Depuis les monnayages celtiques ou du duché d'Aquitaine jusqu'à l'ouverture de l'atelier monétaire de Pessac au début des années 1970, l'histoire monétaire de l'Aquitaine a très largement participé à celle de la numismatique française, y compris au travers des très importantes influences britanniques ou espagnoles. Elle a, d'ailleurs, abrité, jusqu'à la fin du XIXe siècle, plusieurs ateliers monétaires ainsi qu'une très grande diversité d'émissions. Celles-ci n'ont d'ailleurs jamais cessé puisque ces émissions locales ont refleuri avec la vogue des monnaies locales. Historiens, collectionneurs et amateurs seront également intéressés par les nombreuses médailles et jetons qui émaillent et illustrent son histoire.
Sans compter les très nombreux trésors monétaires, de toutes périodes, qui y ont été découverts et qui révèlent l'intensité des échanges commerciaux, y compris internationaux. La riche iconographie de cet ouvrage est la preuve de ce foisonnement et l'illustration de cette histoire métallique de la région. Aujourd'hui, l'Aquitaine abrite également des collections de monnaies et médailles dans trente-deux de ses nombreux musées, même si elles ne sont pas toutes exposées. Ils y sont ici présentés en détail pour la première fois.
Depuis l'âge du bronze et l'apparition des premières paléo-monnaies, en passant par les monnayages celtiques ou du duché de Normandie jusqu'à la fermeture de l'atelier monétaire de Beaumont-le-Roger au début des années soixante-dix, la Normandie a très largement participé à l'histoire numismatique française. Elle a même connu de nombreuses spécificités régionales et a abrité plusieurs ateliers monétaires ainsi qu'une très grande diversité d'émissions qui passionnent autant les historiens que les collectionneurs. Sans compter les très nombreux trésors monétaires, de toutes périodes qui y ont été découverts et qui révèlent l'intensité des échanges commerciaux, y compris internationaux. La riche iconographie de cet ouvrage en est la preuve.
Aujourd'hui, elle bénéficie d'une activité de recherche universitaire très riche et active dans le domaine de son histoire monétaire qui justifie une importante bibliographie. Et 45 de ses nombreux musées, présentés ici en détail, possèdent de solides collections de monnaies, de médailles ou de billets, même si elles ne sont pas toutes exposées.
Le présent volume qui présente six trésors est entièrement consacré aux trésors médiévaux du Xe au tout début du XIIesiècle : le trésor dit « du Loiret », le trésor du Xe siècle de Maffliers, le trésor de Cuts, le trésor monétaire double de Vignacourt, le trésor de Bordeaux-en-Gâtinais, un petit dépôt de monnaies royales du début du XIIe siècle à l'église de Marly-la-Ville.
- Toutes les monnaies reproduites en couleurs et cotées pour 3 états de conservation, avec indice de rareté.
- Présentation par règne et par valeur croissante du bronze à l'or.
- Nombreuses nouvelles monnaies et près de 300 nouvelles photos.
- Cotations entièrement revues.
- Mise en page actualisée pour un format plus compact.
376 pages 15 x 21 cm.
Edition du 40ème Anniversaire
Ce nouveau volume de Trésors monétaires rassemble plusieurs trésors de monnaies d'or espagnoles perdus au xviie siècle : l'un découvert sur la plage de Donville-les-Bains, dans la Manche (24 monnaies, vers 1623-1629), un autre dans une maison de Castillonnès, dans le Lot-et-Garonne (45 monnaies, vers 1630-1635) ou bien encore d'Aurillac, dans le Cantal (24 monnaies et deux bijoux, vers 1665).
S'y ajoute le spectaculaire trésor de monnaies d'argent espagnoles de l'épave de la Jeanne-Élisabeth, vaisseau suédois ayant sombré en 1755 au large de Maguelonne, sur la côte méditerranéenne. Ce trésor de quelque 4 000 pièces d'argent est remarquable par les péripéties qui accompagnent sa perte - course anglaise, naufrage, pillage - mais aussi par la richesse des informations qu'il nous livre. L'archéologie et l'examen des archives permettent de comprendre où et comment les lots ont été constitués, quelle a été la vitesse de circulation de cet argent depuis les ateliers américains jusqu'aux cales de la Jeanne-Élisabeth, etc.
Il met aussi en lumière le rôle des marchands français dans la circulation des métaux américains, les zones privilégiées de circulation de l'argent dans une économie mondialisée qui va des Amériques à l'Inde et à la Chine en passant par l'Europe et le Proche-Orient.
Ce volume s'accompagne également d'un article de synthèse sur la circulation de l'or espagnol en France au xviie siècle qui permet de situer ces ensembles monétaires dans leur contexte historique, politique, économique et financier.
