Obtenez votre master en féminisme.Après des mois de grisaille à se coltiner des «Ça va bien se passer, madame», l'été est le moment idéal pour démonter le sexisme tout en se marrant et en se cultivant à travers un parcours d'exercices cérébraux, de niveau débutant à expert, toutes disciplines confondues. Vous apprendrez à féminiser les insultes, à remettre à l'honneur les femmes oubliées de l'histoire, à définir la longueur d'une jupe républicaine, à organiser un voyage au Féministan, à dessiner un clito, ou à jouer à «Devine avec qui on n'ira pas dîner !».Lâchez votre jokari, saisissez-vous d'un crayon et venez déconstruire le sexisme avec nous.
Laissant derrière eux New York, de lourds effluves de scandale et le spectre de la ruine financière, Frances Price (veuve foutraque aussi belle qu'acerbe) et son fils unique Malcolm (loser à tous les étages) larguent les amarres en compagnie de Small Frank, le chat (réincarnation maussade du défunt mari).
Direction Paris, où une dernière bataille doit être livrée, qui pourrait bien être synonyme d'autodestruction... Une virée mère/fils désopilante, que seul un Patrick deWitt pouvait concevoir.
Henry Wilt est à bout. La quarantaine passée, chaque jour lui rappelle sa médiocrité. Une carrière au point mort, des étudiants dégénérés, et Eva sa femme, qui ne rate jamais une occasion de le rabaisser. Certain que le monde lui refuse depuis longtemps une gloire bien méritée, Henry décide d'agir et de supprimer celle qui a fait de sa vie un véritable enfer.
Tom Sharpe est un moraliste violemment drôle, salubrement grossier et épatamment tonique, dont la charge bouffonne a le pouvoir de dessillement réservé aux grands caricaturistes.
Évelyne Pieiller, La Quinzaine littéraire Traduit de l'anglais par François Dupuigrenet Desroussilles
Ni animal, ni plante, ni champignon, le blob est une masse jaune à la texture spongieuse et aux capacités étonnantes ! Sans bouche, sans yeux ni estomac, cet organisme unicellulaire parvient néanmoins à voir et à digérer. Découpé en morceaux, il cicatrise en deux minutes, est capable de se reproduire (il présente pas moins de 720 sexes), de communiquer, de résoudre des énigmes et d'avoir différentes personnalités alors même qu'il n'a pas de cerveau. Dénué de membres, il se déplace et adapte sa taille à son environnement. Ses seuls ennemis sont la sécheresse et la lumière, qu'il fuit en «hibernant».Derrière ses allures d'ovni, cette espèce promet des avancées scientifiques majeures : réponses sur les origines de l'intelligence, solutions pour prolonger notre longévité, traitement du cancer, découverte de nouveaux médicaments, amélioration de nos réseaux de transports... Nous n'avons pas fini d'entendre parler du blob !
S'éprendre de la vedette de revue, rêver de l'inviter à déjeuner, voler sa mère pour obtenir la somme nécessaire et croire que la dame viendra au rendez-vous, c'est bien une attitude de jeune. Est-on niais, est-on godiche! Ah! jeunesse... la bêtise, la nôtre, nous perd souvent; celle des autres nous sauve parfois : les mésaventures de l'honnête La Brige le démontrent. Il n'est que de lire Hortense couche-toi ou La lettre chargée, Le piano, Le mauvais cocher et la douzaine d'autres nouvelles de ce volume : Courteline y exerce sa verve devenue proverbiale aux dépens de quelques-uns. Il y est féroce, impitoyable, parfois absurde et avec lui les couples en prennent pour leurs grades. Quatorze bijoux pour découvrir enfin un des grands humoristes du XXème siècle !
C'est bien beau de chanter les louanges de la Nature, mais n'en fait-on pas un peu trop ? La Nature n'aurait-elle pas elle aussi des défauts ? Les violents orages, les blizzards bizarres, les chutes de météorites, le sable des plages qui s'infiltre partout, les pigeons malveillants et autres volatiles agressifs, les tarentules géantes et les chiens qui se mettent à parler... Autant d'épreuves pour les nerfs de n'importe quel individu sensé. Sans parler du jardinage ou de l'observation des colonies de fourmis, des occupations qui risquent fort de vous mener à la dépression
Pourquoi diable Nigel Barley s'est-il mis un jour en tête de devenir anthropologue ? Pour sa thèse il avait choisi les Anglo-Saxons mais, tout plan de carrière impliquant une mission d'étude, c'est finalement une modeste tribu montagnarde du Nord-Cameroun, les Dowayo, qui lui échoit. Une sinécure ? Si l'on veut.
