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Sylvia Plath
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Lorsqu'elle met fin à ses jours le 11 février 1963 à Londres, Sylvia Plath laisse derrière elle le manuscrit de son second recueil de poèmes, Ariel. Considéré comme son chef-d'oeuvre, il sera publié en 1965. Inspiré par l'obsession récurrente de la mort, l'impossible deuil du père et la trahison de l'homme aimé, Ariel livre une parole charnelle, haletante et sombre.
« Je suis habitée par un cri.
Chaque nuit il sort à tire d'aile Cherchant, de ses crochets, Quelque chose à aimer ». S.P.
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Sylvia Plath avait à peine 18 ans lorsqu'en 1950 elle envoya la première de quelque sept cents lettres qu'elle devait écrire, principalement à sa mère. Pour elle, le désir d'écrire va de pair avec la volonté de s'insérer dans l'Amérique des années 1950, où l'aspiration au bonheur se confond avec un idéal de réussite forcené. Toute sa correspondance reflète cet écartèlement entre une vocation - écrire - et l'obsession constante, souvent douloureuse, d'atteindre à la perfection dans tous les domaines, au prix d'un travail inlassable. D'exaltations en dépressions, de crises destructrices en élans créateurs, ces lettres éclairent les raisons qui ont poussé Sylvia Plath, peu après la parution de son roman La Cloche de détresse, à se donner la mort, à Londres, dans la solitude où elle se retrouvait, séparée des siens, au cours d'un hiver difficile.