Festival de Cannes 2024
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Tapis rouge et lutte des classes : Une autre histoire du Festival de Cannes
Tangui Perron
- Éditions de l'Atelier
- Sciences Humaines
- 19 Avril 2024
- 9782708254435
Le festival de Cannes, le tapis rouge, son défilé de stars et le crépitement des flashs... Qui pourrait se douter que derrière la clinquante vitrine de la manifestation la plus prestigieuse du septième art se cache une tout autre histoire ?
Pour la comprendre, il faut remonter le temps jusqu'à l'origine même du festival. Initialement prévue en étroite collaboration avec les États-Unis en 1939 pour concurrencer la Mostra de Venise de l'Italie fasciste, mais annulée à cause du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, sa première édition eut véritablement lieu en 1946 au lendemain du conflit. Le souffle et les espoirs de la Libération se ressentent jusque dans le palmarès où figure en haute place La Bataille du rail de René Clément, hymne à la Résistance cheminote produit par une coopérative ouvrière fondée par la CGT.
Dans cette histoire populaire et syndicale du festival de Cannes, l'historien Tangui Perron montre que la bataille pour l'existence d'un cinéma français et la pérennisation de la diversité culturelle commence par la construction d'un palais, suivie d'une importante manifestation de rue à Paris, en janvier 1948. Les lois d'aides, qui expliquent pour partie la vivacité du cinéma hexagonal et de belles et nombreuses coproductions, y trouvent leurs sources. Ce livre met ainsi en lumière le lien étroit et méconnu qui unit le cinéma et le mouvement ouvrier. -
Prévu pour s'ouvrir le 1er septembre 1939, le tout premier Festival de Cannes n'a pas eu lieu. L'entrée en guerre imposa sept ans de réflexion à ce qui allait devenir le plus grand festival de cinéma au monde.
Pourtant, Cannes 39 a bel et bien existé : tout était prêt ! Les films étaient sélectionnés, dont Le magicien d'Oz ou Stanley et Livingstone. Les vedettes étaient déjà là ou en route, comme Norma Shearer ou Cary Grant, Michèle Morgan ou Pierre Fresnay. Le Président d'honneur, Louis Lumière, était désigné et le Président du Festival n'était autre que Jean Zay, « ministre du Cinéma », qui avait voulu, avec l'aide des studios américains, créer Cannes pour contrer la Mostra de Venise devenue ouvertement fasciste.
De cette aventure méconnue subsistent des archives inédites qui permettent à Olivier Loubes de nous rendre l'histoire de cet événement disparu, somewhere over the rainbow...
Cet ouvrage a reçu le Prix du livre d'Histoire du cinéma au Festival international du film d'histoire de Pessac en novembre 2016. -
Walt Disney : L'homme qui rêvait d'être un enfant
Olivier Cotte
- Perrin
- Biographie
- 7 Mai 2024
- 9782262101183
Enfin la biographie de référence du créateur de Mickey Mouse !
Walt Disney (1901-1966) est l'une des figures les plus emblématiques de la culture populaire du XXe siècle. De Blanche-Neige et les Sept Nains aux 101 Dalmatiens en passant par Peter Pan ou encore Alice au pays des merveilles, les dessins animés qu'il a produits sont mythiques. Dessinateur, créateur, entrepreneur, bâtisseur d'empire... l'homme à la fine moustache et au sourire espiègle était tout cela à la fois.
Mais qui se cachait véritablement derrière cette image lisse et sans tache ? Qui sait que Walter Elias Disney venait d'une famille modeste du Missouri et qu'il a commencé à gagner sa vie en vendant des journaux ? Qu'il a menti sur son âge pour pouvoir être envoyé en France avec ses concitoyens à la fin de la Première Guerre mondiale ? Qu'il a certes fait fortune, mais qu'il menait en réalité une vie simple et sans faste auprès des siens ?
