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François Bellec
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Grands marins : De Cartier à Charcot, la saga des explorateurs français
Dominique Le Brun, François Bellec, Jean-Michel Demetz
- Tallandier
- 11 Mai 2023
- 9791021058552
Grâce à leur audace et leur esprit de découverte, la science, la cartographie et le rêve d'aventure ont progressé au cours des siècles. Voici les portraits fascinants de sept grands marins qui ont fait rayonner la France sur les mers du XVIe au XXesiècle.
Sans Jacques Cartier, « le découvreur du Canada », Samuel Champlain n'aurait jamais fondé le rêve d'une Amérique française. Bougainville est célèbre pour son premier tour du monde mais qui se souvient de Bellot, aventurier de l'extrême, véritable héros outre-Manche qui fit entrer notre pays dans la grande histoire de l'exploration arctique ? On doit à Dumont d'Urville la terre Adélie. Ce naturaliste intrépide retrouva les vestiges d'une des deux frégates de Lapérouse à Vanikoro. Enfin, la connaissance de la péninsule Antarctique et du Groenland doivent beaucoup à Jean-Baptiste Charcot, surnommé par les Anglais « Polar Gentleman ». Du golfe du Saint-Laurent au passage du Nord-Ouest, du Chili à l'île de Pâques, de l'Alaska au Kamtchatka ou les îles Samoa, cet ouvrage écrit par trois spécialistes est un bel appel du large et une invitation aux heures héroïques des grandes expéditions françaises. -
Les peintres officiels de la Marine d'hier à aujourd'hui
François Bellec
- Locus Solus
- 10 Novembre 2023
- 9782368334546
Le titre de Peintre Officiel de la Marine (P.O.M.) est accordé par le ministre des Armées à des artistes ayant consacré leur talent à la mer, à la Marine nationale et aux gens de mer. Il peut être attribué non seulement à des peintres mais aussi à des photographes, cinéastes, illustrateurs, graveurs, sculpteurs... À des hommes comme, bien sûr depuis 1995, à des femmes. Ont reçu le titre honorifique en septembre 2021 : Emmanuel Lepage, Raphaële Goineau, Jonathan Florent et Ewan Lebourdais.
Après le succès du beau-livre de 2020, regroupant pour la première fois la totalité des 43 P.O.M. en activité, cette nouveauté associe Peintres officiels d'hier et d'aujourd'hui. Chaque P.O.M. en activité rend hommage à un peintre disparu, inspirant, admiré. Le corps des Peintres Officiels perdure depuis 1830, son histoire est donc riche d'immenses talents, de Louis-Philippe Crépin (1752-1851) et Gudin, les deux premiers inscrits à l'annuaire des officiers, à Marin-Marie (1901-1987) en passant par Albert Brenet (1903-2005), Mathurin Méheut (1882-1958). 4 à 6 oeuvres du P.O.M. d'hier sont présentées, et 1 oeuvre du/de la P.O.M. d'aujourd'hui.
L'occasion de redécouvrir dans un seul volume les incontournables de l'art maritime tout en remettant en lumière des officiers, parfois des artistes injustement méconnus ou oubliés, tous liés par l'amour de la peinture, de la mer et des marins. -
La mer, une grande aventure française
François Bellec
- Editions De Monza
- 4 Novembre 2021
- 9782916231532
Du XVIIe siècle à nos jours - voire à demain, car cet ouvrage ouvre de nombreuses perspectives -, François Bellec dresse un tableau édifiant de la place de la France dans l'histoire maritime universelle. Une place immense quand on sait que notre pays possède la plus vaste mer du monde, derrière les États-Unis, à travers une Zone économique exclusive de plus de 10 millions de mètres carrés.
De batailles navales en avancées scientifiques, de la découverte de nouvelles terres à celles des fonds sous-marins, de la Polynésie rêvée à l'Antarctique désirée, des premiers paquebots aux croisières de masse, de la naissance des arsenaux à l'ingénierie du futur, des goélettes aux trimarans Ultime des skippers actuels... cette fresque impressionnante embrasse toutes les marines, de guerre, de commerce et de plaisance, toutes les géographies, tous les métiers aussi.