Non que les Dowayo se montrent hostiles, mais insaisissables plutôt, et imprévisibles. Barley se voit transformé tour à tour en infirmier, banquier, chauffeur de taxi, exploité jusqu'à l'os par une tribu hilare. Il finira par comprendre que l'objet d'observation, en fait, c'est lui.
Après La femme parfaite est une connasse !, voici la version tant attendue consacrée aux mamans et aux futures mamans, car quoi de plus important que de les déculpabiliser ? !Anne-Sophie et Marie-Aldine Girard nous livrent de grandes théories comme «Les mensonges de mamans», «Mon fils est mieux que ton fils» ou «Au secours, ma fille a éternué deux fois», mais aussi des questionnements universels tels que «Comment savoir qu'on n'aime pas ses enfants ?», «Pourquoi pas accoucher sur un cheval ?» ou encore «Tu veux voir une photo de son caca ?» (il fallait bien que quelqu'un en parle un jour).Ce livre est LE guide de survie de la maternité*.*Il convient aussi à toutes celles et tous ceux qui côtoient des mamans, afin de mieux les comprendre.
Lorsqu'il apprend que son ami Gussie Fink-Nottle est fiancé à Madeline Bassett, Bertie est plutôt content.
Et ce même si elle n'est autre que la fille de ce cher Sir Watkyn Bassett, gentleman peu scrupuleux et grand ennemi de l'oncle de Bertie. Mais quand Madeline se met en tête de transformer Gussie en végétarien, Bertie, accompagné de l'inébranlable Jeeves, va se rendre à Totleigh Towers, la résidence des Bassett, pour une mission de secours qui ne va pas se dérouler comme prévu. " Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu.
" Gageons que ces derniers vont découvrir avec enthousiasme cette nouvelle aventure de Bertram Wooster, dit Bertie, jeune aristocrate désoeuvré et doué d'une intelligence nettement inférieure à la moyenne, qui a le don de se fourrer dans des situations inextricables dont son génial valet, Jeeves, a l'inoxydable talent de le sortir !
«- Inutile, Charles-David Wernher, de vous présenter à nos télespectateurs. Tout le monde connaît le romancier, l'essayiste, le pamphlétaire (vos joutes avec André Gide sont encore dans toutes les mémoires), le scientifique (vous êtes l'intime de Brigdway le disciple d'Einstein). Vous avez très bien connu Einstein, d'ailleurs, l'homme d'action (votre livre sur la guerre d'Espagne est autobiographique), vous êtes à l'origine du mouvement néo-figuratif, qui, dans les années 48-50, a révolutionné l'art, et votre influence au sein de la N.R.F. est de notoriété publique. Aussi, Charles-David Wernher, la première question qui se pose est:Combien gagnez-vous par mois? »
Alors qu'on pensait l'engeance éradiquée, un pirate écrit au maire de Pontax, une petite ville portuaire, pour le sommer d'organiser son débarquement avec faste. Réception, banquet, nombre de vierges à rassembler, le protocole est si détaillé que l'édile croit à une farce. Mais le commandant Georges n'envisage pas les choses avec légèreté... Et contre toute attente, il prend la ville au grand dam des élites administratives et politiques de la commune, du département et... du pays tout entier : le gouvernement est au cents coups.
Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe...
Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d'être bucolique : un opus à consommer sans modération.
Traduit de l'anglais par Benoît de Fonscolombe
«- Pour cette première Rencontres-Réminiscences, vous allez voir trois saynètes de Fabien de la Resnicharde. Nous avons tenu à respecter le français de l'époque. On s'y habitue aisément. Par exemple, quand on dit je le regardois, c'est, bien sûr:je le regardais, ainsi que... Mais l'amertume me gagne, pourquoi là-bas ces jeunes gens s'esbogignent vers la sortie pendant que je parlois? »
« Ce fut un jour béni pour Wodehouse que celui où il créa Jeeves et parvint à faire échapper le roman comique (qui en Angleterre a des relents vertueux) à son cours ordinaire pour le lancer dans le torrent de la farce pure. Le grand triomphe de Jeeves, c'est que tout en jugeant Nietzsche "fondamentalement malsain" il se situe au-delà du bien et du mal. » George Orwell.