Ce qui lie les dépôts publiés dans le volume XXIV des Trésors monétaires n'est ni leur lieu de découverte, ni l'époque à laquelle ils ont été enfouis, mais le métal. Ces quatre dépôts sont en effet uniquement constitués d'espèces en or (et d'argent dans le cas de Martigné).
Le dépôt monétaire des Sablons, commune du Mans, inventé en 1997 se compose de 152 statères en or allié appartenant à trois séries monétaires : une série à l'hippocampe en cimier dont l'attribution traditionnelle aux Vénètes est remise en cause et deux séries à la boucle sur la joue attribuées aux Aulerques cénomans.
Le dépôt de Lava, dont les premiers éléments ont été tirés de la mer en 1957, a fait l'objet d'un catalogue en 1958 et en 1980. L'inventaire actuel porte désormais sur 450 exemplaires. Cet ensemble regroupe aurei laurés, radiés, multiples d'or et objets d'orfèvrerie, immobilisé par un naufrage (?) en 272-273 ap. J.-C. Vraisemblablement découvert au large des côtes de la Sicile à la fin des années 1950, le dépôt dit « de Partinico » constitue l'une des plus extraordinaires trouvailles de monnaies d'or du Bas-Empire. Cette nouvelle tentative de reconstitution rassemble 174 exemplaires, dont 35 multiples d'or et 139 aurei, s'échelonnant de 276-277 à 308 ap. J.-C. Enfin le trésor de Martigné-sur-Mayenne, inventé en 1967, se compose de deux lots distincts : 275 monnaies d'or et 86 monnaies d'argent du XVe siècle. À coté des florins d'Utrecht, émis pendant la seconde moitié du XVe siècle, les monnaies les plus récentes sont les trois écus de Charles VIII et l'écu de Louis XII.
Ce qui lie les dépôts publiés dans le volume XXII des Trésors monétaires est leur lieu de découverte, l'Ouest de la France, la Normandie pour l'essentiel. Si l'Antiquité est, comme souvent, à l'honneur, les époques médiévale et moderne n'ont pas été oubliées, puisqu'elles sont représentées par dix dépôts, contre sept pour l'Antiquité. Mais les quantités ne sont pas les mêmes : près de 18 000 monnaies antiques d'un côté, moins d'un millier de l'autre.
Parmi les inventaires que comporte cet ouvrage, signalons en particulier les trésors de Guéhenno et de Pédernec qui permettent d'apporter un nouvel éclairage sur les ateliers armoricains du dernier quart du IIIe siècle. Le trésor de Neulliac, qui consiste en 117 monnaies d'or de Charles IV à Charles V, constitue également un ensemble très remarquable.
Ce volume 26 de la série Trésors monétaires (programme de recherche BnF) fait connaître 10 trésors de la moitié nord de la France enfouis sous le Haut Empire romain (Ier - IIIe siècle après J.-C.). Ces ensembles témoignent de l'évolution de la circulation monétaire essentiellement en Gaule Belgique et dans l'ouest de la Germanie, de la pax romana jusqu'aux troubles du IIIe siècle.
Ouvrage publié avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d'Ile-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication.
Le dix-huitième volume de la série Trésors monétaires est consacré pour la première fois à la publication d'un seul ensemble, celui de La Chapelle-lès-Luxeuil (Haute-Saône). Inventé en 1972, ce dépôt constantinien a subi quelques vicissitudes qui ont trait aux circonstances de sa découverte et, ultérieurement, de son étude. Il est rare en effet qu'un trésor soit découvert sur une base aérienne, à l'occasion de travaux d'aménagement effectués dans une zone interdite. Malgré l'importance de l'ensemble publié ici (15 518 nummi), il semble bien qu'initialement le dépôt était constitué de plusieurs dizaines de milliers de monnaies, une grande partie en ayant été détournée par les militaires, qui ont pu réaliser, à l'abri des regards indiscrets, des fouilles privées avant l'intervention des autorités de la base et du directeur des Antiquités historiques de Franche-Comté. L'ensemble qui avait pu être sauvé fut déposé au Cabinet des médailles en 1973 pour être étudié. Avec plus de 66 % de monnaies frappées durant la période 330-335 et un terminus en 342, la structure du trésor de La Chapelle-lès-Luxeuil permet de donner une image extrêmement précise du numéraire circulant dans la Gaule de l'Est au cours de la seconde moitié de la décennie 330. Pourquoi enfouir un tel dépôt en 342 ? Daniel Gricourt s'efforce de répondre à cette question difficile, en privilégiant l'idée d'un raid alaman.
Quinze ensembles, enfouis (ou perdus) entre la fin de la République et le règne de Claude, forment la substance de ce volume. Ils sont parfois modestes en nombre, mais constitués de métal précieux (or et argent). Le trésor sévérien, découvert en Algérie, clôt cette publication.
