Une histoire d'amour au seuil des années 1930 dans une Chine peuplée de brigands qui pillent villes et villages, tuent et torturent les populations. Un livre où la barbarie côtoie la bonté et la loyauté d'une galerie de personnages souvent miséreux autant qu'inoubliables.
Quel roman !
Un homme part à la recherche de la femme qui lui a laissé un bébé sur les bras, en parcourant des kilomètres et des kilomètres sur le territoire chinois.
Grâce au talent de Yu Hua , cette histoire devient un grand roman épique,
Un soir d'été de 1946, Boris Vian parie avec son éditeur qu'il peut écrire un « best-seller américain » qui trompera les critiques. Ce sera J'irai cracher sur vos tombes, qui paraît sous le nom de Vernon Sullivan dans une « traduction » de Boris Vian. Le livre fait scandale.
Dans les caves de St-Germain, on s'interroge et Vian jubile. Hélas, en parallèle, la carrière d'écrivain de Boris ne décolle pas. L'Écume des jours est un échec alors que le public redemande du sulfureux, du Sullivan. Vian ne cache ni son amertume, ni sa fatigue.
Dans un jeu de miroirs, entre fiction et réalité, Dimitri Kantcheloff donne vie à un des minuscules drames intimes de l'histoire littéraire. Il offre à Boris Vian, écrivain dévoré vivant par son double, un hommage à sa mesure, élégant, virevoltant poignant.
De sa belle plume, Dimitri Kantcheloff nous raconte comment et surtout pour quelles raisons Boris Vian créa Vernon Sullivan tout en nous faisant vivre le pétillant et swinguant Saint Germain des Prés de l'après-guerre.
C'est très émouvant de suivre les dernières années du musicienn-écrivain Boris Vian!
En 1995, quelque part dans la campagne anglaise, un garçon surnommé Shy mène la bataille la plus éprouvante qui soit, celle de la dernière chance. Violent, décrocheur scolaire, il est envoyé dans une résidence pour mineurs délinquants implantée dans un manoir du XVIIe siècle, classé au patrimoine, et que dirige une équipe de jeunes travailleurs sociaux. L'École de la Dernière Chance, victime des promoteurs, va bientôt fermer. Shy décide de s'évader au milieu de la nuit, de laisser derrière lui cet endroit peuplé de jeunes diables - tantôt amis d'infortune, tantôt tortionnaires - et de s'enfoncer dans la mare voisine lesté de plusieurs kilos de pierres accrochées au dos. Au bout de la nuit, Shy se retourne alors sur sa courte vie.
Max Porter plonge, avec son écriture si singulière, dans la spirale d'un gamin que la société rejette, mettant à nu, avec une lucidité poignante - et bouleversante -, cette triple fracture à l'origine de l'échec à répétition, de la souffrance profonde et tenace, qui vous colle comme une deuxième peau. Un livre saisissant sur cette façon dont les mots nous sauvent ou nous tuent. Comment survivre lorsqu'on vous retire votre dernière chance ?
L'écriture poétique au ton juste de Max Porter rend l’histoire de Shy et de son mal-être dans ce centre pour adolescents difficiles, encore plus poignante et émouvante.
Laissez-vous porter par ce récit d’une nuit où tout peut basculer pour Shy.
Isor n'est pas comme les autres. Une existence en huis clos s'est construite autour de cette petite fille mutique rejetant les normes. Puis un jour, elle rencontre Lucien, un voisin septuagénaire. Entre ces âmes farouches, l'alchimie opère immédiatement. Quelques années plus tard, lorsqu'un accident vient bouleverser la vie qu'ils s'étaient inventée, Isor s'enfuit. En chemin, elle va enfin rencontrer un monde assez vaste pour elle.
La Colère et l'Envie est le portrait d'une enfant qui n'entre pas dans les cases. C'est une histoire d'amour éruptive, d'émancipation et de réconciliation. Alice Renard impose une voix d'une incroyable maturité ; sa plume maîtrisée sculpte le silence et nous éblouit.
Dans le miroir de la salle de bains, elle se dévisage, et se voit telle que les amis d'Étienne vont la voir : une fille fade et gauche, une fille qu'il a choisie parce qu'elle ne risque pas de lui faire de l'ombre.
Un soir de canicule, en août à Paris, deux couples se rejoignent pour dîner. La soirée aura lieu chez Étienne. Claudia, sa compagne, d'une timidité maladive, a cuisiné toute la journée pour masquer son appréhension. Johar et Rémi, leurs invités, n'ont pas l'esprit tranquille non plus. Autour de la table, les uns nourrissent des intentions cachées tandis que les autres font tout pour garder leurs secrets. L'odeur épicée d'un curry, une veste qui glisse d'un fauteuil, il suffit d'un rien pour que tout bascule.
