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Yves Viollier
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Yves Viollier raconte l'amitié trompée, la générosité exploitée. Ou est-ce plutôt le repentir impossible, la honte masquée ? Le romancier pose peut-être avant tout cette question essentielle : Que cache le visage que nous donnons à voir ?
J'ai posé la question à mon oncle, la dernière fois que nous nous sommes vus, il y a plus d'un an, il était encore en pleine forme. " Est-ce que tu as parlé à tes amis ? " Il m'a répondu : " Je n'ai pas encore osé... "
Roger Martin les a séduits. Il a été accueilli dans ce bourg dont le narrateur est le maire, comme un ami de toujours. Veuf, à plus de soixante-dix ans, il avait besoin d'une famille. Et tous lui ont ouvert les bras. Il est devenu le père, le grand-père, le vieil homme que les jeunes aiment bien.
La déception a été aussi violente que l'amour et l'amitié avaient été doux. Le fil du temps s'est tendu. Roger, en jeune homme, est alors apparu dans sa vérité. L'Occupation avait été ce théâtre où il a joué un rôle funeste. -
Après Un jeune homme si tranquille, roman poignant sur la nature de l'amitié, ce nouveau roman d'Yves Viollier dit tant la force de l'amour que la puissance de l'engagement d'un jeune héros ordinaire.
C'est un voyage particulier. Un retour pour Simon à Mauthausen, lui qui s'est tu pendant soixante-cinq ans. Qui n'a jamais voulu se considérer comme un héros, qui s'est tourné au retour du camp vers la vie, vers Claude, son amoureuse depuis l'enfance. Les démons il y a peu sont venus habiter ses nuits. Signe qu'il lui fallait enfin retourner à Mauthausen, alors que le temps de vivre s'amenuise. Ce séjour de Simon et Claude va durer deux jours et trois nuits, éclairé par les petits gestes, les attentions, l'amour si bouleversant quand il est au long cours. Et si sous le manteau de neige immaculé reposent les souffrances indicibles, ce qui scintille pour toujours dans sa mémoire, ce sont les lueurs d'humanité.
" À quoi pensent les saumons quand ils ont franchi tous les obstacles et qu'ils retrouvent l'endroit où ils sont nés ?
Ils pensent qu'ils ont fait tout ça pour ça. Ils pensent qu'ils vont pondre leurs oeufs.
Elle acquiesce, sourit, tend le bras et me tire de mon encoignure pour me rapprocher d'elle.
Je me laisse glisser sur le siège, m'appuie contre son épaule.
Ils pensent qu'après ils vont pouvoir mourir tranquilles. " -
Je suis le seul département qui soit devenu une province. Mes souffrances d'hier sont aujourd'hui ma chance. Mon pays est riche de sa diversité, bocage, plaine, marais, îles, l'Océan, fenêtre ouverte sur le monde. L'Histoire a modelé mon calcaire et mon granit de la préhistoire à nos jours. Aliénor d'Aquitaine est née ici. Richard Coeur-de-Lion préférait les séjours sur mes terres à l'ennui de sa cour d'Angleterre. Richelieu, notre évêque, a transformé l'église de notre diocèse de Luçon. Les guerres de religion ont déchiré le pays. Et 1793, l'année terrible, est arrivée...
Malgré ses grands hommes vendéens du XXe siècle, Clemenceau, de Lattre, d'autres, la République a laissé la Vendée seule face à son malheur pendant 200 ans. Et à partir des années 60, le pays fort de ses solidarités et de son isolement, s'est relevé. On parle du miracle vendéen. Pas de grandes villes, les usines à la campagne, un taux de chômage le plus bas de France, révolution agricole, révolution industrielle, pétrole touristique bleu, tout semble nous réussir, Vendée Globe, Puy du fou, fierté retrouvée.
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Chez les Gendreau, on ne quitte jamais ses terres sauf, parfois, pour aller faire la guerre. Lorsqu'en 1919 Antoine, l'aîné de la famille, revient chez lui, son univers familier a basculé. Sa jeune épouse, Edmée, est morte, victime de la grippe espagnole. Le bétail est décimé par une épidémie de fièvre aphteuse, et la ferme périclite.
Antoine prend alors, pour ses parents et ses frères, la seule décision qui puisse les sauver d'une ruine certaine : quitter leur Vendée natale pour émigrer en Charente, où les terres sont nombreuses et riches pour qui sait les travailler. Ce n'est pas le bout du monde mais, pour ces paysans attachés à leur région, cela représente un terrible déracinement et une lente reconstruction...