Puisant au coeur des meilleures sources (riche filmographie, biographies américaines...), l'auteur brosse le portrait intime de Walt Disney et revient aussi, bien sûr, sur sa carrière hors du commun. Spécialiste du cinéma d'animation, Olivier Cotte analyse brillamment le rapport particulier du producteur à l'enfance, son goût immodéré des contes de fées, et tout ce qui a pu constituer le moteur de son étonnante créativité. Il évoque également l'homme d'affaires, dur avec lui-même mais surtout avec les autres - en 1941, il a vivement réprimé la grande grève que les employés de ses studios avaient entamée pour réclamer de meilleures conditions de travail.
Ni hagiographique ni diabolisant, cet ouvrage écrit avec verve entend faire la lumière sur l'incroyable destinée de l'inventeur de personnages iconiques et de parcs à thème qui, aujourd'hui encore, font le bonheur des enfants dans le monde entier. -
Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, ce livre offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
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Le cinéma, 50 ans de passion
Nicolas Seydoux
- Gallimard
- Hors Serie Litterature
- 18 Janvier 2024
- 9782073031433
Nicolas Seydoux est depuis cinquante ans président d'une firme au nom mythique : la Gaumont. Depuis 1974, il vit de l'intérieur la grande aventure du cinéma français, les succès fulgurants ou inespérés, les échecs inattendus, les projets démesurés, aux côtés de personnalités aussi singulières que fascinantes. Ces Mémoires nous entraînent dans l'existence d'un passionné du septième art : Nicolas Seydoux y esquisse les portraits d'acteurs, de producteurs et de réalisateurs (Depardieu, Duras, Fellini, Godard, Lautner, Pialat, Poiré, Rassam, Toscan du Plantier...), et revient sur l'élaboration, le tournage et le destin de grands films. Il raconte aussi les coulisses de l'industrie, le rachat de Gaumont au début des années 1970, les vastes projets de réfection de salles de cinéma, les désirs d'expansion en Italie, ou au Brésil, les réformes structurelles entreprises sur le long terme... tout ce qui, en somme, préparera et bâtira la légende de cette entreprise souvent surnommée «la Marguerite». Avec Le cinéma, 50 ans de passion, cette figure de premier plan, mais discrète, du cinéma français se confie pour la première fois.
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Archive is the first book by Sofia Coppola, covering the entirety of her singular and influential career in film. Constructed from Coppola's personal collection of photographs and ephemera, including early development work, reference collages, influences, annotated scripts, and unseen behind-the-scenes documentation, it offers a detailed account of all eight of her films to date. Mapping a course from The Virgin Suicides (1999), through Lost in Translation (2003) and Marie Antoinette (2006), to The Beguiled (2017) and her upcoming feature Priscilla (fall 2023), exploring Priscilla Presley's early years at Graceland, this luxurious volume reflects on one of the defining and most unmistakable cinematic oeuvres of the twenty-first century. An art book personally edited and annotated throughout by Coppola, Archive offers an intimate encounter with her methods, references, and collaborators and an unprecedented insight into her working processes. Accompanying the highly personal images and texts from Coppola's archive is an extended interview with renowned film journalist Lynn Hirschberg discussing the remarkable oeuvre they reflect. Designed by Joseph Logan and Anamaria Morris.
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Des Gens drôles : Entretiens avec Michel Hazanavicius, Sophie Letourneur, David Marsais (Le Palmashow), Judith Davis, Jean-Pascal Zadi, Émilie Noblet, et Florent Bernard (FloBer)
Quentin Mével, Adrien Denouette
- Playlist Society
- Face B
- 21 Mars 2024
- 9791096098729
Ils viennent de la télévision, du cinéma, du théâtre ou de YouTube. Ils ont grandi avec les films de Claude Zidi et de Judd Apatow, et les sketchs des Nuls et des Inconnus. Ils renouvellent la comédie française, tout en marchant dans les pas de leurs prédécesseurs.
Précédé d'une introduction, Des Gens drôles propose une série d'entretiens avec des cinéastes dont les films ont l'humour pour moteur, avec l'objectif de s'interroger sur la fabrique de la drôlerie à l'écran.
