Écrivain à la dérive, John Harper vient d'apprendre une nouvelle qui le bouleverse : son père, qu'il n'a jamais connu et croyait mort depuis longtemps, est bel et bien en vie. Il se trouve dans un hôpital de Manhattan où l'on vient de le transporter, à la suite de graves blessures par balles. John n'est cependant pas au bout de ses surprises : son père n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit de Lenny Bernstein, l'un des pontes de la mafia new-yorkaise. Bien vite, John va découvrir que si son passé a été bâti sur des mensonges, son présent l'est tout autant. Pour démêler le vrai du faux, il va devoir se confronter à une énigme insoluble : quel genre d'homme est vraiment son père ?
Plongée saisissante au sein d'une mafia new-yorkaise agitée par les luttes intestines, Omerta est surtout un superbe roman sur la perte de l'innocence, l'apprentissage des désillusions et l'héritage lourd de conséquences qu'un père peut léguer à son fils. Un sommet d'émotion, par un des écrivains les plus talentueux du genre.
Le 1er tome de la nouvelle trilogie événement de Don Winslow.
État de Rhode Island, 1986.
Danny Ryan, 29 ans, est docker. Intelligent, loyal et réservé, il n'a jamais vraiment trouvé sa place au sein du clan des Irlandais qui règne sur une partie de la ville. Son rêve : fuir loin de cet endroit où il n'a pas d'avenir.Mais lorsque Paulie Moretti, mafieux d'une famille italienne jusque-là amie, s'affiche avec sa nouvelle conquête, Hélène de Troie des temps modernes, Danny se retrouve mêlé à une guerre sans merci à laquelle il ne peut échapper.Il lui faudra s'imposer enfin et affronter un déchaînement de violence sans précédent pour protéger sa famille, ses amis, et la seule patrie qu'il ait jamais connue. Avec La cité en flammes, Don Winslow livre le premier tome d'une trilogie magistrale, transposition des épopées antiques : la ville de Providence est Troie incendiée par les Grecs, Danny Ryan un héros homérique digne d'Énée. Une Iliade contemporaine.
Deuxième opus d'une série mettant en scène l'inspecteur McCoy et son adjoint Wattie dans le Glasgow des années 1970, sur fond de musique, drogues et gangs, dans la lignée de William McIlvanney.
Anchorage, sur les rivages glacés de l'Alaska. Dans la nuit du 2 février 2012, la jeune Samantha Koenig termine son service dans un petit kiosque à café, battu par la neige et le vent. Le lendemain, elle n'est toujours pas rentrée chez elle. Une caméra de vidéosurveillance apporte vite la réponse : on y voit clairement un inconnu emmener l'adolescente sous la menace. Commence alors une véritable chasse à l'homme, qui permet au FBI de mettre la main sur un suspect potentiel, Israel Keyes. Un homme qui semble pourtant au-delà de tout soupçon, un honnête travailleur, vivant seul avec sa fille.
À travers une enquête digne des meilleurs thrillers, Maureen Callahan retrace le parcours meurtrier d'un prédateur au modus operandi glaçant qui a sévi durant des années sur l'ensemble du territoire américain, sans jamais être inquiété. Véritable voyage au coeur du mal, American Predator décrypte les rouages angoissants d'un esprit malade et ceux, grippés, d'une machine policière empêtrée dans ses luttes internes. Un périple sauvage, aux confins de la folie.
Après «Janvier noir» et «L'Enfant de février, »roisième aventure de l'inspecteur Harry McCoy.
Nous sommes toujours à Glasgow en 1973. En ce mois de juillet, Bobby March, héros local qui a réussi dans la musique, est retrouvé mort d'une overdose dans une chambre d'hôtel. Parallèlement, la jeune Alice Kelly, adolescente solitaire, a disparu. Autre disparition inquiétante, celle de la nièce du chef de McCoy qui avait de mauvaises fréquentations. McCoy est chargé d'enquêter. Toujours aussi dangereuse, la ville de Glasgow n'a rien perdu de sa noirceur...
