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stéphane lambert
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Nicolas de Staël : La peinture comme un feu
Stéphane Lambert
- GALLIMARD
- Livres D'art
- 14 Septembre 2023
- 9782073024688
«On fonctionne comme on peut. Et moi j'ai besoin pour me renouveler, pour me développer, de fonctionner toujours différemment d'une chose à l'autre, sans esthétique a priori... Ce qui importe c'est que ce soit juste.» Cette formule que Nicolas de Staël couche sur le papier dans une lettre de janvier 1955, deux mois avant de se donner la mort à Antibes, synthétise le principe qui a gouverné sa trajectoire. Guidé par un puissant instinct et une vive aspiration spirituelle, il a su transformer les coups de l'adversité en ressort de créativité. Des ciels gris-bleu de Saint-Pétersbourg à la perspective azur de la Méditerranée, Staël a cheminé en solitaire, à la fois ombrageux et solaire, entouré et seul, orgueilleux et compassionnel, avant de s'éteindre comme une comète folle au terme d'un parcours aussi lumineux que tragique.
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Stéphane Lambert creuse la relation qui peut s'établir entre deux créateurs de disciplines différentes, et nous dit comment un artiste parvient à éclairer sa voie grâce à ce que l'oeuvre d'un autre lui révèle.
Octobre 1936. Samuel Beckett a trente ans. Il entreprend un étonnant voyage en Allemagne nazie afin de s'y confronter à l'art au moment même où le régime évacue des collections publiques les oeuvres dites dégénérées. Le 14 février 1937 à Dresde, il note laconiquement dans un carnet sa prédilection pour un petit tableau de Caspar David Friedrich, Deux hommes contemplant la lune, dont il dira plus tard qu'il est la source d'inspiration d' En attendant Godot.
À partir de cet énigmatique et unique repère, Stéphane Lambert, comme dans ses précédents livres sur Nicolas de Staël ou Mark Rothko, creuse la relation qui peut s'établir entre deux créateurs de disciplines différentes, et nous dit comment un artiste parvient à éclairer sa voie grâce à ce que l'oeuvre d'un autre lui révèle.
Au-delà de la création (qui n'est jamais qu'une métaphore de la vie), Stéphane Lambert explore la place déterminante de l'autre dans notre propre cheminement, et voit dans la rencontre la source d'une force qui nous permet d'outrepasser la paralysie du doute, et d'avancer. Son approche érudite, sensible, visionnaire est une réflexion sur la manière dont on devient soi grâce à l'autre. -
Osons comprendre l'avenir de l'énergie
Ludovic Torbey
- Flammarion
- Documents
- 1 Mars 2023
- 9782080294975
Prix élevés de l'essence et du gaz, système électrique fragilisé, vulnérabilités géopolitiques : d'où vient la crise de l'énergie et comment en sortir ? Comment conjuguer préservation du climat et pérennité énergétique ? Faut-il sortir du nucléaire ? Quelle place pour les énergies renouvelables ? Et la sobriété énergétique dans tout ça ? Ce livre répond à toutes ces questions et bien d'autres pour nous aider à nous repérer dans les débats sur l'avenir de l'énergie en France.
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Stéphane Lambert questionne l'oeuvre de Paul Klee (1879-1940) depuis la ville de Berne, en Suisse, où le peintre est né et enterré.
Cent mètres séparent la fondation Paul Klee de sa sépulture : cette proximité entre la réalité concrète de l'abîme et la vitalité de la création est au coeur des réflexions que mènent Stéphane Lambert dans ce livre fin et sensible, dont chaque chapitre a pour titre une citation de Klee (" Écrire et dessiner sont identiques en leur fond ", " L'endroit où notre cerveau et l'univers se rejoignent ", " Ni ailé ni captif ", " Abstrait avec des souvenirs ", " Je peignais, je peignais et soudain je me suis mis à danser "). Ainsi l'esprit du peintre accompagne le lecteur dans un voyage où réalité et mythologie s'épousent. -
Nicolas de Staël ; le vertige et la foi
Stéphane Lambert
- Arlea
- Arlea Poche
- 2 Avril 2015
- 9782363080844
(Texte provisoire) Nicolas de Staël incarne comme nul autre la fracture entre le besoin de création et le tourment d'exister. Stéphane Lambert donne la parole à Nicolas de Staël lors d'une nuit d'intense bouillonnement intérieur, qui le vit revenir, au volant de sa voiture, de Paris à Antibes où il devait se suicider une semaine plus tard après avoir réalisé sa dernière ouvre, Le Concert.