Par une approche à la fois sensible et érudite, elle n'oublie pas le talent de tous les artistes fascinés par les ondes, qu'ils soient peintres, écrivains, musiciens, et dont la quête a été d'approfondir, sans trêve, le grand mystère de la mer.
Si le savoir se fait ici encyclopédique, il est porté par le style élégant et le souffle souvent épique du contre-amiral François Bellec qui éclaire, avec une compétence non dénuée de ferveur, les grandes pages de cette vaste épopée de la marine qu'il connaît d'autant mieux qu'il en a été, à sa mesure, l'un des protagonistes.
Ancien directeur du musée national de la Marine, l'auteur relate, dans un dernier chapitre, l'histoire mouvementée de cette institution qui rouvrira ses portes au public dans quelques mois après avoir vécu une métamorphose sans précédent. Cet ouvrage passionnant, et remarquablement illustré, accompagne donc la redécouverte des collections du palais de Chaillot.
L'un et l'autre affichent une seule ambition : rendre plus sensible un univers porteur de rêves, mais aussi de conquêtes technologiques et stratégiques à travers les siècles, passés et prochains.
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Histoire universelle de la navigation Tome 2 ; des étoiles aux astres nouveaux
François Bellec
- Editions De Monza
- 16 Novembre 2017
- 9782916231440
Prenant le relais des conquérants portugais, les nations du nord de l'Europe s'engouffrèrent à leur tour sur la route des Indes pour y bâtir, grâce à leurs puissantes compagnies, les bases du capitalisme moderne. D'autres arpenteurs sillonnaient des océans de plus en plus lointains et gagnaient parfois la gloire en laissant leur nom à une terre, un détroit, une péninsule.
Dans leur sillage se profilaient déjà les navigateurs scientifiques du XVIII e siècle. À l'instar de Bougainville, ils croyaient découvrir à l'autre bout du monde des versions exotiques du paradis terrestre. Certains y connurent un dernier enfer : James Cook, Jean-François de La Pérouse et tant d'autres, qui ne sont jamais entrés dans les encyclopédies au siècle même qui les inventa.
Dans les ateliers des villes européennes, stimulés par le Longitude Act de 1714, des chasseurs de prime tentaient de vaincre l'insupportable problème de la longitude. Hommage aux calculs des savants et astronomes, aux savoir-faire des mécaniciens et instrumentistes, aux horlogers, enfin, qui, tentant de domestiquer le temps, inventèrent le chronomètre... et la longitude fut !
Anglais et Français, si souvent ennemis sur les mers, s'associèrent dans ces nouvelles sciences. Les navigateurs peaufinèrent l'image du monde avec la complicité des hydrographes et des cartographes, puis des météorologistes et des océanographes. Les découvertes majeures du XIX e siècle - électricité, radiotélégraphie - amenèrent des inventions qui rendirent chaque jour plus sûr le métier de marin jusqu'à l'heure des satellites.
Ce second tome de l'Histoire universelle de la navigation clôt deux millénaires de courage, d'utopie, d'obstination et d'intelligence. C'est à la fois le souffle d'une épopée humaine et la rigueur d'une aventure scientifique qui sont ici contés avec brio et portés par une remarquable iconographie, déjà garants du succès du premier tome.
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La France lui doit une partie de l'Antarctique et la légendaire Vénus de Milo. Jules Dumont d'Urville, génie des mers ambitieux, incarne le zèle explorateur du début du XIXe siècle. Les voyages intrépides de ce naturaliste animé par une curiosité sans bornes ont été l'occasion de découvertes entomologiques, zoologiques et botaniques. Commandant imperturbable, il sillonne le Pacifique et ses archipels et retrouve l 'épave du navire de Lapérouse, échoué quarante ans plus tôt à Vanikoro.
