle, qui rêvait d'une vie tranquille, ne prie plus que pour s'en sortir avec Layla, sa belle-soeur, qui porte sa nièce à naître.
Partir, vraiment ? Ou rester, et mourir ?
Tant que fleuriront les citronniers, il y aura de l'espoir.
BEAU, FORT, SAISISSANT. Un énorme coup de coeur !
"L’hôtel des oiseaux " c’est la Llorana où Joyce Maynard nous emmène. Nous ne souhaiterons jamais quitter ce lieu grâce à ses descriptions de la nature, des paysages.
Dans ce roman, nous retrouvons les thèmes de prédilection de Joyce Maynard : l’amour, l’amitié, le deuil, la vie !
L’ambiguïté du personnage d’Eve est très bien rendue et donne ainsi de la force et de l’intelligence à ce premier roman d’une critique d’art Londonienne. Le poids du sentiment de culpabilité d’Eve est également bien décrit
Très agréable moment de lecture garanti
D'une plume toujours aussi délicate et savoureuse, Martin de la Soudière nous entraine par monts et pas vaux et nous invite à la découverte des motifs paysagers qui l'émerveillent.
Dans ce roman rondement mené, Thomas Reverdy nous décrit le moment où un établissement s'enflamme, mettant à nu toutes les difficultés auxquelles sont confrontés élèves et professeurs. L'auteur connait bien le sujet , étant lui-même professeur dans un lycée de banlieue.
Quelques semaines après l'embrasement des banlieues, saluons ce livre prophétique qui nous montre aussi l'énergie déployée par tous pour sauver le système éducatif.
La jalousie qui pousse à la folie, un acte irrémédiable, les conséquences et les traumatismes, la difficulté à retrouver la voie et la voix, Santiago Amigorena explore les mécanismes qui mènent à commettre des actes extraordinaires, à parvenir à s’accepter après, à sortir d’un mutisme impitoyable entravant toute parole pour renouer avec les êtres aimés.
La Justice des hommes est un magnifique roman sur l’amour d’un couple en décomposition pour préserver leurs enfants. Roman sur la complexité des rapports humains, l’écrivain va au plus près de la psyché de ses personnages, sur le silence intérieur de chacun, sans jamais les juger, et les accompagne dans leur cheminement jusqu’à ce moment où tout redevient clair, simple, évident.
Il émane de ce roman une bonté humaine, une délicatesse et une justesse, la marque de cet écrivain, qui bouleverse, l’émotion affleurant à chaque page.
Triste Tigre est un texte inouï, courageux et indispensable qui inscrit Neige Sinno parmi les grandes voix de la littérature. Entre autobiographie et essai, l’autrice démonte, analyse et ausculte toutes les facettes du mal. Si elle s’intéresse à la psyché des bourreaux, elle exprime le mal inscrit dans l’esprit des victimes. Vertigineux d’intelligence et d’une rare acuité, Neige Sinno émaille son récit d’analyses littéraires lumineuses pour multiplier les points de vue. L’écrivaine n’hésite pas à s’interroger, et nous interpeller, sur les raisons de sa démarche à se dévoiler avec une pudeur et une délicatesse admirables, nous ne pouvons que la remercier de nous donner à lire un texte sans fioritures ni effets de style, sans complaisance ni pathos,qui ose regarder frontalement le mal, augmente par là notre réflexion sur la question fondamentale du bien et du mal et ouvre la voie à nos impensés.
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Avec une grande maîtrise, Zeruya Shalev tisse une histoire à la fois profondément intime et collective où le destin des personnages ne fait qu'un avec celui de cette Nation fracturée dont l'autrice saisit formidablement bien les enjeux existentiels.
Le roman est bâti sur l'alternance des voix de Rachel et d'Atara, deux femmes qui partagent une même sensation de stupeur, le même choc émotionnel devant l'insensibilité profonde d'un homme qui fut le premier amour de Rachel et le père d'Atara. Le titre de ce roman Stupeur reflète parfaitement la vie de ces femmes qui vont devoir chacune creuser dans leur passé pour se rencontrer. «La vie va de l'avant et ce n'est qu'à postériori qu'on peut la comprendre.»
Plongez dans le New-York pétillant des années 50, aux côtés de Jocelyn et toutes les pensionnaires de la pension Giboulées. Porté par la plume virevoltante, bondissante, joyeuse et pleine d'esprit de la brillante Malika Ferdjoukh, c'est un gros coup de coeur.
Dès 13 ans.
C'est le coeur en miettes qu'Alex débarque à paris. A ses côtés, on traverse la capitale, on (re)découvre le mode de vie des Parisiens, et toute la culture propre aux Français. Ainsi qu'une famille où, malgré un non-dit qui prend de la place, l'amour règne.
C'est un très beau roman sur l'adolescence et les liens familiaux, plein d'humour et d'amour.
Dès 14 ans.
Une chouette peut-elle VRAIMENT devenir chevalier ? Ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on ne peut pas faire de grandes choses !
Un album qui réchauffe le coeur. Dès 4 ans.