Monnayage de Q. Cornuficius. Rue des Farges à Lyon, 1978. Trésor de deniers républicains d'Arbanats (Gironde). Trésor du mont Souvance (Doubs) : 104 deniers d'argent d'époques républicaine et augustéenne. Petit dépôt d'aurei découvert à Evreux (Eure), rue Saint-Louis. Trésor d'aurei augustéens de la Gaumont / Saint-Martin à Angers (Maine-et-Loire), 1991. Trois petits dépôts d'argent d'époque tibérienne provenant de la région Midi-Pyrénées. Trésor de Meussia (Jura) : 399 monnaies d'argent d'époques républicaine et julio-claudienne. Dépôt monétaire datable du règne de Claude (?) découvert sur le site de la cité judiciaire de Melun (Seine-et-Marne), 1996. Trésor d'aurei julio-claudiens découvert à Montans (Tarn). Trésor de deniers d'Ain Temouchent et ses satellites dans l'Afrique romaine. Indices des tomes I a XX.
Dans ce premier ouvrage d'une nouvelle collection qui sera dédiée à la présentation des collections du musée Dobrée, archéologues, numismates et conservateurs abordent son médaillier, l'un des plus prestigieux de France, sous l'angle de l'histoire et de la description du mobilier archéologique issu de très nombreux dépôts monétaires trouvés en Loire- Atlantique. Monnaies, vaisselle précieuse et parures, jadis enfouies en prévision d'un avenir incertain, signalent pour la postérité les grands événements de l'histoire du territoire départemental. Collecté par la passion de quelques personnalités locales dont le portrait nous est donné, une partie de ce patrimoine est aujourd'hui conservé au musée, où il nous révèle la prospérité ou la perturbation des époques successives, le savoir-faire des anciens artisans, ainsi qu'une part de l'univers des générations passées et de leurs us et coutumes. Des trésors à la portée de tous !
Deuxième tome d'une série consacrée aux sesterces des Antonins. Clé de conception inédite permettant une identification très rapide et sûre des sesterces émis sous le règne d'Hadrien.
La méthode proposée commence par l'étude précise de l'avers et aboutit à son codage auquel viendront se greffer les codes du revers.
Pour chaque type de sesterce, les ouvrages de références sont cités, suivis par l'inventaire de leur présence dans la plupart des ventes mondiales de ces 12 dernières années, permettant au lecteur de mieux apprécier leur degré de rareté.
François Joyaux. Professeur des Universités à l'Institut National des Langues et Civilisations orientales (e.r). Etudie et collectionne les monnaies d'Extrême-Orient depuis trente ans. Président de la Société de Numismatique Asiatique. A publié de très nombreuses. études dans les revues spécialisées françaises et étrangères. L'auteur propose une étude aussi complète que possible sur l'histoire des monnaies du Vietnam, ainsi que du Laos et du Cambodge.
Le sujet n'a été que peu traité, dans des ouvrages remontant au début du XXe siècle. Les colonisateurs français découvrent un (ou plutôt des) systèmes monétaires complexes, inspirés par la Chine, et fort différent de ce qui existe en Europe. Ils vont essayer de se servir de ces monnaies très diverses, souvent de très faible valeur (mais correspondant aux besoins de la vie économique des Vietnamiens), de les copier en faisant des frappes de sapèques en France.
Mais les intérêts économiques coloniaux demandant des valeurs supérieures vont peu à peu prévaloir, et des piastres, des dollars et autres " grosses " pièces vont faire leur apparition. L'auteur consacre une large part aux techniciens et aux méthodes de frappe de ces monnaies, ainsi qu'aux numismates qui, dès la fin du XIXe siècle ont étudié les pièces locales, ainsi qu'aux belles collections existant aujourd'hui dans différentes institutions françaises.
Ce qui lie les dépôts publiés dans le volume XXIII des Trésors monétaires n'est pas, pour une fois, leur lieu de découverte, mais l'époque à laquelle ils ont été enfouis, le IVe siècle de notre ère. Huit ensembles ont été découverts en Gaule, deux en Afrique du Nord. Ils ont pour la plupart été inventés récemment (Maule en 1966, Mantoche en 1993, Mont-Saint-Sulpice en 1995, Clerval en 1998, Larré en 2001, Chevroches en 2001-2002, Bordeaux enfin en 2003), à l'exception de celui de Seltz, en partie dispersé après sa découverte en 1930, et dont un nouveau lot, publié ici, a rejoint les collections du Cabinet des médailles, grâce à la générosité désintéressée de son propriétaire. Leur importance varie, d'une bourse de 11 nummi à Clairval aux dépôts plus importants de Larré (9 argentei et 918 nummi) et Mont-Saint-Sulpice (un demi-argenteus et 1086 nummi). Ces ensembles, enfouis ou perdus au cours du IVe siècle (Larré : 300 ; Mont-Saint-Sulpice : 310 ; Bordeaux : 312/3 ; Mantoche : 318 ainsi que Chevroches II ; Clairval : 330 ; Chevroches III : après 341; Maule : 353/4 ainsi que Constantine et Cherchel) donnent une idée assez exacte du numéraire en circulation en Gaule durant la première moitié du IVe siècle et apportent leur lot de types non répertoriés jusqu'alors. Les trésors de Constantine et Cherchel, trouvés en Afrique, témoignent pour leur part de circuits d'approvisionnement différents.
