Meilleures Ventes
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« Aujourd'hui, l'heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d'une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et par l'épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d'un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d'un monde, au moment où il sombre dans l'abîme, et l'emprise glacée d'un autre, qui prend sa place. »
Giuliano da Empoli nous livre le compte-rendu aussi haletant que glaçant de ses pérégrinations au pays de la puissance, de New York à Riyad, de l'ONU au Ritz-Carlton de MBS. Il nous guide de l'autre côté du miroir, là où le pouvoir s'acquiert par des actions irréfléchies et tapageuses, où des autocrates décomplexés sont à l'affût du maximum de chaos, où les seigneurs de la tech semblent déjà habiter un autre monde, où l'IA s'avère incontrôlable... Aucun doute, l'heure des prédateurs a sonné. L'auteur du Mage du Kremlin les regarde en face, avec la lucidité d'un Machiavel et la hauteur de vue du moraliste. -
La meute : Enquête sur La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon
Charlotte Belaïch, Olivier Pérou
- Flammarion
- Documents
- 7 Mai 2025
- 9782080428714
Ils attaquent en meute. Soudés, du moins en apparence. Les insoumis ont conquis des sièges de députés, dans le bruit et la fureur, saturant l'espace médiatique. Deux ans d'enquête au coeur du système Mélenchon, des centaines de témoignages de militants ou d'anciens cadres, de nombreux documents exclusifs... Ce livre révèle des pratiques sidérantes : menaces, harcèlement, purges, dérive idéologique, propos antisémites, violences sexistes et sexuelles, financement nébuleux... Pour Jean-Luc Mélenchon, tous les moyens semblent bons pour conquérir le pouvoir.
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Mon vrai nom est Elisabeth
Adèle Yon
Coup de coeur- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Fiction
- 6 Février 2025
- 9782364689572
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances. Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C'est à peu près tout. Les enfants d'Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n'en parlent pas à leurs enfants qui n'en parlent pas à leurs petits-enfants. "C'était un nom qu'on ne prononçait pas. Maman, c'était un non-sujet. Tu peux enregistrer ça. Maman, c'était un non-sujet.'
Mon vrai nom est Elisabeth est un premier livre poignant à la lisière de différents genres : l'enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l'essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l'hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d'une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets. -
Depuis quelques années, un malaise s'est installé dans la culture contemporaine. Ici on récrit des textes classiques ou certains best-sellers pour les purger du racisme et du sexisme, ailleurs on en appelle à une surenchère de contextualisations.
Et si la question qui sous-tend ce vaste débat était mal posée ? S'il s'agissait, dans bien des cas, d'argent et non d'éthique ? Et si la censure n'était pas du côté qu'on croit ? Et si les précautions prises à tout contextualiser produisaient à terme un effet pervers ?
À l'aide de quelques exemples, Laure Murat tente de rebattre les cartes d'une polémique qui, à force d'amplifier, brouille les vrais enjeux de la création et de sa dimension politique. -
" Vous avez voulu l'enfer, vous aurez l'enfer. "
C'est en ces termes que l'armée israélienne a déclenché sa guerre contre la bande de Gaza après les attentats du 7 octobre 2023. Une guerre qui, malgré sa violence, sa durée et ses répercussions planétaires, se déroule à huis clos. Aucun journaliste ou reporter étranger n'a accès à l'enclave palestinienne. Tout ce que nous savons de Gaza est raconté de l'extérieur.
Pourtant, en décembre 2024, Jean-Pierre Filiu a réussi à se rendre dans la bande de Gaza pour y vivre pendant un peu plus d'un mois. Il connaît intimement ce territoire, sa géographie et son peuple, dont il parle la langue. Sur place, l'historien s'est fait enquêteur. Il nous permet de renouer avec les humbles et les sans-grade de ce territoire abandonné du monde. Leur combat quotidien pour la survie et pour la dignité nous offre une formidable leçon d'humanité, car ce qui se déroule dans cette prison à ciel ouvert a et aura une valeur universelle. -
Dans le monde de Donald Trump, Jair Bolsonaro et Matteo Salvini, chaque jour porte sa maladresse, sa polémique, son coup d'éclat. Aux yeux de leurs électeurs, les défauts des leaders populistes se muent en qualités. Leur inexpérience est la preuve qu'ils n'appartiennent pas au cercle corrompu des élites et leur incompétence, le gage de leur authenticité. Les tensions qu'ils produisent au niveau international sont l'illustration de leur indépendance et les théories du complot qui jalonnent leur propagande, la marque de leur liberté de penser. Pourtant, derrière les apparences débridées du carnaval populiste, se cache le travail acharné de spin-doctors, d'idéologues et d'experts du Big Data, sans lesquels ces leaders populistes ne seraient jamais parvenus au pouvoir. Dans ce livre, Giuliano da Empoli brosse le portrait de personnages presque tous inconnus du grand public, et qui sont pourtant en train de changer les règles du jeu politique et le visage de nos sociétés.