Dans une maison de la banlieue de Stockholm, une famille est sauvagement assassinée. Seul un garçon échappe au massacre, mais il navigue entre la vie et la mort, inconscient. L'inspecteur Joona Linna décide alors de recourir à un hypnotiseur pour pénétrer le subconscient du garçon et tenter de revoir le carnage à travers ses yeux... Un roman policier d'une intelligence redoutable doublé d'un thriller terrifiant
Femmes blafardes. Et qui vous tirent la langue car elles ont été étranglées. Leurs yeux fixes ne sont plus que des étoiles glauques qui cherchent à percer la grande nappe qui les entoure, plus noire que la nuit, et où défilent à la dérive un tueur fou qui se prend pour le sadique du Yorkshire, un flic perdu dans la ville - et qui n'est le flic de personne - et une poignée de quidams serrés dans la main de la peur. Voici la réédition d'un des plus grands livres de Pierre Siniac, paru en 1981 chez Fayard/noir. Pierre Siniac, dont Jean-Paul Kauffmann disait qu' « il échappe à toute classification : désespéré, burlesque, féroce, "hénaurme". Il est l'un de nos écrivains les plus durs et les plus inventifs. »
«On veut tuer Berthet.
C'est une assez mauvaise idée.» Agent de l'Unité, une police parallèle devenue au fil du temps un véritable état dans l'État, Berthet est désormais une cible. Il sait trop de choses, depuis trop longtemps.
Berthet ne veut pas mourir, il doit raconter son histoire à Martin Joubert, poète et auteur de polars. Il doit aussi continuer à veiller sur Kardiatou Diop, jeune, belle, noire et ministre.
Quand une anthropologue notoire arrive dans les montagnes sacrées du pays Anasazi, elle est d'abord furieuse de découvrir que le site funéraire pré-navajo a été pillé ; puis elle est terrifiée par ce qui surgit de l'ombre. Des semaines plus tard, le lieutenant Joe Leaphorn, en examinant un rapport selon lequel l'anthropologue a dérobé de précieux objets, découvre aussi qu'elle a disparu. L'affaire prend un tour sinistre lorsque Jim Chee, à la recherche de matériel de fouilles disparu également, trouve autre chose de nettement plus macabre dans une fosse. Leaphorn et Chee devront unir leurs forces pour exhumer le passé et résoudre une longue série de meurtres, plus étranges les uns que les autres.
Fin du xxe siècle : un vieil homme se fait tabasser et voler son portefeuille par un groupe de petits voyous romains, mais il ne va pas tarder à récupérer son bien, arme à la main... Quand il chuchote à l'oreille du voleur son nom, le gamin se met à trembler. Il pourrait le laisser partir, ce serait plus sage, mais il pense : "Et depuis quand avons-nous été sages ?" Après avoir tué le petit voleur, il hurle : "J'étais avec le Libanais." Ainsi débute le roman fleuve de Giancarlo de Cataldo, juge romain et auteur déjà confirmé en Italie. Le très solide fond documentaire de ce livre, qui se déroule entre 1977 et 1992, est l'histoire authentique de la "bande de la Magliana" (d'après le nom d'un quartier de Rome), première organisation criminelle constituée en ces années-là sur le modèle de la mafia, et qui, pour la première fois dans l'histoire du milieu romain, a mis la capitale en coupe réglée. Les liens de cette bande avec l'Italie de tous les secrets sont avérés : loge P2, terrorisme noir, assassinat d'Aldo Morro, politiciens et policiers corrompus, services secrets... Toute l'histoire souterraine de l'Italie de ces années récentes défile ainsi sous nos yeux, sans que jamais De Cataldo renonce aux moyens de la littérature : il crée des personnages puissants et originaux, notamment de magnifiques figures de femme, il alterne les scènes de roman noir et les tableaux de moeurs, la bouffonnerie et la tragédie. L'évolution du commissaire dont l'histoire sert de fil à la saga prend des allures de tragédie amère lorsque, de jeune idéaliste, il va devenir à son tour un manipulateur du crime. Le destin du jeune juge d'instruction auquel il s'allie est tout aussi édifiant. Tout cela dans une langue qui utilise tousl les argots : l'argot romanesco du peuple romain et de sa malavita, ceux des alliés napolitains ou siciliens, aussi bien que la langue bureaucratique des manipulateurs de l'ombre... Ce roman a été unanimement salué par la presse et les lecteurs en Italie. Un film du même titrea été réalisé par Michele Placido.