Un récit hilarant et décalé ! Des vacances de rêve qui prennent une tournure... inattendue et farfelue.
Sophie, jolie blondinette pétulante de vingt ans, décide de s'offrir des vacances bien méritées sur une île déserte sous les Tropiques. Soleil, plage de sable blanc, mer turquoise : tous les éléments étaient réunis pour passer un séjour parfait. C'était sans compter sur un drôle de shooting photo qui intrigue Sophie, qui s'aperçoit... qu'il s'agit d'une séance de photos de charme ! Abasourdie, elle se sent mal juste à ce moment-là et s'écroule sous le seul palmier de la plage, sauvée in extremis par l'organisateur du shooting, qui s'en rend compte et la fait évacuer à temps. Cet événement n'est que le premier d'une série d'aventures cocasses et inénarrables. Sophie n'est pas prête d'oublier ses vacances !
Après La Valise, un nouveau roman de Sophie Forte, inspiré de sa propre histoire et écrit avec son brio et son humour habituels.
Un texte tendre et teinté de nostalgie qui retrace avec délicatesse et affection le passé d'une famille. Des anecdotes rigolotes ajoutent de petites touches d'humour pétillant.
Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
Il existe nombre de livres dont vous êtes le héros, mais aucun dont vous êtes l'héroïne.
C'est chose réparée avec Pleine lune.
Vous voilà l'héroïne, drôle et libérée, au cours d'une nuit où tout est permis.
Au diable les trolls et l'heroic fantasy, bienvenue à la fête et l'amour libre.
Maîtresse du jeu, vos rencontres seront déterminées par les choix que vous ferez au fil des pages, pour de nombreuses possibilités coquines à explorer.
Goûtez au bonheur de sortir, suivre un homme, séduire des femmes, et esquivez les déconvenues (ex collant, MST, jouisseur précoce...) Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
À Lyon, une trentenaire, Sophie, chômeuse en fin de droits, souvent affamée, est soucieuse d'écrire son livre. Avec fracas et drôlerie, ce roman nous entraîne dans les turpitudes de la vie d'une jeune femme qui subit son isolement, et il soulève la question de la place du chômeur dans notre société.Ce diable ne laisse rien passer aux personnages et pointe avec malice et cruauté les besoins de chacun de se fondre et de se distinguer dans la société, la famille et le travail.Facétieuse, Sophie Divry jongle avec la langue, les mots qu'elle manie avec maestria.
Épuisé depuis plusieurs années, ce succès critique et de librairie est réédité dans une version actualisée. à l'ère du numérique.
Les façons d'ennuyer ses amis en racontant ses voyages ont en effet beaucoup progressé grâce à Instagram, Facebook et Twitter !
Des policiers blancs livrés à la paranoïa ou à leurs obsessions sexuelles, des colons anglais qui rêvent d'un passé révolu, des beautés locales qui ne doivent un salut relatif qu'à la vitesse de leurs jolies jambes, tout ce beau monde exécute, grâce à Tom Sharpe, une gigue endiablée. Inspiré par dix ans passés en Afrique du Sud, il déchaîne son humour dévastateur sur le thème de l'apartheid. Après Mêlée ouverte au Zoulouland, il persiste et signe ce second opus encore plus déjanté... encore plus Sharpe !
Les écrits de Tom Sharpe sont [...] nocifs pour la santé : il nous est arrivé de devoir en interrompre brutalement la lecture pour retrouver la respiration. Mourir de fou rire, c'eût pourtant été une belle fin.
Harry Bellet, Le Monde
Malgré ses efforts pour surpasser son maître d'hôtel, le célèbre Jeeves, Bertram Wooster, le narrateur, ne parvient guère à aider les invités de sa tante, à réconcilier les fiancés brouillés ni à obtenir du timide éleveur de tritons qu'il déclare ses tendres sentiments pour une larmoyante jeune fille sensible à la beauté des étoiles. Une fois encore, l'intervention de Jeeves s'avère donc indispensable et efficace. L'humour de P. G. Wodehouse réside pour l'essentiel dans les contrastes qu'il sait créer : les formules les plus stéréotypées de la conversation courante sont utilisées dans un contexte inhabituel ; plus généralement, la disproportion entre les faits racontés, souvent anodins, et la manière de les présenter comme s'il s'agissait d'une véritable épopée suscite l'intérêt amusé du lecteur qui se laisse entraîner dans un tourbillon de rebondissements parfois farfelus, mais toujours distrayants.