De la mer Noire aux côtes de la Nouvelle-Guinée, de l'Océanie aux mers australes, François Bellec nous entraîne dans la traversée mouvementée d'un navigateur passionné de sciences qui nous a laissé un héritage impressionnant.
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Histoire universelle de la navigation Tome 1 ; les découvreurs d'étoiles
François Bellec
- Editions De Monza
- 28 Octobre 2016
- 9782916231426
Cette Histoire universelle de la navigation n'est ni un essai littéraire ni une thèse universitaire, mais le récit passionnant d'une grande aventure qui retrace les différentes étapes de la compréhension de la Terre et des océans, et des moyens mis en oeuvre pour relier ces espaces distincts.
Il rend compte à la fois des mentalités qui avaient cours dans les grands bassins de navigation autant qu'il décrit l'évolution des sciences et techniques de la haute Antiquité jusqu'à nos jours. Il esquisse le portrait d'aventuriers, de savants, d'astronomes, de cartographes, de commerçants, de missionnaires, de géographes et d'érudits, qui ont pris leur part dans le mouvement des idées ou traversé les mers au péril de leurs vies.
C'est cette magnifique aventure qui est contée dans ce livre, extrêmement documenté et rédigé dans un style précis et élégant.
Cette synthèse magistrale, fruit d'une recherche de plus de trente ans, est enrichie d'une iconographie à la hauteur des sujets traités, de cartes et de tableaux synoptiques. De nombreux encadrés, des annexes et un index complètent cet ouvrage, sans équivalent, qui fera date dans l'édition maritime et servira de référence pendant de longues années.
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Décrire la Terre, écrire le Monde : le livre du bicentenaire de la Société de Géographie
Jacques Gonzalès, Jean-Robert Pitte, François Bellec
- Glénat
- La Societe De Geographie
- 10 Novembre 2021
- 9782344049631
À quoi sert la Géographie ? Fondée le 15 décembre 1821 par 217 personnalités dont beaucoup ont participé à l'expédition d'Égypte de Bonaparte, la Société de Géographie souhaite « concourir aux progrès de la géographie » grâce à des membres très divers qui forment une assemblée de diplomates, marins, militaires, politiques et savants. Parmi eux Gay-Lussac, Cuvier, les frères Champollion, Chateaubriand, Dumont d'Urville, Freycinet, le prince héritier Christian Frédéric du Danemark, et Humboldt, considéré comme l'un des plus grands géographes de tous les temps. Tout au long du XIXe siècle la Société rayonne grâce aux explorations qu'elle organise et subventionne sur tous les continents et sur océans, aux expositions universelles organisées à Paris auxquelles elle contribue et à la réputation de ses présidents comme Ferdinand de Lesseps ou de ses membres tels Jules Verne, Alexandra David-Néel, le Prince Albert Ier de Monaco ou Charcot et André Gide au début du XXe siècle.Le bilan de la Société raconté dans ces pages par Jacques Gonzales, actuel secrétaire général de l'institution, est extrêmement riche. Elle a participé à la constitution d'une cartographie quasi complète des continents, des mondes sous-marins et souterrains et dispose de collections de documents iconographiques exceptionnels aujourd'hui conservés à la Bibliothèque nationale de France. Près de 300 documents sont ici présentés, témoignages de cette volonté de décrire la Terre et d'écrire le Monde. Grâce à son action de pédagogie et de diffusion de la connaissance, la Société de Géographie, qui fête son bicentenaire en 2021, reste un acteur majeur aujourd'hui encore. En effet, les géographes peuvent éclairer de leur savoir les débats sur l'évolution de l'environnement, sur le devenir des pôles, sur l'avenir démographique de la planète, sur les solutions à envisager en matière de ressources énergétiques. La pensée géographique n'est pas en voie d'extinction et elle doit faire encore rêver. C'est ce feu qui animera la Société de Géographie pour encore longtemps.