Avec
- Michel Hazanavicius (OSS 117, The Artist, Coupez !...)
- Sophie Letourneur (Énorme, Voyages en Italie...)
- David Marsais pour Le Palmashow (La Folle Histoire de - Max et Léon, Les Vedettes...)
- Émilie Noblet (Parlement, Bis repetita...)
- Jean-Pascal Zadi (Tout simplement noir...)
- Judith Davis (Tout ce qu'il me reste de la révolution...)
- Florent Bernard (Suricate, Nous, les Leroy...)
- Postface de Martin Jauvat -
Mes moires
Jean-Pierre Dionnet, Christophe Quillien
- Au Diable Vauvert
- Litterature Generale
- 25 Avril 2024
- 9791030706451
LES MÉMOIRES D'UNE LÉGENDE VIVANTE
Bande dessinée, cinéma, radio, musique, télévision, Jean-Pierre Dionnet a consacré sa vie au service des cultures populaires, littératures de l'imaginaire et autres mauvais genres.
Au long d'un véritable voyage dans le temps, à travers nombre d'expériences passionnantes, il éclaire de l'intérieur les grandes figures, les grands moments, les lieux cultes et les sources d'une contre-culture devenue incontournable. -
"caffè per tutti" chez Morricone
Vincent Perrot, Jean-François Tifiou
- Feed Back
- 20 Mars 2024
- 9782492359217
« Caffè, tutti ? » lança-t-il avec une étincelle joyeuse dans ses yeux et en se frottant les mains. C'était fait, nous étions dans la place... chez Morricone ! Cette icône de notre enfance, l'incroyable auteur de ces musiques que nous sifflons depuis des décennies (avec plus ou moins de bonheur).
Nous étions émus comme des enfants qui vont voir le Père Noël, excités, polis et incroyablement heureux. Cela s'était organisé à une vitesse époustouflante, la bouteille à la mer d'un courriel à une vieille adresse, la réponse depuis une autre adresse et l'appel de son fils qui nous proposait des dates très rapidement.
Le Maestro connaissait déjà Vincent, rencontré à Cannes, ainsi que notre association avec laquelle il avait monté les marches du festival en 2007. Mais là, plus de paillettes, de cocktails et de paparazzi, nous étions dans l'intimité de son appartement romain, à partager un café avec lui. Instant de grâce.
Nous vous invitons dans ce livre à partager nos rencontres, celle de Rome, puis celle de Vincent à Cannes. Vous y redécouvrirez sa filmographie et sa discographie. Des photos inédites. Nous avons longtemps réfléchi cet ouvrage et comme cette rencontre, il s'est fait presque spontanément. Parfois, les choses les plus complexes s'accomplissent simplement...
Nous vous invitons dans l'antre du Maestro, à découvrir qui il était vraiment, au-delà de la star, un homme avec des passions et des rencontres. Entrez, lisez, et prenez donc un café avec nous.
Katy Borie Déléguée Générale de L'U2C. -
Pasolini en clair-obscur
Guillaume de Sardes
- Flammarion
- Catalogue D'exposition
- 10 Avril 2024
- 9782080438775
Pasolini est peut-être le dernier intellectuel
européen de renommée mondiale. Un demisiècle après sa mort, son influence s'exerce
encore dans les différents champs qu'il
a occupés : il est lu, cité, commenté,
adapté, il inspire les créateurs d'aujourd'hui.
S'il aimait se définir avant tout comme «
écrivain », c'est à travers ses films qu'il
a touché le grand public. L'auteur de ce
catalogue s'attardera ici sur son oeuvre
cinématographique marquée par la peinture
classique italienne et sur l'influence qu'il
exerce sur les artistes d'aujourd'hui. Un texte
érudit, très documenté et largement illustré.
