« Une grande astronaute » : c´est dans ces termes que Mylène Farmer aimerait que l´on se souvienne d´elle. Une grande conquérante de l´imaginaire. La seule artiste féminine française à avoir marqué son empreinte sur quatre décennies, passant du métier de mannequin pour publicités à la scène du stade de France vingt-cinq ans plus tard. De nombreux ouvrages lui ont été consacrés, tentant en vain de percer le secret de sa réussite. « On invente ma vie, mes émotions » disait-elle en 2006. Alors pour raconter la carrière de Mylène Farmer, qui de mieux que Mylène Farmer elle-même ?
Trente ans de carrière sont retracés dans cet ouvrage, uniquement réalisé à partir de propos de l´artiste puisés dans plus de trois cent cinquante interviews de presse, à la radio ou télévisées, de 1984 à fin 2013.
J'ai souhaité, pour commencer, faire un retracé de notre charmante Normandie, qui bien sûr a marqué l'histoire de France.
Dans un second temps, un rêve pas forcément imaginaire, suite d'anecdotes passées dans notre charmante Région.
Dans une troisième partie, quelques écrits de vies, passées ou présentes, de notre pays.
Voici l'autobiographie d'une petite fille créole dans les années 1950 (de sa naissance dans une famille blanche de la Guadeloupe jusqu'à ses 10 ans). À travers les yeux de cette enfant, la société multiraciale, souvent raciste, sexiste, paternaliste et figée dans ses traditions colonialistes, va évoluer au cours des quatre volumes de Mémoires d'outre-mer. Cet ouvrage, sous-titré Une enfance créole est le premier tome de la série.
"C'est au cours de l'année 2013 qu'un imprévu allait bousculer mes habitudes, le train-train de tous les jours. J'avais eu une illumination, une révélation, l'envie, le besoin grandissait au fil des semaines, des mois. Tout devenait clair et précis dans ma caboche. Je devais écrire, être un auteur, écrire un bouquin, le récit de ces cinquante dernières années mais vous auriez sans doute refermé le livre aux premières pages à moins d'être persuadé de mon style parfois déconcertant.
On nous a fait croire trop longtemps que les filles naissaient dans des roses et les garçons dans des choux. J'ai constaté bien plus tard que c'était une aberration. Et l'on vous dit "Bienvenue parmi vous"!
Une cigogne m'avait-elle déposée par cette belle journée d'été 1958 ?"
Un ancien et très provincial « patron » des Renseignements Généraux raconte à travers une profusion d'anecdotes, souvent cocasses toujours instructives, ce qu'était la vie au jour le jour dans les services des RG, grande direction du renseignement policier, récemment réformée. Trente-cinq ans de carrière dans le renseignement lui ont permis de se confectionner une idée de notre société à partir de son observation en profondeur « des performances » des hommes politiques, hauts fonctionnaires et autres « décideurs » plus ou moins officiels comme de leurs contre-pouvoirs. Si « le Roi Midas a bien des oreilles d'âne » et « qu'il nous faut bien faire avec... », y a-t-il une place pour « un développement durable de la démocratie »? Mais si, mais si !
Vivant aujourd'hui selon l'enseignement du Dharma, souffle de sagesse et de liberté dans sa vie, ce livre retrace le passé complexe d'une jeune femme perdue par les mots d'hommes. Si de nombreuses blessures sont ineffaçables, il reste à l'auteur son avenir. L'avenir de ses enfants, malgré les violentes circonstances de leur conception.
Mbemba Jonas Tostao est le joueur le plus populaire et le plus connu du Congo Brazzaville. Il évoluait dans l'équipe des Diables Noirs et portait le numéro 13. Classé parmi les meilleurs ailiers droit d'Afrique des années 1970-1980, il appartient à la race des joueurs d'exception qu'a connu le football de ce continent. Par ses dribbles déroutants, son enthousiasme et sa joie de se livrer, son pseudonyme est à inscrire au panthéon de l'histoire de football du Congo.
Un truc de malade, une histoire de dingue. C'est mon histoire que je vais vous raconter. Une histoire qui inspire juste un bleu gris à l'âme. Sortir des rangs, de la normalité, modifie à jamais le regard que les autres portent sur vous, c'est comme ça. Pourtant, ça avait plutôt bien commencé, en tous les cas sur le papier.