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Grâce à son intelligence et à sa ténacité, Joseph-René Bellot fait entrer la France dans la grande histoire de l'exploration de l'Arctique canadien au milieu du xixe siècle. Le passage du Nord-Ouest, qui conduirait à travers l 'Enfer blanc aux fabuleuses îles aux épices, enflamme l'imaginaire de la mer et sera la grande affaire de sa vie. Aventurier de l'extrême, il participe aux recherches de l'expédition disparue de Sir John Franklin et connaîtra, comme lui, une fin tragique.
De l'île de Bourbon à Montevideo jusque chez les Inuits, François Bellec fait oeuvre de mémoire avec cette biographie d'un officier de Marine honoré en Angleterre, méconnu en France, et qui attacha son nom à un détroit et à une île.
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Escale à Saint-Pierre-et-Miquelon : des peintres officiels de la Marine
François Bellec
- Locus Solus
- 20 Mai 2022
- 9782368333983
Découvrir les côtes et les parages de Saint-Pierre-et-Miquelon grâce au regard des Peintres officiels de la Marine (P.O.M.) est un privilège. On le doit aux escales que ces artistes organisent collectivement aux quatre coins du monde, embarqués sur les bateaux de la Marine nationale.
Pour ce récent voyage dans l'Atlantique-Nord, l'on retrouve 80 oeuvres, tableaux et sculptures, une quinzaine de photographies et des des esquisses signées : Michèle Battut, Olivier Desvaux, Jacques Rohaut, Anne Smith, Jean Lemonnier, Éric Bari. Mais aussi des contributions d'une des toutes dernières nommées parmi les P.O.M., en 2021 : Raphaële Goineau, qui est originaire... de Saint-Pierre !
Des oeuvres de Dirk Verdoorn et de Jean-Gabriel Montador viennent compléter ce panorama artistique, assorti de textes éclairants de l'amiral François Bellec de l'Académie de Marine.
Une escale en images qui célèbre ces îles lointaines qui fleurent bon l'Amérique, trop souvent ignorées des médias à Paris, mais bien présentes dans le coeur de nos compatriotes. -
Les arsenaux de marine en France
François Bellec
- Glénat
- Patrimoine Maritime
- 13 Novembre 2008
- 9782353570348
Une puissance maritime se doit d'entretenir des arsenaux pour construire sa flotte et la maintenir en condition de navigation.
Complexes industriels sans équivalent au temps de la marine en bois, les grands arsenaux des XVIIe et XVIIIe siècles faisaient vivre des milliers de travailleurs : ingénieurs, charpentiers, gréeurs ou avitailleurs, etc. Autant dire que Cherbourg, Brest, Lorient, Indret, Rochefort, Ruelle, Toulon ou encore Saint-Tropez s'identifiaient à leur arsenal ! François Bellec met en perspective l'histoire des arsenaux de marine français, en remontant aux origines antiques. Au fil du temps, les fluctuations politiques ont modulé les plans de charge, les effectifs ont varié, les hommes se sont adaptés à de nouveaux outils? Porté par une riche iconographie ancienne, des photographies récentes ainsi que des oeuvres des Peintres officiels de la Marine, Arsenaux de marine en France retrace l'évolution des bâtiments de la Royale puis de la Marine, des premiers vaisseaux amiraux aux sous-marins nucléaires. -
Les dernières années romancées de Jean-François de La Pérouse, échoué sur une île de l'archipel des Salomon. Après le naufrage de l'Astrolabe qui coûte la vie à la plupart des membres de l'équipage, l'explorateur tente de survivre et de s'adapter à la vie sauvage.