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Entre son premier court-métrage, Saute ma ville (1968), et No home movie (2015), Chantal Akerman (1950-2015) a réalisé plus de 40 films. Le retentissement de Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080, Bruxelles, chef-d'oeuvre de près de 4 heures qu'elle tourne à l'âge de 25 ans avec Delphine Seyrig, lui assure une notoriété immédiate. Le rôle que les femmes occupent dans son oeuvre lui vaut d'être identifiée comme une cinéaste féministe, adjectif qu'elle accueillait volontiers mais avec réserve, comme toute espèce d'assignation. Chantal Akerman est également la première cinéaste, dès les années 1990, à investir les lieux de l'art contemporain?: ses installations continuent d'être exposées dans les galeries et musées du monde entier.
Son oeuvre cinématographique se double d'une importante oeuvre écrite, que nous publions dans sa quasi intégralité et dont nous avons confié l'organisation à Cyril Béghin. Cette somme de près de 1600 pages se présente sous la forme de trois volumes réunis dans un coffret?: deux volumes chronologiques (1968-1991 et 1991-2015), consacrés strictement aux textes d'Akerman, et un troisième qui rassemble l'édition critique. Ce parti pris vise à laisser se développer l'écriture de la cinéaste avec ses articulations et son rythme propres, sans intervention extérieure. Les textes des deux «?volumes Akerman?» comprennent des scénarios, des synopsis, des notes d'intention, des textes pour les voix off de ses films, mais également des entretiens, des documents de travail, tous pour l'essentiel inédits. Ils incluent également quatre livres publiés du vivant d'Akerman?: une pièce de théâtre, Hall de nuit (1992), deux récits, Une famille à Bruxelles (1998) et Ma mère rit (2013), et une autobiographie, «?Le frigidaire est vide. On peut le remplir?» (dans Autoportrait en cinéaste, 2004).
oeuvre écrite et parlée, le titre de l'ensemble, donne toute sa place au rôle de la voix et de la parole dans l'écriture d'Akerman. Par leur rythme, leur ponctuation, la liberté de leur syntaxe, leur adresse comme «?à la cantonade?», par le «?ressassement?» qu'elle invoque elle-même comme une manie et un principe constructif, ses textes portent la marque de sa voix (imprimée en cyan dans le livre), et de l'absolue modernité de son oeuvre. Les deux premiers volumes s'accompagnent d'une importante iconographie, composée de photographies de repérage ou de tournage, de documents d'archives, de fac-similés, et de photogrammes de films inédits. Le troisième volume se présente sans image, et dans une mise en page différente.
La parution d'oeuvre écrite et parlée coïncide avec de nombreux événements consacrés à Chantal Akerman?: une exposition anthologique à BOZAR (Bruxelles) et la rétrospective de ses films organisée par la Cinematek de Belgique à partir de mars 2024?; la reprise, en septembre 2024, de l'exposition à la Galerie nationale du Jeu de Paume, à Paris, qu'accompagneront une rétrospective et l'édition intégrale de ses films par Capricci. Parmi d'autres -
« Léaud ne tient pas en place. Quand ce ne sont pas les doigts, les mains, les bras ou le corps entier qui bougent, ce sont les yeux qui regardent à droite à gauche, comme essentiellement indisciplinés. Résultat : une image dynamisée et un réjouissant climat de liberté, mais aussi le spectacle d'un personnage/acteur livré à lui-même, sans amarres, courant en permanence le risque d'une sorte de perdition. De là que malgré la vitalité physique et verbale, malgré la malice, la gouaille, le rire (souvent contenu), le sourire (éclatant, juvénile jusque dans le visage devenu vieux), on ressente chez Léaud un fond de détresse. »