Puis face à ce même tableau, au musée Picasso d'Antibes, il revient sur la vie du peintre, sa fièvre visionnaire et sa solitude, qui donnent à l'ouvre son vigoureux mystère et à l'artiste sa tragique fragilité.
Né en 1974 à Bruxelles, Stéphane Lambert est romancier, poète, essayiste.
Parallèlement à ce livre, il a écrit une fiction radiophonique sur Nicolas de Staël pour France Culture, Portrait de l'artiste sur fond rouge.
Plus d'info sur : http://www.stephanelambert.com -
Mark Rothko est né en 1903 à Dvinsk dans l'Empire Russe - aujourd'hui Daugavpils dans le sud-est de la Lettonie - sous le nom de Marcus Rothkowitz. à la fin des années 30, il abandonne le suffixe de son patronyme et adopte la nationalité américaine. C'est après la Seconde Guerre mondiale que va s'affirmer ce qui fera la notoriété internationale de sa peinture : ses célèbres écrans de couleur. Dans le courant des années 60, il réalise son oeuvre maîtresse : un ensemble de panneaux obscurs pour une chapelle qui portera son nom à Houston. Il se suicide en 1970.
Troublé par l'apparent effacement de ses origines dans son oeuvre, Stéphane Lambert a cherché à reparcourir le fil gommé de ce déracinement. L'auteur a donc fait le voyage en Lettonie et à Houston, deux destinations que tout semble opposer, et surtout s'est beaucoup promené dans les peintures de Rothko. Il ressort de cette confrontation un texte qui, partant de l'expérience vécue du peintre, peu à peu se plie à l'absence de forme de l'oeuvre observée et en sonde l'incommensurable profondeur : un lieu où se seraient amalgamés tous les lieux, où s'allient les contraires.
Né en 1974 à Bruxelles, Stéphane Lambert est romancier, poète, essayiste. Parallèlement à ce livre, il a écrit une fiction radiophonique sur Nicolas de Staël pour France Culture, Portrait de l'artiste sur fond rouge. -
À qui pense qu'on n'a plus grand-chose à voir ni à apprendre des peintures de Claude Monet, trop vues, trop interprétées, le court récit de Stéphane Lambert démontre le contraire. Il se donne à lire comme une tentative de regarder l'oeuvre du peintre de Giverny depuis notre présent tragique?: celui d'une «?ère nucléarisée?», d'un «?champ de ruines à l'approche d'un possible anéantissement?», d'un «?après-paysage?». Dès lors, peut-être pourrons-nous entrevoir «?dans la noirceur d'autres nuances que pure noirceur?». À l'image de la salle ovale du musée parisien de l'Orangerie où se trouvent les Nymphéas, le récit a une dimension circulaire, non-linéaire. C'est en son milieu que tout commence, alors qu'est racontée une matinée à la fondation Beyeler, dans les faubourgs de Bâle, où l'idée est venue à l'écrivain d'écrire sur le mystère des tourbillons de couleurs peints par Claude Monet. Après quoi, il se rendra au «?sanctuaire?» de l'Orangerie, où son regard finira par se perdre «?dans ce vaste dépôt hors de soi d'un fond de l'être prenant forme dans une matérialité incertaine et floue?», dans un «?gouffre lumineux?», où les repères ordinaires qui apprivoisent le temps et l'espace sont abolis... L'Adieu au paysage relate ainsi un vertige devant le «?paysage imprenable?» des Nymphéas, devant la matière rendue à son essence brumeuse, tourbillonnante, fuyante. Les Nymphéas apparaissent peu à peu à Stéphane Lambert comme la tentative, pour le peintre, d'exprimer une fluidification religieuse de son rapport au monde, sous le signe d'un élément au coeur de l'art de Claude Monet, l'eau, occupant une «?place essentielle [...] dans son oeuvre en devenir?», image même du devenir permanent. Alors, s'immergeant dans la couleur comme on s'immerge dans l'eau, le peintre renoue avec une intimité perdue, divine. «?Oui, le peintre cherchait, et cherchait encore, à traduire ce qui forgeait le monde réel, tapi dans son invisibilité. N'était-ce pas alors une idée de dieu qu'il pourchassait?? Un dieu unificateur et païen, puisqu'on disait le maître athée. Une puissance informelle qu'il voulait démasquer. Les oeuvres opérées jusqu'à ce jour, jusqu'à ce fameux cycle des nymphéas, n'avaient servi qu'à aiguiser son regard pour percer ce mystère qu'il flairait animalement devant lui.?»