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Clamser à Tataouine
Raphaël Quenard
- Flammarion
- Littérature Française Flammarion
- 14 Mai 2025
- 9782080471024
«La discutable dextérité dont j'ai fait montre pour me dépatouiller de mon existence laisse à penser que je suis tout sauf un exemple à suivre.» C'est le moins qu'on puisse dire. Le narrateur est un jeune marginal qui n'a jamais cherché à s'intégrer. Ce qui ne l'empêche pas de trouver plus commode de rejeter l'entière responsabilité de son ratage sur la société. Et il compte bien, «en joyeux sociopathe», lui faire salement payer l'addition de sa défaite. Son plan ? S'immiscer dans toutes les classes sociales pour dénicher chaque fois une figure représentative de cette société détestée. Et la tuer. En écrivant le roman de ce psychopathe diaboliquement pervers, provocateur et gouailleur, l'auteur entraîne le lecteur dans une épopée macabre mâtinée d'un humour noir très grinçant. Avec un style aussi électrique qu'inventif, Raphaël Quenard dissèque le cerveau malade d'un monstre moderne et met en scène toute la galerie de personnages qui l'entourent.
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Carte papier dépliable recto verso pour voyager en train en Europe. Recense tous les services de transport ferrés de voyageurs en Europe continentale (dont Turquie, Bélarus et ouest de l'Ukraine). Plus de 10 000 gares référencées, carte exhaustive des services des trains de nuit en Europe, trains touristiques et patrimoniaux, patrimoine naturel (parcs naturels, réserves de ciel étoilé, forêts et lacs), services d'autocars et ferries complémentaires. Carte réalisée de manière entièrement indépendante, sur logiciels libres, à partir de données ouvertes.
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Salomé Saqué ne s'est jamais vécue comme une résistante ou une militante. Au moment où la France, pour la première fois de son histoire, a failli donner les rênes du pays à l'extrême droite par la voix des urnes, la journaliste se résout à l'évidence : qu'elle le veuille ou non, elle est devenue une résistante, et tout le monde doit prendre conscience du rôle urgent que chacun a à jouer aujourd'hui.
Le constat est sans appel : notre modèle social humaniste sans équivalent de par le monde est en péril, et aucun Français n'a intérêt à ce qu'il périclite. Au nom du bien commun, des libertés et de la solidarité, au nom des défis climatiques à relever, il est plus qu'urgent de reprendre conscience de ce qui nous rassemble en tant que peuple, de redresser la tête ensemble.
Loin de toute violence, il s'agit de réinvestir le débat public, de s'engager dans la société civile, de soutenir la presse indépendante, de redonner corps à la démocratie, de retrouver la noblesse des valeurs d'entraide, de respect et d'amour qui sont le socle du vivre ensemble démocratique.
Ce texte est un appel à l'indignation et à la résistance doublé d'un mode d'emploi pour garder espoir. -
Cinquante-deux semaines : c'est le temps qu'il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde. C'est le temps que s'est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l'initier, chaque mercredi après l'école, à une oeuvre d'art, avant qu'elle ne perde, peut-être pour toujours, l'usage de ses yeux. Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s'émerveiller, s'émouvoir, s'interroger, happés par le spectacle d'un tableau ou d'une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l'art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.
Une ode à la beauté et une magnifique leçon d'humanité. Gwénaëlle Loaëc, Le Parisien.
Un conte universel. Christophe Henning, La Croix.
Un roman virtuose. Michel Guerrin, Le Monde.