Avec ce huis-clos renversant, Cécile Tlili interroge la place des femmes dans la société et tisse, avec délicatesse, une ode à l'émancipation et à la liberté.
Deux femmes , deux hommes se retouvent pour un dîner, sans en avoir vraiment envie et sans se douter que leur vie va basculer à l'issue de la soirée.
Qui des quatre va prendre son destin en main, une bonne fois pour toutes?
Lecture sous légère tension et surtout de nombreux dialogues qui devraient vous faire réagir.
J'avais une tâche pour la vie, qui en un sens résumait toutes les autres, me faire aimer de toi.
Derrière cette phrase qui pourrait passer pour romantique se cache en réalité le drame de toute une vie, car cette phrase, c'est celle d'un fils qui s'adresse à sa mère.
Avec des décennies de recul, un homme revient sur les traces de son enfance et de son adolescence, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, les rues populeuses alentour, les cafés où les banlieusards boivent debout au comptoir avant d'attraper leur train. Habitant de la première couronne, c'était sa porte d'entrée dans Paris. A moins que la gare n'ait en somme représenté à ses yeux la ville tout entière? C'est de là qu'il partait pour l'internat. Ou vers des familles d'accueil. Là qu'il errait avec un ami pour éviter de rentrer chez cette mère qui n'était pas toujours contente de le voir. Là qu'il est tombé amoureux d'une vendeuse à la sauvette qui aimait se moquer gentiment de lui.
Autour de lui, mille vies que son regard d'enfant meurtri lui fait voir avec une acuité particulière. Comme si la contemplation du monde en condensé que sont toutes les gares lui avait toujours tenu lieu de refuge, et offert l'espoir d'une réconciliation.
Dominique Fabre est l'auteur de nombreux romans d'où la gare Saint-Lazare n'est jamais totalement absente. Sous sa plume, on comprend que ceux qui ne sont rien sont au contraire la chair de l'humanité.
En évoquant son enfance dans l'ouest parisien, Dominique Fabre nous offre une description historique et assez nostalgique de la gare Saint Lazare et de ses alentours. Il évoque bien évidemment ce que ce fourmillant quartier est devenu.
La réhabilitation est-elle réussie?
Elie Mestenapeo, un jeune Innu de la Côte-Nord, au Québec, a tué son père alcoolique et violent dans une crise de rage.
Il a fait 10 ans de prison.
À sa sortie, rejeté par les siens, il prend la direction de Montréal où il rejoint rapidement une nouvelle communauté : celle des Autochtones SDF, invisibles parmi les invisibles.
Il y rencontre les jumelles innuk Mary et Tracy, Jimmy le Nakota qui distribue des repas chauds au square Cabot, au coeur de la ville, mais aussi Mafia Doc, un vieil itinérant plus ou moins médecin qui refuse de quitter sa tente alors que Montréal plonge dans le froid polaire...
Dans ce roman plein d'humanité, Michel Jean nous raconte le quotidien de ces êtres fracassés, fait d'alcool et de rixes, mais aussi de solidarité, de poésie et d'espoir.
Michel Jean est un journaliste et auteur innu, appartenant à la communauté de Mashteuiatsh, sur les bords du lac Saint-Jean, au Québec. Kukum, son précédent roman couronné par de nombreux et prestigieux prix littéraires dont le Prix Points des lecteurs 2023, s'est vendu à plus de 200 000 exemplaires et a été traduit dans plusieurs langues.
Le nouveau roman de Michel Jean est une immersion dans la vie des sans-abri autochtones à Montréal, de nos jours, à travers l'histoire d'Elie et ses copains d'infortune. Nous y découvrons la difficile, voire tragique, cohabitation entre eux et les Montréalais.
Comme toujours, nous ressortons chamboulés mais heureux, de la lecture d'un roman de Michel Jean
Après plusieurs années enfermée dans une relation de couple toxique à l'emprise insidieuse, Erin parvient à fuir pour recommencer sa vie seule. Du jour au lendemain, elle adopte une chienne, compagne précieuse, et loue une maison isolée dans un village des Pyrénées. Dans ce village isolé, loin des jugements et regards, Erin se réinvente, apprend à vivre au rythme des saisons et de la nature, entreprend de longues randonnées. Elle se réapproprie son corps, multipliant les randonnées et apprenant l'escalade. Dans cette solitude réparatrice, seule une voisine perce le silence, devenant interlocutrice et alliée dont la bienveillance aide Erin à reprendre confiance en elle.