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Deux siècles après leur composition (1819-1823), dans un monde confronté à de nouveaux enjeux de taille, Stéphane Lambert se penche sur l'extraordinaire cycle des peintures noires de Goya pour sonder leur inépuisable actualité. Par cette plongée dans l'imaginaire de ses hantises les plus entêtantes, le peintre espagnol avait transfiguré tous les genres picturaux de l'époque et bouleversé durablement la vision de notre humanité.
Goya (1746-1828) a tout traversé, les humiliations et les honneurs, les assauts de la maladie, la guerre et les remous de l'Histoire, avec le fabuleux don de transformer les ravages en occasions de révolutionner son art. Revenant sur le riche et long parcours d'un artiste de génie, le livre prend la forme d'un voyage à travers une oeuvre professant la vitalité inébranlable de la création face à la menace du chaos.
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Vincent Van Gogh : l'éternel sous l'éphémère
Stéphane Lambert
- Arlea
- La Rencontre
- 2 Février 2023
- 9782363083241
Comme l'écrivait Vincent dans son ultime lettre : Vraiment nous ne pouvons faire parler que nos tableaux.
Il en ressort un chemin fulgurant et habité où l'art éclaire la quête spirituelle d'une vie en laquelle chacun d'entre nous pourra reconnaître ses plus essentiels questionnements.
Stéphane Lambert retrace la vie itinérante du plus humain des peintres en le suivant dans cinq lieux emblématiques (Amsterdam, Paris, Arles, Saint-Rémy et Auvers-sur-Oise) avec pour principal repère les oeuvres qu'il y a produites.
Car comme l'écrivait Vincent dans son ultime lettre : Vraiment nous ne pouvons faire parler que nos tableaux.
Il en ressort un chemin fulgurant et habité où l'art éclaire la quête spirituelle d'une vie en laquelle chacun d'entre nous pourra reconnaître ses plus essentiels questionnements. -
Être moi toujours plus fort ; les paysages intérieurs de Léon Spilliaert
Stéphane Lambert
- Arléa
- Arlea Poche
- 18 Juin 2020
- 9782363082237
Ostende, début XXe. Un jeune peintre mélancolique, Léon Spilliaert, scrute la mer à travers l'obscurité. Il porte un nom flamand ; admire son compatriote Ensor ; est hanté par la géométrie instable de sa ville natale et par la vie secrète des apparences et des ombres.
Un siècle plus tard, Stéphane Lambert revient sur ses terres, et entreprend à son tour ce même voyage géographique où les pensées se confondent à l'univers trouble du peintre. Car l'art est toujours un miroir poreux.
Stéphane Lambert, par la grâce de ses intuitions et de son regard, saisit la quintessence du pouvoir hypnotique de l'oeuvre de Spilliaert.
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(Texte provisoire) Giverny. Début du XXe siècle. Alors qu'au loin ont cessé de retentir les bombardements, un vieil artiste scrute opiniâtrement un étang vibrant sous les fluctuations de la lumière. Il a formé le voeu de saisir l'intimité de la matière à travers le motif obsédant des nymphéas.
Mais une double cataracte menace sa vue, et la création côtoie si souvent le vertige.
C'est le dernier combat de Monet, qui le mènera à l'apogée de son art. À ses côtés, sa belle-fille, Blanche, peintre elle aussi - et son souffre-douleur, et Clemenceau, ami fidèle, alors retiré de la politique, sans qui le projet de l'Orangerie n'aurait jamais vu le jour.
Stéphane Lambert évoque, par le biais de ce bouleversant trio, les derniers jours de Monet dans la lumière enflammée du jardin de Giverny.