« Un témoignage sur une parenthèse de notre vie. Nous sommes un couple heureux jusqu'en 1999, date à laquelle le diagnostic tombe : « Votre mari doit subir un pontage artériel ». C'est le début de l'enfer : le coma, les séquelles importantes ; personne ne nous a préparés à subir ce traumatisme. Après cinq mois d'hôpital le verdict est là : il est hémiplégique, il n'acceptera jamais son fauteuil...
Se battre, le porter à bout de bras au sens propre comme au sens figuré, c'est la mission que je me fixe et ce ne sera pas facile....
Dix ans faits de larmes, d'émotions, de colères, d'espérances, de déceptions... dix ans d'amour. »
L'auteur nous livre le quotidien d'un enfant vivant pendant la guerre de 1939-1945. Admiratif d'un père conducteur de locomotives à vapeur blessé sur sa machine par l'aviation américaine, sa vie fut rythmée par les horaires des trains.
Adolescent confronté à une déception amoureuse douloureuse, il décide d'en faire le moteur de sa vie pour franchir, un à un, dans la solitude, les ponts de la vie sociale.
Parcours parsemé d'épreuves à affronter, au bout duquel il se retrouve à l'âge d'homme, le fusil à la main, à Pont-du-Caïd en Algérie, son dernier pont...
Sergil a traversé 15 années d'enfance et d'adolescence volées par deux guerres. Voilà de quoi forger un caractère, une volonté et une combativité dans la conduite de sa vie !
En 1986, j'annonçais vouloir battre les records de vitesse dans l'ascension des sept sommets de sept continents du globe terrestre. Six d'entre eux étaient faciles à identifier. En ce qui concerne l'Océanie la réponse est un mystère.
Lors de mon enquête, je rencontrais Haroun Tazieff, à qui je présentais mon projet. Il y consacra un article dans le magazine Ça m'intéresse, sous le titre Ces imbéciles qui courent en montagne. Le défi était lancé.
Le temps prenait enfin toute sa dimension. Le monde des contemplatifs affirma que la montagne était réservée à tous ceux qui désiraient prendre leur temps. Le monde des sportifs s'investit, corps et âme, afin d'avoir la maîtrise du temps. Prendre ou perdre du temps tel était la question.
Le Club Alpin Français titra dans la rubrique des chiens écrasés Record en montagne. Lors de mon record au mont Blanc, Roger Frizon Roche écrivit que l'on ne pouvait transformer la montagne en stade. Le temps fit son oeuvre. La vitesse n'a pas découragé les adeptes de la lenteur et la montagne est toujours aussi belle. La liberté sous toutes ses formes, c'était aussi participer aux premiers marathons, promouvoir l'esprit Spiridon né à la fin des années 60, créer le premier triathlon en France, organiser les premiers trails et partir simplement à la découverte de notre Terre, en courant. À travers ces quelques pages, revivez l'histoire passionnante des coureurs d'hier à aujourd'hui.
« Lorsque j'ai soumis l'idée à Souad, elle me répondit : « fais-le ». Relater notre histoire sur du papier, pour que cela ressemble à un livre, le pari paraissait séduisant et même audacieux. Toutefois, cette soubrette audace donnait à réfléchir, car pour parler de notre aventure, la structure réclamait un minimum de pudeur, et beaucoup d'habileté. Il fallait tenir compte du contexte si singulier, qui n'a pas cessé de nous entourer, et surtout de nous envahir. Je me suggérais à l'époque, une dose de sagesse dans les sujets que je comptais côtoyer. Vous l'avez compris, j'avais peur de connaître l'inexpérience de l'écriture, je possédais beaucoup d'incertitudes, à commencer par moi-même. » Extrait de l'avant-propos
Chaque étape de notre existence est un palier à franchir. L'enfance passée à la campagne provençale est une offrande à la vie et participe à forger le caractère de chacun à sa juste valeur. La valeur « travail » y trouve ses racines, tout en préservant la vie de famille, capitale pour chaque couple tendant à l'épanouissement du corps et de l'esprit. La solitude de l'adolescence peut avoir aussi des retombées dramatiques sur le cours de notre vie et de notre développement. Pour la combattre, rien de tel que le modèle familial et son influence. Mais malgré toutes ses vertus, la vigilance devra être immense pour évoluer dans le monde actuel du travail, si inhumain socialement. Afin de s'en sortir, rien de tel que d'aimer, car l'amour mène au bonheur... au moins une fois dans sa vie pour la vie.
