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Belles Lettres
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Tite-Live et la mise en scène de l'histoire : La construction narrative du conflit patricio-plébéien
Nicolas Meunier
- Les Belles Lettres
- Etudes Anciennes
- 15 Novembre 2024
- 9782251455877
Le conflit patricio-plébéien, aussi connu sous le nom de conflit des ordres, est un épisode majeur de l'histoire des débuts de la République romaine. La jeune cité de Rome est alors le théâtre d'un conflit social lancinant qui dura près de deux siècles et menaça l'existence même de la ville. Il aurait opposé, comme le nom qu'on lui a donné l'indique, les plébéiens en quête d'émancipation et de droits nouveaux, aux patriciens soucieux de préserver leurs prérogatives.
Cet épisode déterminant pour la formation des institutions romaines nous est principalement connu grâce à une source littéraire : l'Ab Vrbe condita de Tite- Live. Dans son oeuvre, ce dernier ne se contente pas de relater les faits de manière objective et sans distorsion : il les met en scène et les interprète dans le cadre d'un récit soigneusement élaboré qui a souvent une finalité édifiante. Le conflit des ordres ne fait pas exception.
Le présent ouvrage s'attache dès lors à décrypter et analyser les ressorts narratifs qui sous-tendent la représentation du conflit patricio-plébéien par Tite-Live, identifiant un schéma actantiel caractérisé par une dialectique de contrastes et montrant l'ampleur de la réélaboration de cet épisode majeur de l'histoire romaine. -
Tragédies. Tome VI, 2e partie: Les Bacchantes
Euripide, Jules Meunier, Jean Irigoin, Henri Grégoire
- Les Belles Lettres
- 1 Janvier 1980
- 9782251001265
« Dionysos, devenu dieu, comme Penthée refusait d'accepter ses mystères, rendit folles les soeurs de sa mère et les força à écarteler le corps de Penthée », tel est le résumé donné par Aristophane le grammairien d'une des pièces, avec Médée, les plus belles et les plus cruelles du répertoire antique. La scène se déroule à Thèbes, ville d'où, selon le mythe, serait originaire le dieu de l'extase et des mystères. Au soir de sa vie, Euripide livre au spectateur une réflexion profonde et complexe sur le théâtre lui-même, puisque Dionysos est le dieu de la tragédie et sur la religion : malheur à qui ne croit pas au dieu, il sera mis en charpie. Quelle est la leçon à tirer de ce mythe ? Est-ce la raison que les prêtres et leurs corréligionaires assassinent en la personne de Penthée ? Ou bien faut-il voir la punition d'un mécréant, et peut-être l'angoisse d'un homme vieillissant, et bien souvent accusé d'impiété ? Au lecteur de choisir face à ce chef-d'oeuvre de la littérature grecque et qui constitue en outre pour nous un précieux témoignage concernant les cultes dionysiaques.
Notre édition des oeuvres complètes d'Euripide a choisi d'isoler cette pièce en la présentant dans un volume à part. La notice introductive replace le texte dans l'ensemble de l'oeuvre du poète en la situant lors du séjour d'Euripide en Macédoine, chez le tyran Archélaos. Le poète serait alors âgé de plus de 70 ans. La question de la religion, complexe pour celui que l'on surnomme volontiers le « Voltaire grec » est étudiée en détail, de même que les liens avec les autres poètes ayant raconté l'histoire de Dionysos, notamment Eschyle, auteur de deux tétralogies dionysiaques, aujourd'hui perdues, l'une sur Lycurgue et l'autre sur Penthée. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée brièvement, tandis que des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi des fragments attribués aux Bacchantes ainsi que des fragments papyrologiques.
Tome VI. 2ème partie -
Claudien : une poétique de l'épopée
Delphine Meunier
- Les Belles Lettres
- Etudes Anciennes ; Serie Latine
- 22 Novembre 2019
- 9782251450353
Alors que la publication dans la CUF des oeuvres de Claudien, assurée par J.-L.
Charlet, avance régulièrement (en 2018 est paru le volume IV, consacré aux « petits poèmes »), le travail de synthèse mené par Delphine Meunier s'avère pionnier, en France comme à l'étranger. Celle-ci y adopte un mode d'approche littéraire, ce qui est paradoxalement nouveau quand on sait que Claudien a pu être comparé à Homère ou à Virgile.