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Tous, à Dunkerque, Cancale ou Etretat, aux Sables-d'Olonne, à Bordeaux comme à Marseille ou à Cannes, gens de mer autant que gens de coeur, dessinèrent les contours d'un monde disparu : celui de la France littorale de la première moitié du XXème siècle. Quatre cent cinquante documents photographiques d'époque font ici revivre ce monde et ces activités diverses qui animèrent nos côtes jusque dans les année 1950
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Carnets de voyages des peintres de la marine
François Bellec
- Ouest France
- 8 Février 2008
- 9782737344367
L'officier de marine observateur et le peintre voyageur furent longtemps des informateurs naturels, des correspondants de presse, en un temps au rythme lent, où les journaux ne dépêchaient pas encore des envoyés spéciaux couvrir l'actualité du monde. La France a fondé au XIXe siècle un corps de Peintres officiels de la Marine, ayant pour mission de fixer les grandes heures de son histoire navale. Les deux siècles encadrés par les décennies inventives 1770, qui ouvrit les voyages d'exploration du Pacifique, et 1970 qui vit la banalisation du transport aérien, furent l'âge d'or de ces peintres voyageurs. Malgré l'évolution génétique des images, l'objectif du reporter photographe n'a pas éliminé l'oeil du peintre. L'artiste reste un témoin sensible, irremplaçable par son travail méthodique d'analyse et de compréhension du sujet, et, cela fait, par sa capacité de synthèse et de transmission claire, des paramètres essentiels au spectateur. Ce livre évoque la multiplicité des relations esthétiques, intellectuelles et affectives entre les Peintres de la Marine et les cultures étrangères, parcourues par les ondes de choc qui ont bouleversé, au siècle dernier, l'histoire du monde et l'histoire de l'art. Il révèle aussi la dimension artistique, socioculturelle et patrimoniale du témoignage qu'ils ont porté alors sur les événements et sur les peuples qui se transformaient, élaborant collectivement un véritable mémorial du XXe siècle.
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La fin tragique du Titanic tout comme celle de la Méduse et de son célèbre radeau rejoindra sans doute dans les siècles futurs les grands mythes de l'histoire maritime : l'Atlantide sombrant dans un cataclysme ou la légende du Hollandais volant, navire fantôme, fonçant toutes voiles dehors à travers la tempête. La mer sublime le réel et impose l'imaginaire comme une vérité. La mer fascine par l'ampleur des désastres qu'elle perpètre, mais aussi parce qu'elle s'impose comme un accès majeur à l'aventure, à la possibilité d'aller ailleurs, très loin vers des pays à peine imaginés. Elle a été l'espace des découvertes, des expéditions maritimes qui ont permis de connaître peu à peu la face cachée du monde. Des terres souvent inhospitalières où des explorateurs sont morts de faim, de maladies ou dans des combats malheureux contre des indigènes. Des drames plus secrets ont hanté aussi l'histoire maritime : l'environnement carcéral des navires au long cours, la solitude, le purgatoire des galères, l'angoisse des captifs enchaînés dans la soute des vaisseaux négriers, la malnutrition, le scorbut...
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Un tableau complet des modes de vie et des métiers de la mer sur la totalité des côtes françaises.
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Les terre-neuvas
Anita Conti, François Bellec, Laurent Girault-Conti
- Chene
- 26 Mai 2004
- 9782842775421
« Les corps n'obéissent plus qu'à la sourde volonté collective d'un but à atteindre ensemble :
La conquête d'un matériau vivant qu'on tue, qu'on entasse dans les cales, comme un trésor de guerre. » Anita Conti Au 16e siècle, les Basques chasseurs de baleines découvrent sur les hauts-fonds des côtes des « terres neuves » aux lisières du Nouveau Monde un gisement fabuleux : les formidables bancs de morues. C'est le début d'une fantastique aventure, celle des pêcheurs Terre-neuvas, une véritable course au trésor au cours de laquelle les ports européens - bretons, normands, allemands, portugais, espagnols, anglais- mesurent leurs flottes au rythme d'une compétition effrénée. Les années 1930-1960 sont les dernières heures de gloire de cette grande pêche. Les premiers navires à vapeur, les chalutiers apparaissent au début du 20e siècle ; les chalutiers diesels, avant la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, la gueule des filets racle les fonds et avale des quantités énormes de morues. Cette pêche artisanale devient une industrie. Pour des motifs politiques, économiques, juridiques, écologiques, l'épopée décline rapidement à partir de 1980. Le dernier navire est désarmé. C'est la fin des Terre-Neuvas.