Fuir la réalité en souhaitant devenir invisible, voilà ce que souhaite Erin quittant un homme et la ville pour se réfugier à la montagne.
Rien de très original comme thème mais l'écriture a un "Je ne sais quoi" qui fait que vous vous laissez prendre par la main par l'autrice et vous lirez , peut-être, le roman d'une traite!
« Je voulais, écrit Jean-Philippe Toussaint, que ce livre traite autant des ouvertures que des fins de partie, je voulais que ce livre me raconte, m'invente, me recrée, m'établisse et me prolonge. Je voulais dire ma jeunesse et mon adolescence dans ce livre, je voulais débobiner, depuis ses origines, mes relations avec le jeu d'échecs, je voulais faire du jeu d'échecs le fil d'Ariane de ce livre et remonter ce fil jusqu'aux temps les plus reculés de mon enfance, je voulais qu'il y ait soixante-quatre chapitres dans ce livre, comme les soixante-quatre cases d'un échiquier. »
L'Échiquier est un livre à couches multiples, construit comme un jeu d'échecs avec 64 courts chapitres, dans lequel on navigue sans suivre une ligne droite.
Ce livre est une subtile et vivifiante réflexion sur l'écriture où la littérature est considérée comme «un échange d'intelligence et de sensibilité entre l'auteur et le lecteur»
La suite tant attendue du Dieu Vagabond, conte initiatique psychédélique, halluciné, surréaliste ! Zoé, cadre supérieure d'une grosse entreprise italienne, « control freak » plus cartésienne que Descartes lui-même, ne comprend pas quelle mouche a piqué son vieux père qui, d'après ses journaux intimes, est parti en voyage avec un certain Eustis, un prétendu satyre déchu de la cour errante de Dionysos, le Dieu de l'ivresse... Le paternel n'a pas perdu la boule ; Eustis existe bel et bien et il est perdu dans le monde des mortels, plus précisément dans un bois glacial où il s'ennuie à mourir en attendant que ses chers amis, endormis dans le fond d'un lac, se relève d'une ultime cuite. Mais une surprise toute particulière va le sortir de sa torpeur : Séléné, la Déesse de la Lune, lui envoie son avorton qu'elle a eu avec Pan, un petit satyre aux boucles blondes, pour qu'Eustis l'aide à trouver sur Terre sa place dans le cosmos, sa « spécialité » de Dieu. Eustis n'en croit pas ses oreilles : Pan et Séléné se sont offerts du bon temps et c'est lui qui doit en subir les conséquences ? ! Pas question de jouer le baby-sitter de Dieu pour les siècles à venir. Seule solution pour se débarrasser de cet enfant indésiré : se rendre à l'Olympe et demander à un Dieu de rang supérieur de le relever de cette tâche. Le problème, c'est que sa tête a été mise à prix pour avoir volé de l'ambroisie à Arès et avoir permis à un mortel d'en goûter, entre autres larcins...
Quelle joie de retrouver les couleurs et le dessin de Fabrizio Dori dans cette nouvelle aventure d'Eustis ! Cette fois-ci, en compagnie du mystérieux fils de Pan, laissez-vous guider à travers le monde réel, celui des songes et celui des mythes, si cher à l'auteur.
Après Le Dieu vagabond (que je vous recommande de lire avant d'entamer celui-ci !), Fabrizio Dori signe une nouvelle fois un très bel album, référencé tout azimut, poétique, tendre et drôle !
«Écoute-moi bien, fille... Tu es la personnalité la plus forte de la famille. Je te prédis que la volonté de ton mari se brisera sur la tienne.» Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Fiancée de force à l'un des héritiers d'un clan du Pôle, elle quitte à regret le confort de sa famille. La jeune femme découvre ainsi la cour du Seigneur Farouk, où intrigues politiques et familiales vont bon train. Loin de susciter l'unanimité, son entrée dans le monde devient alors l'enjeu d'un complot mortel. Les fiancés de l'hiver est le premier tome de la saga La Passe-miroir.
Alors qu'elle se remet de ses blessures à la suite d'un massacre inexpliqué, Alex Stern se voit proposer d'intégrer l'université Yale au sein de la Maison Léthé. Cette société secrète a pour mission de contrôler l'usage de la magie au sein des huit autres maisons que compte la prestigieuse institution. La jeune femme doit cette position enviable quoique dangereuse à un talent très particulier : elle est capable de voir les fantômes. Mais un soir, elle est témoin d'un meurtre d'une violence rare. Son enquête la confrontera à des forces qui défient l'imagination...