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Hiver 1794. Chargées par le gouvernement révolutionnaire d'anéantir le soulèvement vendéen, les colonnes infernales du général Turreau sèment la terreur et la désolation sur leur passage. Promises au massacre, deux mille personnes - hommes, femmes, enfants, vieillards - doivent fuir leurs fermes incendiées. Elles trouvent refuge au coeur de l'impénétrable forêt de Grasla.
L'hiver est particulièrement rigoureux cette année-là. Chaque jour est un combat, chaque nuit une épreuve. Pourtant les réfugiés survivent. Mieux, en dépit de la neige et des pluies incessantes, en dépit des privations et des morsures du froid, ils réinventent un monde, construisent des huttes, une église, et même un hôpital au coeur de la forêt. Livrés à eux-mêmes au milieu du chaos, ils donnent naissance à une véritable ville.
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" Le bon Dieu me demande sans doute le sacrifice d'une vie extraordinaire." Ces paroles de sainte Bernadette, Reine les a prononcées le jour où elle a renoncé à entrer dans les ordres pour se consacrer à sa famille.
Malgré treize enfants, le dur labeur de la ferme, le combat quotidien contre la pauvreté et surtout un mari tyrannique, jamais elle n'a regretté son choix. Née en Vendée en 1910, émigrée en Charente, Reine a vécu avec modestie et courage. Elle avait peut-être l'étoffe d'une sainte, mais elle va trouver une autre manière de gagner son paradis...
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1984. Un peu partout en France, des manifestations éclatent pour la défense de l'école libre. Pour Chrysostome Lhermite, ces événements font écho à un lointain et douloureux passé, au temps de sa jeunesse, où déjà les clans s'affrontaient. Avec son voisin et ami, Louis Malidin, ils étaient liés comme les doigts de la main. C'était avant que la guerre des écoles les atteigne dans leur chair, avant qu'elle les conduise à dresser un mur entre leurs deux maisons.
Est-ce que rien n'a changé, cinquante ans après ? Ou est-ce enfin l'occasion de signer l'armistice et de faire renaître leur amitié ?
Ce roman joliment écrit relève le défi de raconter sans parti pris, avec justesse et nuance, une guerre toujours prête à se rallumer en France.
Le Figaro -
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Le 17 octobre 1793, alors que la guerre de Vendée bat son plein, les troupes de la Grande Armée s'apprêtent à massacrer 5 000 soldats républicains enfermés dans l'église de Saint-Florent-le-Veil... Avant que, dans un dernier souffle, le général Bonchamps à l'agonie ne crie à ses hommes : Grâce aux prisonniers ! Parmi ces miraculés, le père de David d'Angers.
Trente ans plus tard, devenu un immense sculpteur, l'artiste reconnaissant décide de rendre hommage à cet instant de grâce et livre son chef-d'oeuvre.
Les histoires mêlées de ces deux destins, unis par un geste qui transcende les époques, donne une idée universelle de l'indulgence et du pardon.
Un roman populaire d'excellente qualité.
Jacques Nerson - L'Obs Un roman original, superbement écrit, qui peut s'admirer sous différents angles, comme une sculpture.
Claire Lesegretain - La Croix -
L'hiver 1891 avait amené de terribles tempêtes, l'océan avait dévasté les digues de terre et de pierre, inondé ce paradis d'eaux, de dunes et de vents.
Là-bas, en vendée. quand jean guéry, jeune prêtre au coeur pur, prend en charge sa nouvelle paroisse, arrivent des tribus d'italie, de corrèze ou du limousin pour reconstruire une muraille contre la mer. des étrangers, mal acceptés par les gens du pays. le ministère de jean continence par une histoire d'amour, celle de la sauvage lilas et de jean-marie, l'ouvrier corrézien. peu après, ce dernier est accusé d'un crime.
Le nouveau curé ignore tout du marais et des maraîchers, mais il connaît le secret des âmes. cette terre singulière, en face de l'île de ré, était inconnue des romanciers. yves viollier, premier voisin, en révèle toute l'âpreté et toute la magie.