L'autobiographie amoureuse d'une autiste Asperger. La vie dans tout ce qu'elle a de tumultueux, de drôle et d'incompréhensible aux yeux d'une femme qui ne saisit que la logique et ne comprend ni les codes sociaux ni les sentiments humains.
Un parcours dramatiquement hilarant !"
Ce livre est un roman autobiographique qui passe en revue les différentes étapes qui ont marqué une partie de la vie de souffrance endurée par l'auteur, à la recherche du bonheur consolateur de sa peine.
C'est également un ouvrage philosophique qui embrasse, survole, aborde, traite et analyse des réalités, faits ou problèmes familiaux et sociaux pour éduquer, instruire, conscientiser, vulgariser et responsabiliser tant soit peu, à un certain niveau, l'être humain.
Jean Sarrat a vécu jusqu'à vingt-deux ans en Algérie et il nous raconte dans son livre tous les souvenirs qu'il garde de cette période contrastée de sa vie. Son enfance d'abord, passée avec ses huit frères et soeurs dans le petit village de Pointe Pescade, entre jeux, natation et éveil amoureux. Une époque merveilleuse qui est brusquement balayée par l'émergence de la Guerre d'Algérie, à laquelle l'auteur, poussé par un destin capricieux, a pris part de multiples façons. Il nous raconte alors les tragédies d'un peuple déraciné, abandonné ainsi que son propre exil en France Métropolitaine. Jean Sarrat nous livre un double récit, qui est à la fois un cri d'amour et de désespoir.
Notre avis :
Jean Sarrat nous raconte dans ce livre les vingt-deux premières années de sa vie passée en Algérie. Dans un récit qui va de l'enfance, contée avec émotion et tendresse, à son engagement dans le terrible conflit post Seconde Guerre mondiale, L'Algérie nous est dépeinte avec ses paysages, toutes ses couleurs et ses senteurs, mais aussi ses meurtrissures et ses douleurs. Il était, il était une fois mon Algérie à moi offre à ses lecteurs une histoire riche et touchante, émaillée d'une multitude de références cinématographiques et musicales, et nous fait partager l'amour d'un Pied-noir pour l'Algérie qu'il a vécue, après, nous dit-il, « vingt-deux années passées dans un pays imaginaire ».
Ce que j'aurais dû, ce que je n'ai pu faire est une interrogation sur le parcours atypique de l'auteur et plus précisément sur les facteurs qui l'ont marqué et fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. La phrase « Connais-toi toi-même » de Socrate reflète l'esprit de ce récit.
Par rapport à ce qu'il considère comme un précepte, l'auteur a toujours, naturellement, cherché à donner un sens particulier à sa personnalité, pour qu'elle soit le pivot de ses actions dans tous les domaines. Cela se retrouve dans ses aspirations profondes, notamment le souci de faire les choses le mieux possible et attacher de l'importance à certaines valeurs primordiales : la liberté, la morale, le respect, l'honnêteté, la fraternité, l'amour.
Jean-Marie Bassangui espère, en tant qu'être humain, avoir accompli une mission, quelle qu'en soit la grandeur.
On pourrait tourner en rond après plusieurs tomes d'un journal. Au contraire, ce qu'il y a de magique, d'entraînant, de captivant c'est que chaque jour bouscule le précédent. L'actualité de manière générale comme personnelle aide souvent à faire évoluer, à apprendre à changer de certitudes. L'esprit critique s'affine au sens grec « ???t???? » (qui discerne). Juger avec autant de mordant parfois que d'indulgence souvent. L'auteur continue d'explorer les jardins de l'intime jusqu'à l'universel, jonglant avec le grave comme le dérisoire et les balles font mouche. Dans ce tome VIII, il apprend que tous les bonheurs sont provisoires. Il s'indigne, se fâche, se passionne, se désole, s'émerveille, s'éprend, s'enrichit... il philosophe peu à peu. Sage ? Jamais ! Indigne jusqu'au bout de la plume avec panache.
Né en 1923 dans un village des Cévennes, l'auteur raconte ici sa vie comme un simple témoignage d'une époque révolue : la guerre, la prison politique, l'engagement militant, le travail au fond de la mine puis les trente glorieuses qui ont permis à l'ouvrier qu'il était au départ de changer de condition sociale, en se lançant dans le commerce.