Au royaume des Six-Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant, renonce à devenir roi-servant le jour où il apprend l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le bâtard grandit à Castelcerf, sous l'autorité de Burrich, le maître d'écurie. Mais le roi Subtil exige que Fitz reçoive une éducation princière. L'enfant découvre bientôt que le dessein du monarque est tout autre : faire de lui un assassin au service du pouvoir. Et tandis que les attaques des Pirates rouges mettent la contrée en péril, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame.
Fille d'un renégat dont la rébellion a avorté, Mia Corvere a réchappé de justesse à l'extermination des siens. Livrée à elle-même, elle erre dans une ville bâtie sur les ossements d'un dieu mort, traquée par le Sénat et les anciens camarades de son père. À seize ans, elle va devenir l'une des apprentis du groupe d'assassins le plus dangereux de toute la République:L'Église rouge. Dans cette institution où les trahisons et les confrontations violentes sont monnaie courante, l'échec est puni de mort. Mais si elle survit à son initiation, elle fera partie des élus de Notre-Dame du Saint-Meurtre et se rapprochera un peu plus de son unique raison de vivre:la vengeance.
Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s'éveille.La maison Berethnet règne sur l'Inys depuis plus de mille ans. La reine Sabran IX doit impérativement donner naissance à une héritière, mais des assassins essaient de l'en empêcher. Quoique la monarque l'ignore, elle peut compter sur l'aide d'Ead Duryan, une jeune magicienne qui la protège en secret. De l'autre côté de l'Abysse, Tané s'est entraînée toute sa vie pour devenir dragonnière, mais le destin a d'autres plans pour elle. Et pendant que l'Est et l'Ouest se divisent un peu plus chaque jour, les forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil...
Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s'éveille.La maison Berethnet règne sur l'Inys depuis plus de mille ans. La reine Sabran IX doit impérativement donner naissance à une héritière, mais des assassins essaient de l'en empêcher. Quoique la monarque l'ignore, elle peut compter sur l'aide d'Ead Duryan, une jeune magicienne qui la protège en secret. De l'autre côté de l'Abysse, Tané s'est entraînée toute sa vie pour devenir dragonnière, mais le destin a d'autres plans pour elle. Et pendant que l'Est et l'Ouest se divisent un peu plus chaque jour, les forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil...
... À quarante ou cinquante mètres de cette arche imposante qu'on appelle la Porte d'Aval et qui s'élance du haut de la falaise, ainsi que la branche colossale d'un arbre, pour prendre racine dans les rocs sous-marins, s'érige un cône calcaire démesuré, et ce cône n'est qu'un bonnet d'écorce pointu posé sur du vide!
Révélation prodigieuse! Après Lupin, voilà que Beautrelet découvrait le mot de la grande énigme, qui a plané sur plus de vingt siècles! mot d'une importance suprême pour celui qui le possédait jadis, aux lointaines époques où des hordes de barbares parcouraient le vieux monde! mot magique qui ouvre l'antre cyclopéen à des tribus entières fuyant devant l'ennemi! mot mystérieux qui garde la porte de l'asile 1e plus inviolable! mot prestigieux qui donne le pouvoir et assure la prépondérance!
Un des plus grands romans de Joyce Maynard, très aimée en France. Une héroïne marquée par les tragédies de la vie, qui tente envers et contre tout de se reconstruire.
1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia.
À l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d'un volcan. Tandis qu'Amelia s'investit dans la rénovation de l'hôtel, elle croise la route d'hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
Dans ce roman foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu'on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L'hôtel des Oiseaux explore le destin d'une femme attachante, dont la soif d'aimer n'a d'égale que celle, vibrante, de survivre.
"L’hôtel des oiseaux " c’est la Llorana où Joyce Maynard nous emmène. Nous ne souhaiterons jamais quitter ce lieu grâce à ses descriptions de la nature, des paysages.
Dans ce roman, nous retrouvons les thèmes de prédilection de Joyce Maynard : l’amour, l’amitié, le deuil, la vie !
En 1740, le vaisseau de ligne de Sa Majesté le HMS Wager, deux cent cinquante officiers et hommes d'équipage à son bord, est envoyé au sein d'une escouade sous le commandement du commodore Anson en mission secrète pour piller les cargaisons d'un galion de l'Empire espagnol. Après avoir franchi le cap Horn, le Wager fait naufrage.