Né en 1974 à Bruxelles, Stéphane Lambert est romancier, poète, essayiste. Parallèlement à ses livres, il écrit des fictions radiophoniques pour France Culture. Il a publié chez Arléa, Nicolas de Staël, le vertige et la foi (2014), Mark Rohko, rêver de ne pas être (Arléa-poche n°209, 2014) et Avant Godot (La rencontre, 2016).
Plus d'info sur : http://www.stephanelambert.com -
Ici l'apocalypse avait déjà eu lieu. La dévastation avait engendré la beauté avant qu'à son tour la beauté ne sème la dévastation. Dans ce décor propice à l'invention des dieux, nous nous baignons tranquillement aux portes de la mort, savourant la proximité du ciel et de l'abîme.
Dans ce livre majeur, Stéphane Lambert dit le chaos d'une enfance abusée. Au hasard des jours, en se rendant chez un thérapeute, il se retrouve à son insu, trente ans plus tard, dans l'immeuble-même de son ancien abuseur. A partir de là il remonte le fil de son enfance et de ce qu'on a voulu taire, en mesurant avec quelle force le passé imprégnait sa vie présente. Il perçoit dans le souvenir traumatisant d'une famille qui vole en éclats, l'écho de la crise qu'il traverse en tentant d'aimer. Et quand survient la mort du père, d'anciens séismes se réveillent sur cette île grecque où il a trouvé refuge pour écrire. Ce sont dans les failles les plus profondes que les livres tentent la difficile communion du meilleur et du pire.
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Michel Mouffe chez Le Corbusier : Couvent de la Tourette
Stéphane Lambert
- Bernard Chauveau
- 26 Novembre 2024
- 9782363063601
Sa formation artistique achevée, grâce à l'invitation de son ami Marc Hotermans, Michel Mouffe réside en 1983 pendant deux ans dans la maison Guiette, construite par Le Corbusier en 1926 à Anvers. Le jeune artiste y aiguise sa sensibilité, son regard et se laisse peu à peu façonner par tout ce que lui offre l'architecture rigoureuse de Le Corbusier et ce qui la caractérise : le silence, l'équilibre et l'harmonie des proportions, l'économie de moyens, les variations d'ombre et de lumière tout en subtilité. Le Corbusier aimait à dire que l'architecture est le jeu correct et savant de volumes assemblés sous la lumière. Ainsi, au cours de ces mois de peinture, l'artiste est attentif aux moindres variations de lumière, aux nuances de son intensité, à l'éloge de l'ombre. Tout cela enveloppé de silence, ce silence qu'avec la paix, Le Corbusier souhaitait offrir aux hommes, comme ce qu'il y a de plus précieux dans notre monde moderne. À l'issue de sa résidence, Michel Mouffe y organise sa première exposition et y présente les oeuvres créées durant son séjour. Ses toiles sont autant d'invitations à entrer dans le flux subtil de la lumière et de la couleur. Pour Le Corbusier, l'architecture, ça se marche. Se mouvoir dans et autour de l'architecture est fondamental pour l'appréhender, l'apprécier. Elle ne s'apprécie pas en restant statique. Elle requiert notre déplacement, lent, attentif aux moindres changements de lumière dans les volumes et sur les textures des murs. Un dialogue silencieux nait de cette déambulation architecturale dans les espaces éclairés. Or, les grandes toiles de Michel Mouffe - dont les formats reprennent les proportions du Modulor, cher à Le Corbusier , mesures sensibles définies en fonction du corps humain - les toiles de l'artiste invitent, si on veut goûter leur poésie, à ce que nous soyons en mouvement devant elles. C'est en nous déplaçant lentement d'un bord à l'autre que se révèlent leurs nuances chromatiques dans lesquelles nous sommes comme immergés. Promenade chromatique en écho à la promenade architecturale de Le Corbusier. Chaque toile est une ouverture qui nous conduit vers l'impalpable.
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Depuis Art Poems, stéphane Lambert nourrit sa poésie de sa fréquentation des oeuvres d'art, convaincu que s'y jouent à échelle réduite les grands enjeux de l'être. sensible à la temporalité parallèle à laquelle donne accès la création, il rapproche la genèse et la forme de l'écriture poétique de celles de l'image peinte, sans les substituer l'une à l'autre.
