Ce recueil propose une sélection aussi riche qu'étonnante de superbes oeuvres d'art réalisées entre 1900 et 1980 par de grandes figures de l' illustration féérique, comme Kay Nielsen, véritable artiste de référence, le populaire Arthur Rackham, l'étoile suédoise Einar Nerman, au talent si particulier, l'avant-gardiste ukrainien Georgy Narbut et Josef Palecek, le formidable visionnaire tchèque. Mais ainsi d'autres talents fascinants à découvrir l'excentrique Tom Seidmann-Freud (nièce de Sigmund Freud) et la réalisatrice de films d'animation révolutionnaires Lotte Reiniger. Des silhouettes anciennes ou contemporaines viennent également enrichir la présentation des contes d' Andersen dans une maquette unique en son genre, associant chaque conte à un artiste spécifique. Ce livre viendra idéalement compléter la bibliothèque d'un enfant ou la collection de livres d'art d un adulte. En plus des contes et de leurs illustrations, l'ouvrage comporte une présentation de l'héritage d'Andersen, de brèves introductions pour chacun des contes et, en appendice, des biographies détaillées des artistes.
Le recueil comprend les contes suivants:
La Princesse au petit pois, Le Rossignol et l'empereur de Chine, Le Garçon porcher, Ce que le Père fait est bien fait, La Petite sirène, Les Habits neufs de l'empereur, La Grosse aiguille, Douze Voyageurs en chaise de poste, Le Stoïque soldat de plomb, La Reine des neiges, La Puce et le professeur, Tom Pouce, Les Fiancés, Une Semaine du petit elfe Ferme-L il, Cinq dans une cosse de pois, Le Vilain petit canard, Les Fleurs de la petite Ida, La Bergère et le ramoneur, Le coffre volant, La Petite fille aux allumettes, Le Briquet et La Plume et l'encrier, Le Coq de poulailler et le coq de girouette.
Le texte qui constitue ce livre est extrait du magnifique et poignant roman de James Mathew Barrie, Le Petit Oiseau blanc. L'auteur en a confié le coeur - la première apparition de Peter Pan, sa naissance en quelque sorte - à un autre Maître de l'imaginaire, Arthur Rackham, pour que ce dernier lui donne une nouvelle dimension, une dimension picturale et fantastique qui fait de cet ouvrage une oeuvre majeure de l'imaginaire et un hymne au personnage de Peter Pan.
Le coffret contient : Le fac-similé d'un manuscrit du début du XIXe siècle conservé dans les collections de la Fondation Martin Bodmer.
Ce document inédit, de toute beauté, recèle trois contes extraits de l'une des oeuvres les plus importantes de la littérature chinoise, les Notes de l'étrange de Liaozhai de Pu Songling. Il est présenté dans sa reliure originale, " pliée à sûtras " sous la forme d'un accordéon, se déployant pour nous dévoiler les virtuosités de la calligraphie et de la peinture orientales, d'un raffinement extrême.
Un livret d'accompagnement proposé par Rainier Lanselle, maître de conférences à l'Université Paris Diderot et psychanalyste, qui retrace la genèse des Notes de l'étrange de Liaozhai et donne une traduction intégrale des trois contes présentés ici : Le Fou des Livres, Le Grand-Saint Égal du Ciel, Le Dieu Grenouille.
Constitué en son coeur de pages fantômes, de collages aux vernis sur papiers noirs, de miroirs noirs qui reposent le regard, le livre de Tatiana Trouvé déploie ainsi des apparitions mentales composées de dessins, de fragments hétéroclites de muselières, de niches, de sièges de batteurs, de matériel d'escalade, de grillage et de prothèses humaines ou cohabitent des matières précises comme le cuir, le velours, le métal.
La construction du corps autonome du livre poursuit la quête fantastique d'un mouvement psychique qui se désagrège au rythme d'une fable de l'auteur autrichien Arno Geiger et d'un dialogue de Tatiana Trouvé avec Hans-Ulrich Obrist.
Après trois célèbres encyclopédies sur les êtres féeriques, devenues des ouvrages de référence, Pierre Dubois entreprend de nous faire voyager dans l'imaginaire des saisons à travers les légendes, les contes et les dictons se rapportant au climat, aux bêtes, aux plantes et à toutes ces coutumes dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Saviez-vous que les taupes sont les âmes damnées des paysans grippe-sous ? Que l'homme aux 365 nez n'apparaît que le 31 décembre et que la nuit de Noël, les menhirs se déplacent pour aller boire aux fontaines ? Avez-vous déjà entendu l'histoire de sainte Apolline qui soigne les douleurs dentaires ou le conte du lièvre dont la lèvre s'est fendue à force de rire ? On raconte aussi que pour faire fuir la brume en octobre, on devait lui présenter la pointe d'une lame en fer, d'où l'expression, encore utilisée aujourd'hui, "un brouillard à couper au couteau".
En écoutant les anciens et en s'instruisant du murmure des fées, Pierre Dubois a pu tirer le fil et nous ramener aux sources d'un légendaire oublié. Son Eenéide compose un almanach du merveilleux, une petite mythologie qui complète la grande, celle du Panthéon et de l'Olympe. Deux cent cinquante histoires qu'il est important de connaître, car "les ignorer, c'est ne pas savoir pourquoi le ciel est bleu, la mer salée, la neige froide, le soleil brillant, c'est tout ignorer de la pluie et du vent".
L'ouvrage est mis en images et enluminé par autant de dessins superbes de René Hausman, un des grands illustrateurs belges.