Une poignée de malheureux survit sur une île désolée au large de la Patagonie. Le chaos et les morts s'empilant, et face à la quasi-absence de ressources vitales, aux conditions hostiles, certains se résolvent au cannibalisme, des mutineries éclatent, le capitaine commet un meurtre devant témoins. Trois groupes s'affrontent quant à la stratégie à adopter pour s'en échapper. Alors que tout le monde croyait que l'intégralité de l'équipage du Wager avait disparu, un premier groupe de vingt-neuf survivants réapparaît au Brésil deux cent quatre-vingt-trois jours après la catastrophe maritime. Puis ce sont trois rescapés de plus qui atteignent le Brésil trois mois et demi plus tard. Mais une fois rentrés en terres anglicanes, commence alors une autre guerre, des récits cette fois, afin de sauver son honneur et sa vie face à l'Amirauté et au grand public.
Reconstitution captivante d'un monde disparu, Les Naufragés du Wager de David Grann est un formidable roman d'aventures et une réflexion saisissante sur le sens des récits. Un grand livre par l'un des maîtres de la littérature du réel.
Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l'a élevée avec sévérité. Il l'appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s'adresse à elle par une vibrante déclaration d'amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n'a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l'État d'Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd'hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin. En sondant magistralement l'âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l'histoire collective d'une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies.
Avec une grande maîtrise, Zeruya Shalev tisse une histoire à la fois profondément intime et collective où le destin des personnages ne fait qu'un avec celui de cette Nation fracturée dont l'autrice saisit formidablement bien les enjeux existentiels.
Le roman est bâti sur l'alternance des voix de Rachel et d'Atara, deux femmes qui partagent une même sensation de stupeur, le même choc émotionnel devant l'insensibilité profonde d'un homme qui fut le premier amour de Rachel et le père d'Atara. Le titre de ce roman Stupeur reflète parfaitement la vie de ces femmes qui vont devoir chacune creuser dans leur passé pour se rencontrer. «La vie va de l'avant et ce n'est qu'à postériori qu'on peut la comprendre.»
J'ai voulu y croire, j'ai voulu rêver que le royaume de la littérature m'accueillerait comme n'importe lequel des orphelins qui y trouvent refuge, mais même à travers l'art, on ne peut pas sortir vainqueur de l'abjection. La littérature ne m'a pas sauvée. Je ne suis pas sauvée.
Triste Tigre est un texte inouï, courageux et indispensable qui inscrit Neige Sinno parmi les grandes voix de la littérature. Entre autobiographie et essai, l’autrice démonte, analyse et ausculte toutes les facettes du mal. Si elle s’intéresse à la psyché des bourreaux, elle exprime le mal inscrit dans l’esprit des victimes. Vertigineux d’intelligence et d’une rare acuité, Neige Sinno émaille son récit d’analyses littéraires lumineuses pour multiplier les points de vue. L’écrivaine n’hésite pas à s’interroger, et nous interpeller, sur les raisons de sa démarche à se dévoiler avec une pudeur et une délicatesse admirables, nous ne pouvons que la remercier de nous donner à lire un texte sans fioritures ni effets de style, sans complaisance ni pathos,qui ose regarder frontalement le mal, augmente par là notre réflexion sur la question fondamentale du bien et du mal et ouvre la voie à nos impensés.
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À 3 ans, Pascaline la chauve-souris, doit rentrer en classe. Elle résiste et crie si fort que ses parents deviennent petits comme des maternelles. Elle les emmène, glissés sous son aile. On va bien rire !
« Se sentir paisible, honteux, révolté, excité...
Retrouvez toute une palette d'émotions illustrées par Jennifer Bouron. Une chouette façon d'appréhender et d'identifier ces humeurs nous traversent ! » Réparties en six grandes catégories : joie, colère, dégoût, tristesse, surprise et peur, les émotions sont ensuite déclinées en tout un tas de nuances découlant de ces émotions principales. Sur chaque page, l'émotion est nommée et illustrée par une mise en situation.
Le style de Jennifer Bouron est pop, coloré et « diversité » et « inclusivité » sont toujours au coeur de ces illustrations.
Un grand livre d'éveil pour s'émerveiller avec votre bébé et découvrir la montagne et ses habitants au fil des saisons !
Petit écureuil traverse les saisons, observe et savoure...
L'odeur et les fleurs du printemps, les bons fruits et le soleil d'été, les récoltes en forêt de l'automne, et enfin les petits pas dans la neige d'hiver... Que les saisons sont belles !
Un livre d'éveil avec des illustrations douces et poétiques, des matières à toucher et des couleurs adaptées aux bébés dès 6 mois. Mais aussi avec une vraie histoire à lui raconter et des textes conçus comme des comptines apaisantes pour bébé.
Un livre à partager avec votre bébé.