À partir de ses émotions esthétiques, il éprouve et traduit la profondeur du regard en faisant résonner le bouleversement provoqué par la confrontation à la polysémie des oeuvres - leur portée indéterminée. Dans ce nouveau recueil, il élargit le spectre de la création à des questionnements cosmogoniques qui, à leur tour, se fondent dans la plasticité du geste artistique. « Du bout des lèvres, stéphane Lambert tire [...] de ses expériences esthétiques, des idées sur le temps ; sur les cycles ; sur les territoires totalement neufs ou inédits, où débarque l'esprit. Du bout des lèvres, ses poèmes disent combien nos corps, nos esprits, sont littéralement mobilisés, ébranlés, à force de contempler les ruines, les restes de fresques antiques, par exemple, les matières quasi minérales laissées par des traits, des traces de couleurs. Du bout des lèvres, stéphane Lambert nous incite à y aller voir de plus près. De tenter nous aussi l'expérience, en somme. D'aller voir ce qu'on peut, nous autres, humains humaines, corsetés dans nos corps, en tirer.
Ce n'est pas rien. c'est superbement ambitieux. superbement littéraire », dit vincent tholomé à propos d'Art Poems. -
Propos provoqués et recueillis par Stéphane Lambert.
«Metteur en scène, je n'avais rien pour l'être, aucune préparation, aucun ancêtre, rien, le désert.
Ce désert sans doute a été mon meilleur allié.» Claude Régy, né en 1923 à Nîmes, après une formation d'acteur auprès de grands maîtres de la scène (Dullin, Balachova, Vitold), s'est consacré à la mise en scène d'auteurs contemporains depuis les années 1950, créant pour la première fois en France certains textes de Pirandello, Kleist, Duras, Pinter, Saunders, Stoppard, Arrabal, Bond, Sarraute, Handke, Botho Strauss, Jon Fosse. ouvrant considérablement le répertoire des oeuvres contemporaines. Il a aussi fait découvrir des acteurs, comme Gérard Depardieu en 1971, Martial Di Fonzo Bo, Laurent Cazanave, entre autres. Il laisse résonner ici les échos de ses lectures, de ses rencontres et de ses nombreuses mises en scène.
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Mon corps mis à nu
Stéphane Lambert
- Impressions Nouvelles
- For Interieur
- 31 Janvier 2013
- 9782874491597
Le livre de Stéphane Lambert traite un thème littéraire fondamental : le corps qui est le nôtre, le corps que nous sommes, le corps que nous devenons à travers les expériences que nous en faisons ou qu'il nous amène à vivre. Sans complaisance aucune, mais loin de toute hypocrisie et de toute provocation, Stéphane Lambert évoque ici une telle histoire où l'être sexuel du corps homosexuel en l'occurrence s'impose comme défi à la société. Histoire du moi et histoire du corps se croisent, de l'enfance à l'âge adulte, composée en creux d'un abus qui était aussi une vraie initiation au plaisir. Un livre cru et impitoyable, écrit dans un style classique d'une grande pureté et d'une précision sans faille qui renouvelle le genre de l'autobiographie.
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Visions de Goya ; l'éclat dans le désastre
Stéphane Lambert
- Arlea
- La Rencontre
- 7 Mars 2019
- 9782363081803
Deux siècles après leur composition (1819-1823), dans un monde confronté à de nouveaux enjeux de taille, Stéphane Lambert se penche sur l'extraordinaire cycle des peintures noires de Goya pour sonder leur inépuisable actualité. Par cette plongée dans l'imaginaire de ses hantises les plus entêtantes, le peintre espagnol avait transfiguré tous les genres picturaux de l'époque et bouleversé durablement la vision de notre humanité.
Goya (1746-1828) a tout traversé, les humiliations et les honneurs, les assauts de la maladie, la guerre et les remous de l'Histoire, avec le fabuleux don de transformer les ravages en occasions de révolutionner son art. Revenant sur le riche et long parcours d'un artiste de génie, le livre prend la forme d'un voyage à travers une oeuvre professant la vitalité inébranlable de la création face à la menace du chaos.
Précédé de « Portrait de l'écrivain en amateur de peinture ».