Le départ et la route, l'arrivée sur les bancs, la pêche et le traitement des poissons jusqu'au salage, le retour... Les photographies d'Anita Conti seule femme à avoir accompagné les légendaires terre-neuvas en 1939 puis en 1952 raconte l'histoire de cette grande pêche totalement disparue aujourd'hui. On y découvre un métier de bagnard, qui entraînait des hommes durant plusieurs mois sur le théâtre des chalutiers, bousculés par le vent et les vagues, dans les froidures de l'Atlantique Nord, à la lisière des bancs de glaces. Ces photographies sont mises en perspectives par des extraits des journaux de bord d'Anita Conti, celui de 1939 et celui de 1952 publié avec succès sous le titre de Racleurs d'Océans.
En introduction à ces images et textes pour la plupart inédits, François Bellec raconte l'histoire d'une campagne de pêche et de ce grand métier, un travail à la chaîne, sans répits, pour capturer et transformer la précieuse morue puis l'entasser dans l'ombre salée des cales. Une aventure qui appartient désormais à la légende.
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Cet ouvrage est une compilation choisie des deux premiers titres publié par Le Chêne sur l'histoire de la France : La France des gens de mer (François Bellec, 2001) et Gens de la terre (Jean-Luc Mayaud, 2002).
Enrichi d'une préface rédigée par l'historien Jean-Luc Mayaud, qui montre à quel point ces deux mondes ont vécu des mutations comparables, l'ouvrage donne à voir et à comprendre le quotidien des petites gens de France qui, à la mer ou dans les campagnes, ont composé l'histoire des cinquante premières années du XXe siècle de notre pays.
Appuyé sur une iconographie très importante et un commentaire détaillé et documenté des images, cet ouvrage fait la synthèse entre ces deux univers et ressuscite un monde aujourd'hui disparu.
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La disparition de l'expédition menée par Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, reste l'un des derniers mystères de la grande aventure de la mer. Commanditée par Louis XVI, sa mission devait achever l'oeuvre exploratrice de Cook.
Après s'être aguerri aux combats lors de la guerre d'Indépendance des États-Unis, ce navigateur de talent embarque pour les mers lointaines.
Du Chili à l'île de Pâques, en passant par l'Alaska, le Kamtchatka ou les îles Samoa, l'expédition Lapérouse était la promesse d'une mission pionnière et civilisatrice. Elle connut une fin tragique. François Bellec conte avec passion le destin hors norme de cet homme de coeur que rien ne prédestinait à prendre la mer.
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Les sauveteurs : Histoire folle et raisonnée du sauvetage en mer
François Bellec
- Glenat
- Patrimoine Maritime
- 9 Juillet 2008
- 9782914208963
Figures héroïques, les sauveteurs en mer inspirent les artistes qui ont immortalisé les drames, catastrophes maritimes ou naufrages. Voici le catalogue de l'exposition présentée à Perros-Guirec en 2008, réunissant des oeuvres des Peintres officiels de la marine. Si la solidarité des gens de mer est aussi ancienne que la navigation elle-même, en France, ce n'est qu'en 1865 que se crée la première Société de sauvetage, bientôt suivie d'une seconde. Elles fusionnent en 1967 pour donner naissance à l'actuelle Société nationale de sauvetage en mer. Aujourd'hui la prévention et le sauvetage sont devenus des affaires de conscience et aussi une obligation d'État. Les récentes catastrophes écologiques ont donné une nouvelle orientation de travail aux différents acteurs. Toutes ces personnalités et ces réalités sont évoquées dans un texte richement illustré.
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La baie de Concarneau sous le pinceau des Peintres officiels de la Marine
François Bellec
- Glenat
- 29 Avril 2009
- 9782723469876
À l'occasion de du 25e festival Livre et Mer, qui a lieu du 23 au 26 avril 2009, les Peintres officiels de la Marine rendent un hommage tout particulier à la ville de Concarneau.
