" Histoire simple, violente, vraie.
D'époque. Je suis un journaliste imparfait, ni pire, ni meilleur qu'un autre. Après avoir arbitré le débat des élections présidentielles en 95, s'est offerte à moi la possibilité d'accéder à ce que je croyais être le paradis : Canal +. J'ai d'abord été surpris, j'ai résisté, puis flatté, j'ai cédé. Les deux premiers mois furent agréables - n'étions-nous pas en famille ? Par la suite, vous avez le choix, pour l'ambiance, entre Les chiens de paille, Reservoir Dogs, ou Mirabeau poursuivant Sade dans les couloirs des prisons du XVIIIe siècle...
Au centre de l'action, les Fouquier-Tinville du rire : le Guignol's Band et leur mentor, alias le Tueur du Brabant, incarnation personnifiée de la formule la plus célèbre de ces vingt dernières années : " Responsable mais pas coupable. " Ceci n'est pas un livre contre une chaîne - que j'aime beaucoup. Ce sont, surtout, des phrases contre l'inhumanité de quelques pitbulls. Je ne crache pas dans la soupe, je ne sombre dans aucun narcissisme.
D'ailleurs, jusqu'à quarante-sept ans, je n'ai pas écrit un seul paragraphe en dehors de mon métier, tant la littérature de télévision me fait horreur. Mais il y a un moment où la théologie de la dérision et du poujadisme doit se heurter à quelques mots. Et à ce journal de bord qui, heureusement, a aussi d'autres horizons... "
Préfacé par Jean-Marie Cavada, cet ouvrage est un travail collectif sous la conduite de Blandine Blanc-Durand, journaliste économique et de Guillaume Jobin, président de l'ESJ Paris. À partir de plus de quatre cents interviews menées en 2009 par les étudiants de l'École Supérieure de Journalisme de Paris, Blandine Blanc-Durand et Guillaume Jobin ont réalisé un ouvrage écrit comme un reportage vivant sur l'attitude des Français face à la crise. Un livre qui bouscule les idées reçues et met en avant une image très positive des Français, entre modernisme, inquiétude, réalité et mobilité. Parmi les entretiens réalisés, citons : «Pascal, trader à la Société Générale», «Sabrina, prostituée, Cathy patronne de sex shop», «Martine, poissonnière sur les marchés dans le 94» et «Michel, libraire à Asnières».
Que devient le travail ? Les thèses abondent annonçant sa disparition ou sa marginalisation.
S'il est vrai que les nouvelles technologies et les nouvelles pratiques de management bouleversent son contenu, le travail ne disparaît pas. Il subit une mutation radicale.
Cet ouvrage collectif présente les caractéristiques de la nouvelle division du travail au travers de son organisation dans l'entreprise. Les rigidités du taylorisme sont remises en cause, les relations de travail, les formes d'emploi connaissent des changements majeurs.
La dichotomie entre travail et non-travail est brisée.
Les auteurs resituent ces mutations dans leurs dimensions sociétales mondialisation, emprise des multinationales, développement des réseaux internationaux, remodelage des processus de production et de consommation. lis dessinent par là les contours d'une nouvelle définition du travail et d'une nouvelle conception de sa sociologie.
Cet ouvrage a été réalisé par une équipe de chercheurs du Centre Pierre Naville de l'université d'Evry et coordonné par Guillaume Bollier, chercheur en sociologie au Centre Pierre Naville et Claude Durand, directeur de recherche honoraire au CNRS.