Un paisible facteur abat froidement un de ses concitoyens lors d'une partie de chasse, faisant croire à un accident.
Sur les pentes abruptes des monts d'ardèche se dresse une ferme solitaire, forteresse d'un temps aboli.
Un père et sa fille y tracent les gestes ancestraux de la survie.
En bas au village, les langues vont bon train, surtout quand cédric, jeune et séduisant étranger, débarque sur sa moto rouge pour se retrouver au coeur d'une tragédie dont il sera l'un des acteurs involontaires.
Jean-paul demure évoque d'une plume caustique et souvent drôle l'univers impitoyable de la paysannerie où, à force d'isolement, les individus finissent par se détruire.
Voici comment tout a commencé pour Rocco Schiavone, à Rome, au mois de juillet 2007, sous une chaleur tropicale. Rocco déambule dans la Ville éternelle, fréquente des malfrats et fume des joints, de préférence le matin. La mort suspecte d'un étudiant en droit le met sur la piste d'un réseau criminel particulièrement brutal. Et Marina, sa femme, n'est pas encore devenue le fantôme de ses remords : elle est vivante, passionnée par son travail, dévouée à ses amis. Jusqu'à ce jour fatidique...
Un flic aussi fou que le tueur qu'il traque : le roman qui a marqué l'entrée fracassante d'Ellroy en France. Jeune lycéen exalté et amoureux de Kathleen la reine du lycée, Theodore J. Verplank tombe dans un piège tendu par deux de ses camarades : il est victime d'un viol qui le traumatisera à jamais. Vingt ans plus tard, il est devenu photographe, mais aussi tueur en série. Chaque meurtre est marqué par l'envoi d'un cadeau à Kathleen. Le sergent Lloyd Hopkins du LAPD, flic redoutablement intelligent et épris de justice jusqu'à la névrose, ne croit pas aux suicides. «Lune sanglante» est le premier volume de la trilogie Lloyd Hopkins. "Un des plus remarquables romans noirs de la décennie, par sa préoccupation intellectuelle élevée, son écriture savante et, pour le dire balistiquement, son épouvantable puissance d'arrêt." (Jean-Patrick Manchette, «Libération»)
Seigneur de la frontière américano-mexicaine, Art Keller, agent de la DEA, l'a juré sur la tombe de son adjoint : il emploiera tous les moyens, légaux ou illégaux, pour mettre un terme au trafic qui inonde son pays. Face à lui, Adán Barrera règne sans partage sur les sicarios.
Ni la justice ni la foi ne veulent plus rien dire.
Seul l'instinct s'impose : celui qui tue, celui qui sauve.
« Le commissaire Soneri, idéaliste sans illusions, bon vivant pétri d'inquiétude, a un charme fou ! ».
LE CERCLE POLAR - TÉLÉRAMA.
Dans cette ambiance fantasmatique d'eau et de brume qui caractérise la Bassa, le commissaire Soneri est confronté à une série d'événements mystérieux : des trafiquants slaves qui pêchent le silure ; des spéculateurs qui volent le sable du lit du Pô ; un gang qui attaque à l'explosif des distributeurs de banque. Mais quand deux cadavres remontent à la surface du placide fleuve, Soneri comprend que son enquête s'annonce longue et complexe... Valerio Varesi sait raconter des histoires comme personne !
Un sénateur s'est suicidé dans un hôtel quatre étoiles. Ses responsabilités au sein de plusieurs enquêtes parlementaires lui avaient permis de réunir des informations sensibles. Juste avant sa mort, il a vidé la mémoire de son ordinateur. Juste après, tout le monde est à la recherche d'une disquette. L'officier de police judiciaire, chef du groupe nuit, est le premier soupçonné d'avoir fait les poches du mort. Mais l'officier en question, à qui l'on a recommandé de ne faire ni creux ni vagues, n'a plus rien à foutre de rien depuis longtemps. Ce roman a été récompensé par le Prix Mystère de la critique en 1998.
« Avec cette «Dernière station avant l'autoroute», personne ne peut plus ignorer le sens du rythme et l'écriture d'un lyrisme époustouflant d'Hugues Pagan. » (Emmanuel Laurentin)