À la grande époque de l'École de Pont-Aven, les peintres s'installaient nombreux sur les berges de Concarneau ou dans la ville fortifiée. Aujourd'hui, les Peintres officiels de la Marine se sont associés au festival Livre et Mer,et posent toiles et chevalets, afin de croquer, dessiner, graver ou photographier cette cité de culture et mettre en lumière une solide tradition picturale. Autour de la ville, l'imaginaire maritime de chacun des artistes présents dans ce recueil a pu être nourri et enrichi à l'image des enfants de région, Lucien-Victor Delpy et Jean Le Merdy.
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François Costentin est l'assistant d'un cartographe de Dieppe. Il dessine la terre, guidant les rois et les navigateurs qui veulent parcourir le monde. Les étagères de son atelier normand sont remplies d'une colonie de livres augustes ; beaucoup racontent l'Inde, en particulier Goa, la plus belle ville du monde d'après les voyageurs qui en reviennent ébahis. François veut la voir lui aussi. Jean Mocquet est apothicaire et chirurgien. Il a la charge d'intendant du Cabinet des singularités du roi Henri IV. Il a découvert Goa grâce au livre du botaniste portugais Garcia da Orta, qui révèle l'infinité de plantes, d'épices, d'herbes indiennes et leur utilité. Jean n'a qu'un désir : herboriser à Goa. Dona Margarida da Fonseca Serrão est veuve à 24 ans. De haute noblesse, attachée à la cour du vice-roi du Portugal et aux valeurs de sa classe, que peut-elle espérer à présent ? Elle s'est résignée à cette vie de conventions et de rigueur. Mais une lettre du frère de son défunt mari l'appelle elle aussi en Inde. Dom Alvaro y occupe une haute charge à Goa, il fera d'elle sa femme. Ils embarquent à Lisbonne sur une caraque amirale le 29 mars 1608, chacun sûr de ses choix, de ses rêves. Mais aucun voyageur ne peut prévoir l'horreur d'une traversée de 14 mois, entre tropiques et Atlantique sud, coupée par un hivernage à Mozambique. Avant d'atteindre la Rome de l'Orient, d'apercevoir la richesse des entrepôts de Goa, l'or de ses églises, combien meurent de fièvre, du scorbut, ou sont emportés par les tempêtes et la chute d'un mât ? À Goa, François, Jean et Margarida, rapprochés par le hasard, liés à jamais par la violence de cette aventure, cherchent leur place dans cette société codifiée, hostile, où tous veulent jouir de la vie, s'enrichir, avant de rentrer au Portugal.
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François abandonne un passé mort de cartographe à Dieppe et retourne à Goa en 1620. Il a résolument tourné la page pour commencer une nouvelle vie. Admis à Lisbonne à l'école des pilotes de la Carreira da India, la route des Indes, il s'appellera désormais Francisco da Costa.
Arrivé à Goa, il retrouve Asha, l'indienne à qui il avait fait la promesse de revenir et de l'épouser. Mais celle-ci lui apprend également que Margarida, la senhora portugaise, second amour de François, a été empoisonnée par son mari. Si elle a échappé à la mort, elle a en revanche perdu la mémoire et vit désormais dans un établissement religieux. François va chercher à rétablir la vérité, et à trouver un remède pour la sauver. Il veut également lui ramener Francisco, le fils qu'il lui a donné, ce qui le conduira à travers l'empire portugais assiégé par les Anglais et les Hollandais qui s'imposent en Orient. D'Ormuz à Malacca, de Macau à Batavia les deux Francisco traversent des aventures haletantes dans lesquelles interviennent notamment un cavalier fantomatique, un brahmane et l'étrange Hou quan, un puissant trafiquant chinois.
Le fil rouge du roman est le datura dont Goa fait un large usage. Poison violent, contrepoison ou aimable hallucinogène, le datura est l'instrument subtil et redoutable d'un enchaînement d'incidents qui traversent cette chronique, dans l'environnement opulent, suave, malsain et cruel de l'Orient des grandes compagnies au premier tiers du XVIIe siècle.