Parmi les cinquante-quatre textes du cinéma de Léaud, dix-huit analysent le jeu de l'acteur, vingt-sept textes évoquent chacun un film (Les Quatre Cents Coups, Baisers volés, La Maman et la Putain, etc.), plus précisément une séquence dans le film, choisie parce que Léaud, révélé par François Truffaut, y est exemplairement lui-même, et neuf textes décrivent chacun un souvenir personnel dans la vie de l'auteur, un moment vécu dans la réelle compagnie de Jean-Pierre Léaud. Des Quatre Cents Coups (1959) à La Mort de Louis XlV (2015), les films évoqués se succèdent dans l'ordre chronologique, de même que les souvenirs. Ce parti-pris présente l'avantage d'une mise en perspective simple et claire : l'intemporalité des textes d'analyse traduit la permanence des oeuvres ; la chronologie, dans les deux autres types de textes, donne à ressentir le défilement des années et le vieillissement des individus - en particulier l'individu Léaud, bien sûr. -
En 2021, j'ai fait la connaissance de Michel Ciment, auteur et critique historique de la cinéphilie internationale et acteur notoire de la revue Positif. J'ai été très touché par son approche éclectique et humaniste du cinéma, sa grande finesse, sa curiosité et son intérêt pour tous les arts autour du cinéma. « Go west » recueille 26 entretiens avec les différentes générations des cinéastes à Hollywood, de Fritz Lang à Quentin Tarantino, et représente ainsi le dialogue de Michel Ciment avec les réalisateurs américains sur une cinquantaine d'années. Avec ce livre, je souhaiterais en tant qu'éditeur partager avec les nouvelles générations de cinéphiles, mais aussi les cinéphiles plus chevronnés, le travail de Michel Ciment, de la revue Positif, de ce pan de la cinéphilie reconnue dans le monde entier - mais aujourd'hui confrontée au défi continu de la transmission du savoir dans une histoire des formes mise à mal par l'ultra-industrie culturelle et sa surproduction, l'amnésie qu'elle charrie avec sa dictature du présent. Il n'existe pas de vieux films, de vieux livres ou de vieux auteurs ; seulement des oeuvres que l'on a pas découvertes. Michel Ciment était avant tout un passeur ; par son travail il appartient à une communauté d'individus, de Lumières, si précieuses pour leurs contemporains et les futures générations. Des Lumières qu'il nous appartient aujourd'hui de maintenir allumées en allant toujours vers ce que l'on ne connaît pas encore. Vers L'Ouest.
Réalisateurs interviewés : Budd Boetticher, Richard Fleischer, Fritz Lang, Gordon Douglas, Howard hHawks, Otto Preminger, Richard brooks, John Frankenheimer, Irvin Kershner, Sidney Lumet, Robert Mullligan, Arthur Penn, Franklin J. Schaffner, Robert Altman, Francis Ford Coppola, Alan J. Pakula, Martin Scorsese, Michael Cimino, Sydney Pollack, Oliver Stone, Woody Allen, Tim Burton, les Frères Cohen, James Gray, Steven Soderbergh, Quentin Tarantino. Note : En préface de « Go west », un entretien entre Michel Ciment et Julien Magnani. -
Le cinéma en partage : Entretiens avec N.T. Binh
Michel Ciment
- Rivages
- Rivages Poche
- 1 Mai 2024
- 9782743664039
Unanimement célébré comme le plus grand critique cinéma français, Michel Ciment est décédé novembre 2023. A l'occasion du Festival de Cannes, qui ne manquera pas de lui rendre hommage, nous publions ce "Cinéma en partage" dans sa version poche.
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Framboise : Quelques hypothèses sur Françoise Dorléac
Aurélien Ferenczi
- Actes Sud
- Institut Lumiere
- 1 Mai 2024
- 9782330192945
Au début de l'été 1967, Françoise Dorléac disparait. Elle avait vingt-cinq ans mais était déjà une actrice accomplie qu'on avait admirée dans L'Homme de Rio, La Peau douce ou Les Demoiselles de Rochefort.
Comme sa soeur Catherine Deneuve, elle avait tout pour réussir : le talent, la beauté, la jeunesse. Le mystère Françoise Dorléac, c'est la trajectoire-météore d'une jeune femme de son temps, sans doute même en avance, reflet d'une feinte insouciance, aujourd'hui disparue.
Ce livre est un exercice d'admiration. Il cherche à raconter l'avènement d'une enfant du 16e arrondissement de Paris, devenue, en quelques films, une grande actrice.