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À Angeac, au coeur de la Charente, il y a Antoinette Besse, dite Toinou, 92 ans, qu'Yves Viollier rencontre au début des années 1980. Près d'un siècle de mémoire qu'elle va lui confier. L'enfance, le choeur des loups et le Périgord noir. Les générations, les drames, l'exode, la terre dure et exigeante. Les secrets et les guerres, les saisons et les champs, le froid mais jamais la faim, les privations mais rarement les manques. Les légendes et les rumeurs, la marque du crime de Hautefaye. Une langue, une existence, une époque. La vie que Toinou raconte, la sienne, c'est celle d'un monde presque englouti. Mais qu'il ne faut pas oublier.
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En dix souvenirs, Antoine, l'alter ego de Yves Viollier, nous tend ce miroir qui renvoie à des histoires qui sont autant de diamants de la mémoire. Ce ton si juste du romancier, c'est autant celui du poète que celui du mémorialiste des vies ordinaires, celles qu'ont vécu nos aïeux.
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Pourquoi un tel acharnement à reconstruire cette bâtisse charentaise à l'abandon ? On dirait que la vie de Renée en dépend.
En paix avec elle-même et son mari depuis des années, née en 1944 de parents inconnus, elle sait que son père était Allemand. Et aujourd'hui, en pleine restauration de la demeure familiale, réveillant de douloureux fantômes, une lettre anonyme vient lui répéter l'insulte cent fois entendue dans son enfance : " Fille de Boche ! Fille de Boche ! " Qui la poursuit de sa haine cinquante ans après, et pourquoi ? Pour en finir avec son passé, Renée décide alors de se rendre à Berlin, dans cette Allemagne qui l'attire depuis toujours.
Son histoire, qui devait s'achever sereinement sous les grands ciels de Charente, ne fait pourtant que commencer.
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Joseph vient de mourir, presque centenaire. Cette vie qu'il a forgée de ses mains, lui, le menuisier, il l'a partagée pendant soixante-dix ans avec Eglantine. Au fil des heures de la nuit d'après , celle-ci se souvient de leurs jours heureux et des plus sombres, et de cette promesse qu'a faite Joseph avant de partir.
Les chênes ne meurent pas, au paradis.
Elle a tout de suite aimé les mains de Joseph dans les siennes. C'était il y a soixante-treize ans lors d'un bal de noces dans la campagne vendéenne. Désormais les mains de Joseph ne la caresseront plus. On vient de l'enterrer, presque centenaire en ce jour de mai 2016. Au fil des heures d'une longue nuit défilent pour Eglantine tous les souvenirs liés à Joseph ; d'abord paysan, il fut tour à tour tonnelier, charpentier, menuisier puis ébéniste ; un artisan respecté qui avait l'amour du bois, de l'ouvrage bien fait... Ils ont traversé plus d'un demi-siècle d'histoire, auprès de leurs enfants, partageant tout, des plus beaux instants aux blessures indélébiles.
A cette vie à fois modeste et accomplie qu'ils ont forgée à quatre mains, Joseph et Eglantine ont donné sens, amour.
Un roman universel et bouleversant. Une histoire de transmission. -
Au cours de sa longue vie, le destin a frappé Olivier Gallagaire à quatre reprises.
La première fois, avant sa naissance, le jour où son père séminariste a croisé le regard de sa mère dans l'église de leur village. L'amour est imparable. Ils s'enfuient loin de cette Irlande bigote des années 1930 dans laquelle une telle histoire d'amour est criminelle. Olivier naît donc en Vendée. La deuxième fois, à l'âge de sept ans : Olivier tanne son père pour qu'il l'emmène à la pêche malgré l'orage menaçant. Surpris par la tempête, le père couvre l'enfant de ses propres vêtements pour l'empêcher d'attraper froid. Il en mourra. La troisième fois, c'est au cours du premier voyage dans cette Irlande dont il rêvait depuis l'enfance, quand il trahit sa fiancée dans les bras d'une cousine. Sa fiancée, blessée, s'embarque avec son père pour une course en mer d'un jour. Ils n'en reviendront jamais. Le quatrième coup du destin, enfin...
Entre Irlande et Vendée.
Yves Viollier a inscrit son roman en équilibre entre ses deux pays secrets, magnifiques et austères, labourés par une foi profonde. Tout est pareil : les ciels, les mers, les âmes. Et pourtant, tout est différent. Déchiré entre ses deux héritages, Olivier Gallagaire devra gravir un terrible chemin pour trouver la sérénité.
Un romancier profondément catholique.