Décrit huit trésors monétaires gallo-romains enfouis sous Postumus et exhumés ces dernières années dans différentes régions de France : Trésor de bronzes romains de Landevennec (Finistère). Trésor de bronzes romains de Méricourt-l'Abbé. Recherches sur les monnayages d'imitation tardifs de Postume. Monnaies et dépôts monétaires de « la Pièce de la Carrière » à Luzarches (Val d'Oise). Dépôt monétaire du IIIe siècle au sanctuaire de sources de Chateaubleau (Seine-et-Marne) ; thésaurisation du monnayage de bronze de Postume : structure et chronologie des dépôts monétaires. Trésor de Montargis - Les Closiers (Loiret) : un trésor d'antoniniens à double terminus, Victorin et Aurelien.
Le trésor de Saint Vérand (Saône-et-Loire) : 1 094 antoniniens (et imitations) enfouis ca 275 ; Le trésor de Sainte Pallaye (Yonne) : 8 864 antoniniens de Valérien à Carin ; Le trésor du Moulin de Luzarches (Val-d-Oise) : 729 monnaies d'argent enfouies sous la Régence.
Rome, de l'Écosse à la Roumanie, de la Saxe à l'Andalousie, il y a deux mille ans.
Rome, ses empereurs, ses dieux, ses monuments, ses héros, sa culture, sa monnaie à l'échelle de l'Europe. Ce livre, construit autour de la vente d'une collection exceptionnelle et de nombreux articles, vous présente et vous explique, en huit siècles, des guerres Puniques aux grandes Invasions barbares, l'histoire d'une Ville, l'histoire d'un Empire, l'histoire de vos ancêtres. Largement méconnues et encore réservées à des cercles d'initiés, les monnaies romaines vous surprendront pour bien des raisons, dont leurs prix, abordables.
La Monnaie raconte votre histoire.
Le trésor d'antoniniens de Saint-Jeand'Ardières (Rhône) (terminus 252 après J.-C.), par Vincent Drost.
Le double trésor de Magny-Cours, Nièvre, par Sylviane Estiot, Vincent Drost et Rodolphe Nicot.
Le trésor constantinien de Chitry (Yonne) (terminus 323/324 après J.-C.), par Vincent Drost.
Un ensemble de nummi constantiniens découvert sur le site de La Ramière à Roquemaure (Gard) (terminus 325 après J.-C.), par Vincent Drost, Hervé Petitot et Hervé Pomarèdes.
Vingt ans après... Supplément à l'inventaire des trouvailles de monnaies d'or isolées faites en Gaule romaine (44 av. - 491 apr. J.-C.), par Xavier Loriot.
Un dépôt monétaire du milieu du XIIIe siècle à Gisors (Eure), par Françoise Dumas.
Le trésor d'Aizier (Eure) : étude archéonumismatique d'un dépôt monétaire du XVe siècle, par Thibault Cardon.
Le trésor de Tirepied (Manche) : écus de 6 livres et pièces de 5 francs des XVIIIe et XIXe siècles, par Jérôme Jambu.
Résumé bientôt disponible
Il comprend les tableaux complets des différents monétaires pour tous les ateliers de France Les monnaies sont cotées pour 6 états de conservation par millésimes et ateliers. Pour chaque type, les états de conservation sont clairement définis. Et pour les jeunes collectionneurs : Un dossier d'introduction à la découverte de la Numismatique, un historique et des conseils pour bien collectionner. Un glossaire et un lexique faciliteront la lecture des collectionneurs les moins avertis. Le Franc Poche réussit le pari de répondre aux attentes des numismates exigeants et de s'adresser de façon claire aux collectionneurs débutants.
Trouvaille de La Villeneuve-au-Châtelot (Aube). Dépôt d'imitations radiées de la fin du IIIe siècle découvert à Choisyau-Bac. Trésor d'époque théodosienne de Linas (Essonne). Site de Chênehutte-Les-Tuffeaux (Maine-et-Loire).