Chacun connaît quelques vers quand ce ne sont pas des fables entières. Celles-ci ont gardé leur merveilleux pouvoir d'évocation : "Un loup n'avait que les os et la peau./Tant les chiens faisaient bonne garde..." Le décor est aussitôt planté. Les fables donnent à réfléchir mais d'abord à voir. Dès les premières éditions illustrées aux XVIIe siècle et jusqu'à nos jours, cette peinture des mots a inspiré des centaines d'artistes. Célèbres ou peu connus, ils ont tous fait preuve d'une étonnante originalité, qu'ils s'adressent aux adultes ou aux enfants.
C'est cette extraordinaire diversité, cette richesse des images que cet album nous fait découvrir. Entrons de nouveau, petits et grands, dans ce monde enchanteur.
Claude Quétel est un historien reconnu mais on ne savait pas qu'il était aussi un passionné des Fables dont il collectionne les éditions illustrées depuis son enfance et qu'il apprenait à ses élèves lorsqu'il était instituteur.
Le saviez-vous ? Il n'existe pas un, mais deux Salève Le premier accueille un million de visiteurs par an. Paradis des randonneurs et des piqueniqueurs du dimanche, il offre à deux pas de Genève un coin de nature préservé où l'on peut admirer les somptueux panoramas de la région du Léman et des Alpes. Mais derrière cette montagne de carte postale, il y a un autre Salève, plus mystérieux et plus inquiétant...
C'est celui des temps anciens et des étranges légendes qui ont fait l'histoire de ce massif.
En ouvrant les pages de ce livre, vous entrerez dans un univers fascinant, peuplé de sarvants, de sorcières, de fées, de vouivres, de loups-garous et d'hommes-chiens...
Vous apprendrez comment un Gargantua assoiffé a créé le Salève et pourquoi le roi Hérode et sa troupe de cavaliers fantômes le hantent.
Vous découvrirez que le Diable se cache parfois au détour d'un chemin et que ce massif est le lieu de croyances diverses : mégalithes celtiques, anneaux du déluge, dieux païens et moines capucins ou chartreux...
Vous marcherez sur les traces de Rousseau, de Lamartine, de la créature du docteur Frankenstein et de singuliers personnages, comme le pharmacien genevois Henri-Albert Gosse, qui put acheter une colline du Salève grâce à une momie, ou Assan Dina, l'homme du château des Avenières, spécialiste des sciences occultes fasciné par les forces telluriques qui se dégagent de cette montagne à nulle autre pareille.
Bienvenue dans le monde étonnant des légendes du Salève !
Ce volume rassemble une vingtaine de contes parodiques publiés entre 1738 et 1755, pour la plupart sous le couvert de l'anonymat et dans la clandestinité. Fougeret de Monbron, l'abbé de Voisenon, Chevrier, La Morlière, Bibiena, Cahusac, Boissy, Bret ou Baret ne sont pas toujours connus pour être des auteurs de fictions, certains ayant pratiqué le théâtre, la poésie, voire le pamphlet. Leur statut d'écrivain varie de la reconnaissance académique à la vie d'aventurier, et une seule femme, Mme Fagnan, semble avoir sacrifié à cette mode du conte parodique et licencieux. Comme le persiflage, la parodie fait partie de l'esprit du siècle qui, en se réclamant des modèles d'Hamilton et de Crébillon, prend ses distances avec le merveilleux. L'écriture du conte devient un jeu qui permet de broder sur des canevas antérieurs tout en provoquant le lecteur à la fois faussement naïf et complice. Le merveilleux s'exténue, le genre se dérègle dans ses formes et dans sa morale. La liberté est aussi celle des moeurs. La sexualité, montrée tantôt de manière gazée tantôt de manière obscène, va de pair avec l'exercice du pouvoir politique sur lequel on s'interroge. Le conte, en s'ouvrant au tableau de la jouissance, tend au lecteur un miroir qui reflète toutes les modes. Ces bagatelles, qui s'ouvrent à l'esprit des Lumières, nous apprennent donc beaucoup sur leur temps dans un style plaisant qui contribue grandement au charme de la lecture.
Une soixantaine de fables, méconnues ou classiques, mises en images par Gabriel Lefebvre, remarquable dessinateur au talent exacerbé.
Le trait de sib dessin coloré souligne et accompagne le caractère des personnages et des scènes imaginées par La Fontaine.
Ce bel album, à l'intention des petits et des grands, est le fruit de la complicité entre deux grands artistes.
Parmi les centaines de légendes suisses, il en est de plus insolites que d'autres. Inquiétantes ou originales. Certaines même sont carrément étranges. C'est celles-ci que nous avons sélectionnées. Ici, pas de dragons ni de vouivres, pas de mythes fondateurs, pas de héros symboliques. Mais des histoires venues du fond des âges, avec leur saveur, leur sagesse, leur morale. Qui nous expliquent, mieux que de savants traités sociologiques, les moeurs et les coutumes de leur temps.
Nous allons ainsi d'Hugonnette, la fière résistante valaisanne, aux Serpents de Saas qui sifflent et s'esquivent. De la meule maudite de Reinach au Nain farceur de Stampach. Du crapaud condamné par Charlemagne au Curé de la Dauda qui aimait trop chasser le chamois. Du revenant du val Sinestra aux clochers tordus de Payerne, Muttenz ou Davos. Des pauvres âmes du glacier du Hockenhorn aux processions de fantômes morts de la grande peste.
Le bouc rouge du Moléson, les abricots du curé de Tourtemagne, la fille transformée en cheval par Satan, l'appel de l'Hutzeran dans les bois du Chablais vaudois, l'aide des animaux pour fondre une cloche dans les Grisons, les mystérieux cavaliers protecteurs du juge de Bellinzone. Le meilleur et des pleurs. Le pire et des rires. Les légendes, ces archives populaires que nous ont léguées nos ancêtres, restent indispensables à notre compréhension du passé.