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L'amitié Melville-Hawthorne. Deux êtres qu'un même fond de mélancolie rapproche et que des
tempéraments opposés séparent. Stéphane Lambert entrelace des éléments de vie romanesques, et des interrogations sur la création, la fraternité ou le désir.
Le 5 août 1850, alors qu'il travaillait à son livre sur la baleine, Herman Melville rencontre Nathaniel Hawthorne, propulsé au rang de plus grand écrivain américain après la publication de
La Lettre écarlate.
Entre les deux hommes naît une amitié littéraire aux accents passionnels.
Quelques mois plus tard, Melville dédie
Moby Dick à son nouvel ami. L'évidence de leur rencontre est aussi fulgurante que le sera la fin de leur histoire.
À cette relation complexe de deux êtres qu'un même fond de mélancolie rapproche et que des tempéraments opposés séparent, Stéphane Lambert entrelace des éléments de vie personnels et romanesques, et des interrogations sur la création, la fraternité ou le désir.
Écrire devient alors une autre manière d'aimer. -
Tout est paysage
Stéphane Lambert
- Atelier Contemporain
- Essais Sur L'art
- 21 Janvier 2021
- 9782850350139
Recueil de textes épars unis dès le départ par une même question et réunis ici dans une version remaniée, Tout est paysage examine l'une après l'autre les oeuvres de Monet, Twombly, Klee, Tàpies, Mušic, Mondrian et Morandi, comme autant de réponses possibles : comment, à quel prix, et avec quel profit la peinture de paysage s'est-elle réinventée au fil du XXe siècle, face au spectacle inouï de la destruction de son motif ?
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Charlot est un petit garçon de dix ans. Solitaire, il vit dans un monde fait de théories mystiques et de joies simples. Charlot aime, mais son amour n'est pas déterminé. Puis Charlot aime Monsieur, jeune adulte de quinze ans son aîné. Dans la plus grande clandestinité, Charlot et Monsieur nouent une relation addictive, entre amour et abus, entre innocence et consentement.
« Un vrai talent que je salue. » (Pierre Bergé) Charlot aime Monsieur est suivi dans le présent recueil de deux autres récits de Stéphane Lambert : Ensemble, Simone et Jean sont entrés dans la rivière et Mes Morts. Ces écrits témoignent autant de la force lyrique que de la sensiblité exploratoire de Stéphane Lambert.
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Après avoir appris le décès de son ex-compagnon et être passé à côté d'une possible histoire d'amour, l'écrivain Nathaniel Bodler s'installe à Paris pour reprendre son destin en main et se reconstruire. La ville qui l'avait tant fasciné ne lui offre qu'un visage empreint de mort avant qu'une double rencontre ne l'oblige à clarifier ses propres aspirations.
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Comme de se dire d'un amour qu'il sera le dernier
Stéphane Lambert
- Espace Nord
- 2 Septembre 2005
- 9782804020972
" Les premiers baisers sont des poisons qui intoxiquent les corps du sentiment de l'amour.
" Qu'advient-il de l'élan des amants au rythme des jours et des années ? A travers trois récits où l'amour se lie tragiquement à la mort, trois histoires où se rejoignent douloureusement le sordide et le sublime, Comme de se dire d'un amour qu'il sera le dernier décrit des passions d'aujourd'hui avec une justesse de ton et une apparente froideur afin de les saisir dans leur poignante vérité.
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Géomembranes : Guide de choix
André L. Rollin, Patrick Pierson
- Presses Internationales Polytechnique
- 4 Mai 2002
- 9782553010231
Les géomembranes ont fait leur entrée sur le marché il y a plus de trente ans. Au long de ces années, elles ont considérablement évolué tant sur le plan de l'utilisation que sur celui de la composition. Après avoir essentiellement servi, au départ, à étancher des bassins d'eau et des canaux d'irrigation, les géomembranes ont de plus en plus été intégrées à des barrières d'étanchéité destinées à protéger l'environnement de l'intrusion d'éléments polluants très divers. Face à l'accroissement de la diversité des produits et de leurs domaines d'utilisation, le gestionnaire, le concepteur ou le maître d'ouvrage peut se trouver démuni au moment de choisir ou d'exiger le produit adapté à ses besoins. Ce livre se veut donc un guide facile de choix.
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