Toute l'oeuvre d'Yves Viollier est baignée par une foi sincère. Étrangers à tout prosélytisme ou bondieuseries niaises, les personnages de ces romans sont animés par la certitude de la grandeur et de la bienveillance de Dieu. La chanson de Molly Malone en est un exemple lumineux.
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Au soir du 27 février 2010, les habitants de la Faute-sur-Mer se sont endormis paisiblement, sans s'inquiéter de la tempête annoncée. A 3 heures du matin, quand les digues ont lâché, la mer est montée inexorablement, a noyé les plages et les routes et, sans jamais modifier son allure, a enlacé les maisons, piégeant leurs résidents qui essayaient d'échapper à cet élément si familier, devenu en quelques heures un ennemi mortel. Julie dormait à la Pointe ; Guillaume et Alexandra étaient dans leur maison du lotissement en compagnie de leur fille ; les grands-parents Montauran venaient d'arriver dans leur cabanon de vacances avec Jérémie et Claire, leurs petits-enfants. Ils ont tout fait pour s'en sortir. A travers le destin de plusieurs familles, Yves Viollier a recréé les heures terribles que ces hommes, ces femmes et ces enfants ont affrontées en tentant de toutes leurs forces de survivre.
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Depuis sa naissance, Clotilde est assaillie par les images du visage d'une femme dont elle ne sait que le nom : Sétima. Quand elle découvre à la une des journaux que des ossements de Vendéens massacrés en 1793 ont été trouvés au Mans, sa vie bascule. Car ce sont bien des images de cette nuit atroce du 13 au 14 décembre 1793 qui la hantent. Dans quelle aventure inouïe se lance-t-elle pour se libérer de ses fantômes ? Jusqu'où suivra-t-elle Sétima ?
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Marie n'a rien vu venir. Quand son fils Simon est revenu d'Haïti, très affaibli par la malaria, elle n'a pas mesuré son malaise. Dévasté par la misère et la violence qu'il a rencontrées pendant sa mission humanitaire, rongé par l'impuissance et la culpabilité de ne pas avoir pu faire plus, Simon a sombré. Jusqu'à vouloir commettre l'irréparable. Bouleversée dans son rôle de mère, ébranlée dans sa foi, Marie doit se reconstruire. Une épreuve qui va changer sa vie.
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Vous souvenez-vous de Pierre et de Maïa, les héros romantiques de La Flèche rouge oe
Dans La Flèche rouge, Pierre, un jeune communiste français, tombait fou amoureux d'une très belle danseuse du Bolchoï, Maïa, à l'occasion d'un voyage en train joignant Saint-Pétersbourg à Moscou. Une passion commune que le début de la Seconde Guerre mondiale se chargea de réduire à néant... Treize ans plus tard, Pierre s'est résigné à reconstruire sa vie et connaît un mariage heureux avec la douce Hélène. Mais quand l'occasion se présente de retourner à Moscou, il ne peut résister : il part retrouver Maïa. Là-bas, les deux amants renouent, l'espace d'une nuit, avec la force dévastatrice de leur amour. Rentré dans son village, Pierre souffre mille morts. Comment peut-il abandonner Maïa ? De quel droit ose-t-il trahir Hélène ? Lorsque, quelques années plus tard, Maïa décide de profiter du passage du Bolchoï à Paris pour fuir le régime communiste, Pierre va l'aider sans hésiter. En faisant ce choix, il sait qu'il va briser la vie d Hélène pour ce qui n'est peut-être qu'un rêve d'adolescent, mais il ignore encore les autres épreuves qui l'attendent...
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Deux enfants dans la Vendée des années 1880.
Augustin vit chez son oncle métayer ; il est orphelin : sa mère est morte en le mettant au monde sans avoir dit qui était sont père. Élise est élevée au château des établières. Tout les sépare.
Un jour, pourtant, ils se retrouveront par-delà les épreuves, les révélations douloureuses, les séparations et la guerre.
L'histoire de cet amour s'inscrit dans un pays qui n'a rien oublié des violences de 1793. La vie est rude, la société rigide. Il faudra à Augustin tout sont courage, toute sa passion de la terre et des bêtes et l'ardeur du sentiment qui le possède pour secouer le poids du passé et devenir l'homme nouveau qu'Élise espérait. -
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L'etoile du bouvier t.2 ; saisons de vendee
Yves Viollier
- Robert Laffont
- 2 Janvier 1998
- 9782221087121