F. Monnanteuil, Les Livres
« Je ne veux pas qu'on me regarde avec des yeux de petit chat, je n'ai pas besoin de pitié mais plutôt d'énergie cosmique ! Et si ça peut t'inciter à te checker les boobs ou ceux de ta blonde, eh bien tant mieux ! ».
« Cancer du sein » : à l'annonce du terrible diagnostic en février 2014, Lili n'a que vingt-neuf ans. Loin de se laisser abattre, la jeune femme décide de mettre à profit ses compétences de graphiste pour créer un blog et y raconter son combat contre la maladie sous forme de dessins humoristiques. Sa tumeur, elle va l'appeler Günther, et un véritable « massacre orchestré » est mis au point pour l'éradiquer.
Sur la toile, l'énergique et décomplexée Lili aborde tous les aspects de son nouveau quotidien pour mieux l'exorciser : de sa découverte de la maladie aux réactions de son entourage, de ses interactions avec le milieu médical à ses astuces toutes personnelles. Examens, traitements, symptômes, génétique, mais aussi féminité, hygiène de vie et relations humaines : tout est décortiqué avec autodérision dans le seul but d'informer sans dramatiser... et surtout sans banaliser.
Reprenant les posts du blog à succès et des illustrations inédites, Invasion, premier tome publié par les éditions Michel Lafon, raconte l'histoire de Lili jusqu'à son opération du sein.
Un père de famille massacre toute la famille à l'issue d'un Noël traditionnel, une petite fille finit le réveillon suspendue au lustre, l'oncle Edith flanque des taloches aux garnements qui n'écoutent pas ses contes stupides... Quant à Robert Benchley, il se lance dans la fabrication d'une neige artificielle (" qui causerait autant de problèmes que la neige ordinaire "), milite pour la prohibition des cartes de voeux et s'enthousiasme pour l'ajout d'un " Jour de fin d'année " au calendrier, qui permettrait de récupérer de sa cuite du Nouvel An avant de retourner au bureau.
Composé aux deux tiers de nouvelles totalement inédites, Pourquoi je déteste Noël est un livre salutaire à offrir et à lire soi-même avant Noël (pour s'y préparer), pendant Noël (pour le supporter) ou après Noël (pour s'en remettre).
Quand Jeeves part en vacances, Bertie, le narrateur, et « Hareng-Saur », son ami, connaissent les pires difficultés ! Pourtant, un séjour chez une vénérable ancêtre, la tante Dahlia de Brinkley Court, semblait devoir remédier à cette terrible absence, mais, fiançailles rompues, menace de procès en diffamation, perte de travail, tout accable les jeunes gens. Ajoutez à ces « légers ennuis », selon Jeeves, la présence d'un psychiatre déguisé en maître d'hôtel, un faux vol, un imbroglio de prénoms de prétendants américains à la main de la fille du redoutable directeur d'école préparatoire... Voilà un Jeeves qui ne décevra pas les admirateurs de Wodehouse !
Un humoriste, on a du mal à l'imaginer en famille, entouré de ses enfants, de sa femme, de la bonne et du chien... Un humoriste, on le voit plutôt seul, en goguette, décochant à tout venant, à tout moment, traits et saillies pour la plus grande allégresse d'une cour mondaine et bambocharde. Encore une fois, Jerome K. Jerome bouleverse les idées reçues. Le grand humoriste britannique se montre ici englué dans les soucis domestiques du bon père de famille, éperdu d'admiration pour celle-ci, déçu par celui-là, aux prises avec les voisins, les fournisseurs et les animaux d'alentour.
L'achat d'une nouvelle maison, avec les aménagements qu'à sa guise chacun, dans la famille, souhaite y porter secrètement - ou bruyamment - est un prétexte merveilleux pour aiguiser la verve de l'humoriste, et si rien ne vaut le rire pour corriger les moeurs, elles sont ici, on le verra, suffisamment châtiées pour en sortir régénérées.